Un retour a la maison [Tout les YS13 de preference XD]

Moi, qui était partit en douce, lorsque ma mère m'avait appeler, j'étais partit comme un traite, laissant derrière mois 11 des 12 garçons que j'adore bien plus que n'importe qui d'autres. Le douzième, il est assez mature pour veiller sur les 11 autres. Bref, la n'est pas la question. De mon coter, je marche lentement, les mains dans les poches, le regard vide de sens, sans sentiment. Comme un zombie qui ne cherche qu'a mourir, au final. Quel en est la raison, me demanderiez - vous ? Faites un tour sur mon site, le message est assez clair, je ne peux que dire, que j'ai passez toute la soirée dehors, sans dormir, juste a déprimer, et pleurer. M'effondrer pour ensuite frapper le sol, de mes points. Je suis sortit de chez moi, non pas la villa du groupe, mais de chez ma mère, remplissant longuement, mes poumons d'air, levant la tête vers le ciel, le regard aussi rouge que le sang qui coulent dans mes veines. Pendant un instant, je n'arrêtais pas de courir, avant de m'effondrer sur ue plage, rouler en boule, mes cuisses contre mon torse et mes bras autour de moi, et ma tête enfuit au creux de ceux - ci. Ce n'est que le lendemain, que j'essaye de prendre sur moi, hoquetant largement, tout en me relevant, et me mettant difficilement debout sur le sable. Je rentre quelques heures après, a la villa. Je m'en fiche personnellement si ils y en a qui dorment, ou qui on chercher après moi, toute la nuit. J'enlève mes chaussures en entrant, enfilant mes pantoufles avant de trainer les pieds jusqu'à la cuisine. Sifflant toute la bouteille de champagne qui était dans le frigo, pleurant d'avantage, avant de tomber par terre, laissant la bouteille vide sur le plan de travail. J'essuie vainement mes joues, mais ma colère, ma crise de larmes ne s'arrête pas, c'est l'une des rares fois ou l'on me verras dans cette etat, je crois. Quelques instants encore plus tard, je marche a quatre pattes vers ma chambre, laissait la porte grande ouverte, grimpant sur mon lit, avant d'enfouir ma tête dans l'oreiller, étouffant mes sanglots, et mes poings qui frappent le pauvre matelas. Mon corps est parcourue de spasmes incontrôlées, je n'arrive même pas a m'arrêter de pleurer, ou d'arrêter de penser a lui...a mon père.

- Apppaaaa T_T.... Appaaaaa !!

Je cri dans mon coussin, se qui étouffait ma peine, et qui pourtant, prends toujours plus d'espaces. Plus je pense a lui, et plus je souffre, et plus il me manque. Dire que je ne le verrais plus jamais. J'aurais du lui dire "Saranghae appa" avant qu'il ne s'en aille... mais malheureusement pour moi, je n'ai pas eu le temps, je n'étais même pas la. Je m'en veux et je culpabilise en plus. Et puis, pourquoi lui et pas moi ? Hein... Mon père aurait été mieux en vie que moi ? Moi qui ne suit qu'un perfectionniste et un accro de la danse ! Qu'est ce que j'ai a gagner ? La satisfaction de danser pour moi ? D'aider les autres a danser mieux ? Chanter pour le plaisir personnel des autres ? Ce n'est pas une vie. Bien sur, y a ma seconde famille... Les YS13. Si ils apprennent ce que je vis en ce moment, comment agiraient -ils, un "toute mes condoléances ?", un "désoler pour toi, vieux, je compati ?"... ou même encore une minute de silence ? Ca ne le ramèneras pas a la vie, et j'ai pas besoin de ca... je n'ai même pas envie d'entendre des mots, je veux juste rester seul, m'éloigner du monde, le temps que je face mon deuil. Et puis, de toute façon, ca n'arrangerait pas grand chose, puisqu'en ce moment, j'ai surtout l'air d'éviter tout le monde, je ne vois que des filles ou Pika... je n'ai pas rencontrer un seul des garçons depuis que je suis de retour. A quoi ca servirait si ils me voient dans cette etat ? A rien... franchement ! Tout ce qu'ils feraient, c'est de foncer sur moi, pour me serrer dans leurs bras... Mais ca, je crois que j'en ai grandement besoin... C'est peut-être la seule chose qui m'aideras a me changer les idées... pauvre de moi.

Invité

J’ai fait des cauchemars toute la nuit. Sincèrement, c’est particulièrement rare, alors ça ne me rassure pas.
La soirée de la veille a été harassante, on a passé des heures à répéter des chorégraphies, quelques fois en interprétant un de nos titres dessus, et avec le temps lourd des grandes chaleurs qui traversait la Corée du Sud, je ne cache que j’aurais préféré aller me coucher. Pourtant j’ai dansé jusqu’à transpirer toute l’eau de mon corps, comme les autres, et puis ces moments n’étaient pas si désagréable, ils nous permettaient de nous retrouver tous ensemble, les treize… Mais ce n’est pas cette soirée de travail qui m’a laissé dérouté et mal à l’aise au point de faire des cauchemars en dormant à moitié, non… C’est le départ de Ji Hoon, si soudain. Je crois que je ne l’ai même pas remarqué s’arrêter pour répondre alors que son téléphone portable sonnait. Ce n’est que plus tard que nous nous sommes rendu compte qu’il avait disparu, sans un mot, furtivement… Yung Jae a dit l’avoir vu quitter la salle où la musique couvrait les crissements de nos pas de danse, pour aller se chercher à boire ou aux toilettes pensait-il. Mais ce n’était le cas, Ji Hoon était sorti, ses chaussures n’étaient plus là.
Tout de suite, je me suis inquiété, et j’ai lancé l’idée de l’appeler. A tour de rôle nous avons essayé de le joindre, et seul le répondeur faisait écho à la tonalité.
Après l’avoir cherché dans le quartier, et attendu dans la nuit tombé, nous nous sommes finalement raisonner, Ji Hoo n’était pas du genre impulsif, à faire des choses sans raison, s’il était parti, c’est que quelque chose s’était passé, et nous n’avions qu’à attendre son retour. Mais notre ami ne revint pas, et je fus l’un des derniers à aller me coucher, tombant de sommeil et l’inquiétude me tenaillant le ventre. Si j’avais su.

Ce matin, je me lève avec l’aube, tout le monde semble encore endormi. Je grimace : Je me suis couché sans prendre de douche, avec toute l’agitation qu’il y a eu, et je sors de ma chambre en caleçon, me dirigeant vers la salle de bain où je prends une rapide douche, essayant de faire le moins de bruit possible pour ne réveiller personne. Puis je m’habille d’un pantalon de survet’ et d’un long T-shirt de coton, ce n’est pas parce que je suis membre d’un groupe adulé que je ne peux pas m’accorder un peu de confort. Je longe le corridor, l’air est plutôt frais, ne remarquant même pas que la porte de la chambre de Ji Hoon est grande ouverte. J’entre dans la spacieuse cuisine, et la clarté m’ébloui un instant, puis j’ouvre le frigo pour sortir une bouteille d’eau mise au frais. Lorsque je referme la porte, je marque un temps d’arrêt, mes yeux fixés sur une bouteille, de champagne apparemment, vide qui traine sur le plan de travail. Cette bouteille n’était pas là hier, et elle n’était surement pas vide dans le frigo.

Un doute monstrueux m’assaille, et je tourne la tête vers l’entrée du couloir, fronçant mes sourcils d’inquiétude. Délaissant ma boisson, je me dirige vers le couloir. La porte ouverte de la chambre de Ji Hoo. Elle m’attire et je m’approche avant de m’arrêter devant, immobile, mon regard sonde l’endroit, s’habituant à l’obscurité alors que les volets sont fermés. Une forme remue sur le lit, et de faibles plaintes étouffés, comme des gémissements de désespoirs, des pleurs, se font entendre dans le silence de la pièce. Mon cœur se serre, j’ai peur. Je crains de ce que je suis sur le point de comprendre, j’ai la certitude que plus rien ne sera plus jamais pareil. Il est arrivé quelque chose à Ji Hoo, à notre ami.

Je m’approche silencieusement du lit, et réprime un gémissement quand je reconnais Ji Hoo, pelotonnés sur le matelas, sa tête enfouie dans son oreiller, et ses poings serrés qui frappe faiblement maintenant, désespérément. Des questions m’assaillent, pourquoi pleure-t-il, qu’est-il arrivé, pourquoi a-t-il l’air de souffrir comme cela, qu’est ce qui a pu rendre ce jeune homme si fort, tellement plus fort que moi et n’importe qui aussi triste ? Voir mon ami ainsi me déchire. Ce n'est pourtant pas la première que je vois un de mes frères de substitution pleurer mais...
Peut-être est-ce parce que je n’ai jamais eu à regarder le malheur dans les yeux qu’une émotion forte s’empare de moi, que ma gorge se serre, et que des larmes montes à mes yeux cernés. J’ai peur que si je me manifeste, mon ami me rejette, mais je n’ose pas repartir, aller chercher les autres, leur demander de l’aide, et laisser une minute de plus Ji Hoo seul avec ses sanglots. Je ne supporte pas.

Alors je m’approche encore, et je pose un genou sur le matelas qui s’affaisse, tout en murmurant doucement, dans un souffle tremblant :

- Hoonie…

Je monte sur le lit à ses côtés, me retrouvant à genoux tout près de lui, qui est étendu face contre le matelas, semblant vouloir s’étouffer dans le tissus de son oreiller. Je voudrai le prendre dans mes bras, m’allonger et le serrer contre moi, mais je n’ose pas. S’il me repoussait ?...
Alors je lève ma main, une main que j’espère chaude et réconfortante, et je caresse ses cheveux, doucement, et j’hésite à parler à nouveau. Pourquoi est-ce que je me sens si gauche alors que je devrai pouvoir consoler mon ami, savoir ce qu’il faut faire pour qu’il aille mieux. Mais je ne sais pas ce qui lui arrive, quel est le problème, même si c’est forcément lié à sa disparition de la veille. Dois-je attendre qu’il m’en parle de lui-même, plus tard, quand il sera remis ?...
Je poursuis la caresse de ma main dans ses cheveux, espérant que cela l’apaise, peut-être ne m’a-t-il même pas remarqué ?... Je crois entendre entre ses pleurs étouffé appeler « appa… » plusieurs fois, et une inquiétude me glace. Se pourrait-il que quelque chose soit arrivé à son père ? ou est-il entrain d'appelerUne idée trop horrible me vient à l’esprit mais je la repousse, je ne veux même pas la formuler, et je retiens à grande peine un sanglot de franchir mes lèvres. Peut-être est-ce seulement lié au travail ? Peut-être n’est ce pas grave, juste une déprime de passage ?...Mais Ji Hoo ne pleurerait pas pour quelque chose de futile, et j’en viens à être persuadé que c’est grave.
Je suis du genre à absorber les sentiments des autres, et avoir la présence d’un autre membre à mes côtés aurait été bénéfique, pour Ji Hoo surtout. Je veux que Song Hei ou n’importe qui d’autre vienne, et m’aide à réconforter notre ami, qui doit être au plus mal pour avoir vidé une bouteille entière de champagne, je veux que Shui Han lui prépare des ramens brûlantes, Ji Hoo aime les râmens, et il faudra qu’il mange, pleurer encore si cela lui faisait du bien, mais qu’il se nourrisse.
Je répète, presque implorant, mais sans attendre de réponse de sa part, juste qu’il sente pas présence à ses côtés :

- Hoonie… Je suis là. On est là…

Tout était tellement lointain pour moi, surtout maintenant. J'avais l'impression de me détruire de l'intérieur, de mourir discretement. Je levais le regard vers l'ombre qui était entrer dans ma chambre, longeant du regard ses genoux avant de remarquer son visage par la pâleur de l'obscurité de la pièce. Recouvrant ainsi Min hyukie a mes coter. Celui - ci me caressait les cheveux, me répétant a plusieurs reprises qu'il était la, qu'ils étaient tous la. Ca, je le savais... mais mon père, lui, il ne l'est plus. Plus rien ne sera jamais pareil. Plus jamais. Cette si grand part d'amour que j'avais pour mon père, étant égale a celle de ma mère, a disparue... et pour la combler, ils en faudrait le double venant d'autres personnes. Comment dire aux autres membres, que la plus grande partie de ma vie, a disparue dans son dernière souffle de vie. Je baisse le regard, avant de m'agenouiller, sur mon lit, et de venir enlacer Min Hyuk par la taille et le serrer contre moi. Nichant ma tête contre son cou, tout en pleurant toujours. Répétant souvent dans un murmure, "appa... Apppa... reviens - moi..." Bien sur, j'essaie de sécher mes larmes, je soupire de temps a autre, et finalement, je me décolle de lui, avant d'allumer la lumière au lieu d'ouvrir les volets, et je m'appuie contre mes oreilles, le dos contre le mur, face a mon frère de coeur... tout le monde l'est dans ce groupe, tous sans exception.

- Min Hyukie... Je... Je sais pas comment annoncer ca...mais je sais pas comment je vais faire... maintenant qu'il... qu'il n'est plus la... Je... j'ai du mal a rester motiver... ma motivation pour notre groupe, c'était ma famille... mais... si j'ai disparue hier soir... c'est que j'ai appris... sa mort subitement... et maintenant... j'ai du mal a m'y faire et trouver une autre raison de continuer... Je doute même pouvoir encore continuer sans penser au faite, qu'il ne sera plus jamais la... Pour vous, je me bats pour rester... même si mon coeur veut que j'arrête tout, juste pour le rejoindre... Je me suis battu contre moi - même toute la nuit pour éviter de me suicider... je dois être fou, pire... suicidaire... mais ma famille de sang comptent tellement... Tout comme vous. Vous êtes aussi ma famille, ma seconde famille. Je ne veux pas vous perdre... pas un seul d'entre vous... C'est trop dur de perdre quelqu'un et ca fait trop mal aussi.

Disais-je tristement avant de me remettre a pleurer de plus belle, mes bras croiser sur mon torse, la tête baissée avant de regarder vers la porte ouverte, l'espace vide. Je soupirais encore avant de fermer les paupieres et de baisser la tête pour ensuite la poser contre le mur...

- Je peux rester seul... stp...

Même si, au fond, je ne les voulais que les avoir près de moi. J'avais aucune envie d'être seul... ni les fuir... mais je ne savais comment faire pour adoucir ma peine, et assécher mes larmes... Je m'essuyais tellement les joues, qu'a force, elles devenaient aussi rouges que mon regard, si triste, si douloureux. Je semblais tellement abattu qu'on aurait pu croire que j'étais en pleine dépression. Quelque part, c'était même un peu vrai.

Invité

[HS: Encore désolée pour le retard! é_è J'espère que cette réponse te plaira; je ne me suis pas relue, pardon s'il y a des fautes...]

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Mes tentatives pour réconforter Ji Hoon me semblent inefficaces… Bien sûr, que peuvent les mots dans ce genre de situations. J’espère au moins que ma présence, mon attention lui apporte quelque chose, et c’est pourquoi je reste là. Je crois même que je refuserais s’il me demande de partir…
J’ôte ma main alors que je le sens bouger pour s’agenouiller sur le lit, ses mèches cachant à moitié son visage et ses yeux, et je l’accueille sans résistance alors qu’il vient contre moi, m’enlaçant, et je le serre moi aussi avec force, mes bras dans son dos. Les larmes me montent aux yeux alors que mon ami pleure, son visage enfoui dans le creux de mon cou, je me retiens difficilement de craquer moi aussi devant toute la souffrance que Ji Hoo semble ressentir, alors que je l’entends souffler plusieurs fois, comme s’il était ailleurs, seul dans sa tourmente « appa… Appa… reviens-moi… »
Je tente de faire passer toute l’attention que je lui porte, tout le réconfort que j’ai envie de lui donner par mon étreinte, et je murmure parfois juste des mots affectueux pour le calmer, l’apaiser de ses sanglots terribles qui le secouent et qui me noue la gorge. Je comprends bien que son état a un rapport avec son père, et sachant combien sa famille compte, est importante pour Ji Hoo, je crains que le pire ne soit arrivé. Une chape d’obscurité semble m’entourer, et j’ai l’impression que la lumière sera dure à retrouver, pour mon ami et pour nous aussi… Alors je tente de faire face à la douleur de mon ami, ne comprenant toujours pas exactement les raisons de sa tristesse, ne pouvant que les deviner, et je le laisser aller alors qu’il se détache de moi, et tout ce que je vois quand la lumière éclaire la pièce et son visage ravagé par les larmes sont ses joues rouges d’avoir tant pleuré, alors qu’il s’est appuyé contre le mur. Je plonge mon regard dans le sien.

Nous sommes tellement silencieux, que je doute même que les autres ce soient réveiller. Comment réagiraient-ils s’ils voyaient l’état de Ji Hoon ? Seraient-ils aussi déchirés que moi ? Et pourtant, je n’avais qu’un lien amical et de travail avec Ji Hoon, pourtant il faisait parti de la famille que nous formions, des mes frères, et je ne peux supporter facilement de le voir ainsi. Ce qu’il me révèle par la suite, sa voix rauque à cause de la nuit éprouvante qu’il semble venir de passer, me donne l’impression que la joie s’est retiré de mon cœur, pour longtemps…

Des bribes de phrases, « sa mort subitement », « même si mon cœur veut que j’arrête tout, juste pour le rejoindre », « je me suis battu contre moi-même toute la nuit pour éviter de me suicider » me rendait même difficile l’acte de respirer. J’avais don eu un pressentiment juste, le père de Ji Hoo était mort. Que pouvait-il y avoir de plus horrible ? Il aimait tant son père, chose que je n’ai jamais réellement compris vu le lien qui me lie au mien… C’est une perte…qu’il nous sera difficile de combler et de faire accepter à notre ami. Rien que de l’imaginer se retenant de se suicider toute la nuit alors que nous dormions me rend presque malade.

Ji Hoo se remet à pleurer, avant de soupirer et de, fermer ses yeux. Je le regarde comme s’il me parlait dans une autre langue quand il me demande si je peux le laisser seul, et je garde le silence un moment, la gorge trop serrée pour pouvoir parler. Que faire ? Je n’ai jamais été dans cette situation. Alors je respire un bon coup et prends sur moi, espérant faire le bon choix :

- Ji Hoon…Hoonie…Je ne peux pas partir et te laisser seul. Tu m’en demande trop. Sache que si je pars, ce sera pour aller trouver les autres et les ramener là. Tu as besoin d’être entouré.

Mon regard se fait fuyant, j’ai peur qu’il rouvre les yeux et me lance un regard déçu, ou même énervé. Mais si il était énervé, peut-être que ce serait mieux. La rage lui ferait oublier sa peine, son envie de mourir… Je poursuis, cherchant à lui répondre, cherchant à lui dire tout ce que je veux qu’il sache, de peur qu’il ne me chasse avant :

- Ji Hoon, ce que tu es en train de vivre est vraiment horrible…injuste même, et savoir que tu voudrais mourir, ça me déchire le cœur, ça me fait mal. Pense à ce que tu ressens, Hoonie, je sais que ce n’est pas pareil, mais si tu venais à disparaître toi aussi, nous serions… Ce serait impossible de vivre encore pour nous, pour moi. Pourquoi tu n’es pas resté avec ta mère ? Elle aurait pu t’aider, tu as besoin d’elle et elle de toi maintenant… Ou bien, tu aurais du revenir, ne pas rester seul. Je suis soulagé que tu sois rentré, maintenant nous sommes là pour toi… Je ne peux même pas imaginer ta souffrance, Hoonie, et je pense bien que dire des choses comme « avec le temps » ou autre ne t’aidera pas mais… Ton père…Ton père était tellement fier de toi, il aimait tant te voir danser !...Il serait triste si tu t’arrêtais maintenant, si tu ne réalisais pas ton rêve. Il t’en voudrais sûrement si tu te tuais, Hoonie, et moi je t’en voudrais beaucoup aussi…

Ça y est, une larme coule sur ma joue, je n’arrive plus à me retenir, alors je baisse discrètement mon visage et essuies rapidement la coulé humide. Je me sens misérable, de ne pas trouver les mots pour le réconforter, de pleurer moi aussi alors qu’il n’a pas besoin de cela. Et je crains tant de lui avoir fait plus de mal que de bien en lui disant tout cela, de lui sembler égoïste. Tout ce que je veux, c’est pouvoir faire quelque chose pour lui, et je m’exclame la voix tremblante quelques secondes plus tard :

- Est-ce que tu veux que je t’amène quelque chose, une boisson, des pâtes, un fruit ?... Tu n’as sans doute pas la tête à ça, mais tu es si pâle, tu semble si fatigué, il fait que tu mange quelques choses si tu ne veux pas tomber malade. Et il ne faut pas que tu tombe malade, Ji Hoon…

Non, il ne faut pas qu’il tombe malade, qu’il ne s’alimente plus, qu’il dépérisse. Je me dis que j’allais tout faire pour que cela n’arrive pas, quitta à m’attirer ses foudres. Je pose mon regard sur lui, voir ses yeux rougies m’attriste tant… J’attends sa réponse, m’apprêtant mentalement, craignant qu’il ne me jette dehors, qu’il ne me chasse violemment alors que j’aurais déjà du le laisser seul…

[Hs: Rassure - toi, ta réponse est très bien. Donc No stress ^^ ! En plus, j'adore rp avec toi 83.]

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Mon regard si vide de sens, si tellement éteint, se balade dans les alentours de la pièce, parcourant sans bute, sans envie particulière, cette endroit que j'ai, sans doute vu, plus d'une centaine de fois. Je passais toujours autant, mes mains sur mon visage. Je me lève de mon lit, avant d'aller me coller le ventre contre l'appuie de fenêtre, et mes bras croiser contre mon torse. Mon regard qui regardait l'horizon au loin. Écoutant ce que me disait Min hyukie. Je soupirais d'un air agacée avant de revenir au près de lui, prendre a nouveau place entre ses bras. L'enlaçant d'un air terrifier mais a la fois rassurant.

- Mmh. Je... hm... Fais ce que tu veux.

C'était tout ce que je trouvais a dire, avant de nicher ma tête contre son cou, pleurant d'avantage et plus encore, contre sa peau mise a découvert, contre son cou, entre autre, et noyant egalement son épaule, a cause de mes larmes...

- C'est ma mère qui m'as ordonner de revenir... elle voulait être seule, et je lui obéis toujours... Ensuite, si je suis rentrer... c'est parce que pour moi, vous êtes ma seconde famille après la mienne. J'aurais pu aller chez mon meilleur ami... mais avec lui, c'est pas pareille. Vous comptez bien plus, même si je ne connais pas vraiment tous le monde et que la plus part m'évitent. Enfin pas toi, la preuve, tu es le premier a venir me réconforter, et tu peux pas savoir combien ca me touche, et a quelle point, ca me rassure. Ca prouve que je ne suis pas ce que je déteste... alors. [Hj : les fantômes XDDD!]

Puis, je le vois pleurer ou du moins, ca s'entend a sa voix, je relève ma tête avant de le regarder et de le reprendre contre moi, le réconfortant tout comme il l'essaye de le faire pour moi. J'ai toujours été très protecteur, un peu comme le grand frère du groupe. Et même mes problèmes, je prends soin des autres avant tous. Je m'agenouille sur mon lit, face a lui, avant de l'embrasser doucement sur le front avant de lui caresser les joues de mes mains.

- Tu en fais déjà assez, pour moi. Merci d'être la, Hyukie. C'est vraiment gentille de ta part de t'inquiéter comme ca, mais non merci, j'ai pas vraiment d'appétit.

En même temps, depuis que je suis arriver dans le groupe. j'avais déjà le malaise et la peur d'être a l'écart, et au fur et a mesure que les jours avancent, je me rends compte, qu'il n'y a que très peu de personnes avec qui j'ai des liens comme frère de coeur, jumeaux de coeur, élève de danse xD ? et un confident inséparable... et avec Hyukie... c'est plutôt mon confident, a la fois mon nours en peluche, distributeur de câlins et mon partenaire de connerie. Si il y a bien quelqu'un après Won Bin, enfin Winnie, avec qui je traine le plus souvent, c'est bien Hyukie... Bien que nos conversations restant courte, c'est toujours avec lui que j'aime parler et apprendre d'avantage des autres choses, ou même des autres pas de danse, venant de lui.

- Si je peux me permettre, Hyukie...tu sais que tu es quelqu'un qui compte beaucoup pour moi... et j'aimerais que tu sois mon confident... comme en ce moment... bien qu'on se parle pas souvent, mais quand on le fais, c'est toujours de manière très profonde, corrige - moi si je me trompe... mais c'est vrai, non ?

Je préfère changer de sujet, je n'aime pas le voir pleurer, surtout si c'est a cause de mon père, de mon problème familial...

[*tape l'incruste, parce que* mais si je gène dites-le, je supprime ça me dérangera pas ^^]

- Eeeh pleure pas Hooniiiie !! Tu m'as manqué !! e_e

[Tu dérange pas du tout XD ! Rassure - toi... ca fait même plaisir ^^"]

Sans y prendre garde, je me retrouve aplatit comme une crêpe sur le lit, avec Hei Hyukie sur moi, j'écarquille des paupieres avant de crier de surprise, pour essuyer arriver enfin, a sécher mes larmes, avant de repousser vainement le jeune homme, un peu plus loin de mon corps. Ce n'est pas que ca me dérange, bien au contraire... mais j'aime pas quand c'est fait par surprise. Mas rien a faire, il veut pas, donc je cherche pas plus loin. Je reste allonger sur mon lit, avec lui au dessus de moi, et regardant le plafond avant de soupirer longuement.

- C'est vrai ? tant que ca ? Pourtant je ne suis partit qu'une soirée... c'est pas comme si j'avais disparue depuis 4 ans, et que j'habitais dans un aquarium avec des poissons [hj:*sort xD*]

Je baisse la tête sur le coter, déglutissant un peu avant de me redresser avec lui, accrocher a moi, pire qu'un koala, avant d'inspirer lentement et lui dire d'une voix presque vide de sentiments.

- Si je suis partit hier soir, pendant la repet... c'est que... mon père est mort... Je ne vous l'avais pas dit, mais il était atteint d'un cancer inopérable... et il a succombé a la vie, dans la soirée, enfin hier soir... et voila pourquoi je suis partit... mais ma mère m'a renvoyer ici... elle voulait rester seul... et moi... pour éviter de faire les plus grosse connerie... j'me suis dis, autant revenir chez ma deuxieme famille, oui, parce que pour moi, vous en êtes une, même si j'ai du mal a parler avec plusieurs d'entre vous... j'essaye de faire ce que je peux pour me faire accepter... et pour éviter les conflits... j'ai bien conscience que des fois, je commets des erreurs... mais c'est surtout vous faire plaisir en premier, qui comptent pour moi... peu importe ce qui m'arrive, c'est vous d'abord, moi après...

Et la c'est trop, je me relève malgré le poids plus de Hei Chul, et je le repousse assez brutalement mais sans violence avant de sortir de ma chambre, et de venir au salon, m'installer sur le fauteuil, serrant l'oreiller contre moi, avant de pleurer a chaudes larmes comme avant. Totalement désemparer.

Invité

[HS : Je ne sais pas si tu voulais que le sujet soit terminé, après ta dernière réponse, je rajoute la mienne, et si tu souhaitais que le RP soit fini, dis-le moi, je supprimerai ^^']
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Je me suis vraiment senti coupable, de pleurer, de montrer mes larmes à Ji Hoon alors que c’était lui qui avait le plus besoin de pleurer et de réconfort. J’ai été surpris de le voir s’agenouiller pour venir déposer un baiser consolateur sur mon front, et caresser de ses mains mes joues… Il a accepté mes larmes, alors qu’il pleurait lui-même tellement fort…On ne peut pas en attendre moins de Ji Hoon, toujours si gentil…Il ne mérite vraiment pas ce qui lui arrive. J’ai secoué la tête en un signe négatif quand il s’est mit à dire que j’en avais fait assez, j’avais l’impression au contraire de ne pas faire les choses comme il fallait, de ne pas en avoir fait assez pour lui, mais je me fis un raison quand il refusa que je lui apporte quelque chose à manger…

Mon ami semblait plus calme et j’espérais sincèrement qu’il ne ravalait pas sa tristesse pour ne pas me faire de peine… Je lui répondis d’une voix douce, souriant pour appuyer mes dires et le rassurer :

- Mais oui, Hoonie, c’est vrai… Et tu comptes beaucoup pour moi. Si tu me considères comme ton confident, saches que je t’écouterai toujours avec attention, tu peux tout me dire. Si tu n’as envie de voir personne, ou que tu ne sais pas à qui parler, viens me voir, je resterai avec toi.

Je voulais qu’il comprenne que malgré la perte terrible qu’il vivait et la situation douloureuse dans laquelle il se trouvait, le désespoir, la dépression même se reflétant dans ses grands yeux humides, que je n’allais pas l’abandonner, qu’il faisait toujours parti du groupe, et que je lui offrirai, comme depuis que l’on se connaissait, toujours mon aide et mon attention.

Soudain, Hei Hyuk est apparu brusquement dans la chambre, accourant presque pour venir se coller contre Ji Hoon, le serrant fort contre lui, vêtu en tout et pour tout d’un caleçon et de chaussettes assortis, avant de s’exclamer, toujours aussi extraverti et fidèle à lui-même, que notre ami lui avait manqué. Je me suis juste permis un sourire triste, tout de même inquiet de l’état dans lequel devait se trouver Ji Hoon avec cette brusque arrivée chaleureuse, en voyant la lèvre du nouvel arrivant trembler, Hei Hyuk est d’un naturel particulièrement sensible… Mais il s’est soudain figé en rencontrant mon regard.

Et maintenant, je reste silencieux sur le lit, incertain quant à ce que je dois faire. Je voudrais faire passer dans mon regard que la situation est assez grave, faire comprendre à Hei Hyuk que Ji Hoon ne va pas bien, mais je ne sais ce qu'il parvient à capter dans monn regard. Hi Joon est immobilisé par Hei Hyuk, et je l’entends s’adresser à notre ami, et lui répondre. J’avale difficilement ma salive, en me rendant compte qu’il plaisante presque, d’une voix qui sonne amère à mes oreilles, comme pour dissimuler encore un peu les choses et sa tristesse à Hei Hyuk. Mais finalement il se redresse et raconte tout ce qu’il vient de me raconter quelque minutes plus tôt, tandis que j’appréhende la réaction de Hei Hyuk, le connaissant, je crains que ça ne soit un coup dur pour lui, et que la situation devienne délicate. J’apprends tout de même que le père de Ji Hoon avait contracté un cancer, et je reproche intérieurement au jeune homme qui me disait un peu plus tôt avoir voulu mourir aussi de ne pas nous en avoir parlé. On aurait pu l’aider à traverser cette épreuve… La tristesse et la fatigue semble l’avoir mené à bout, car il commence à sortir tout ce qu’il semblait avoir sur le cœur, à propos de ses relations aux seins du groupe, de son rôle. J’amorce un mouvement vers lui pour l’apaiser, voulant poser ma main sur son épaule, et lui faire comprendre par là que ce qu’il dit me touche. Mais il se relève brusquement, sans un mot de plus, et quitte le lit sans que je n’ai pu le retenir, avant de disparaître hors de la chambre.

Hei Hyuk semble aussi dépassé que moi, voir plus encore, et j’échange un regard avec lui, cherchant juste à le rassurer pour qu’il ne croie pas que cette réaction violente est de sa faute. Il ne pouvait pas savoir ce qui arrivait à Ji Hoon, maintenant orphelin de père, et je suis persuadé que la présence du jeune homme avait redonné un peu de baume au cœur à Ji Hoon. Je déclare à l’intention de mon ami, pressé d’aller retrouver Ji Hoon, heureusement aucune porte n’a claqué, il ne semble pas être sorti :

[A Hei Hyuk] - Hei Hyuk, il vaudrait peut-être mieux le suivre ?

Entendant des sanglots, je me relève pour descendre du lit et sors rapidement dans le couloir avant de me rendre dans le salon. La vision de Ji Hoon enfoncé dans le fauteuil, un oreiller pressé contre lui comme si cela le réconfortait, des larmes transparents coulant à floue sur ses joues encore rouge commence à m’être familière, et je baisse mon regard sur le sol, les yeux humides, incertain de ce que je dois faire. Hei Hyuk s’est manifesté, et j’en suis heureux et soulagé, mais est-ce qu’il ne vaut finalement pas mieux laisser notre ami seul, pour le moment, qu’il puisse exprimer en toute liberté sa douleur, et étancher sa peine… Devoir mettre au courant chacun des membres lui sera à chaque fois plus éprouvant et je ne sais pas quoi faire. J’hésite à le rejoindre… Je reste alors immobile, sur le palier du séjour, et je me tourne vers Hei Hyuk, lui demandant dans un chuchotement :

[A Hei Hyuk]- Est-ce que tu penses qu’il ne vaudrait pas mieux mettre au courant les autres, pour Ji Hoon et …la mort de son père ?

Je n’ose pas demander la permission de le faire à Ji Hoon, qui continue de pleurer, désemparé dans le fauteuil, et nos amis ne vont pas tarder à se lever pour prendre leur petit déjeuner…

[Hj: mdr mais tu peux répondre autant que tu veux... pour moi, un rp est finit quand y a plus rien a dire ou que personne ne sait plus quoi répondre. lol]

J'écoutais Minnie me parler, avec des mots venant du coeur. Ca me réconfortait, ca me touchais. Ca me donnait même l'envie de pleurer, mais d'une façon extrêmement sincère. Pour rien au monde, je ne retournerais en arrière. Si je perds mon père, c'est pour en échange, gagner une famille. Même si des fois, j'ai l'impression d'être a l'écart, je ne peux nier l'amitier aussi fort, et des fois distante, que j'epprouve pour chacun. On est pas l'un contre l'autre, on est tous souder les uns aux autres. Si un va mal, les autres sont toujours la pour le réconforter et ca a toujours été comme ca, depuis qu'on fait partit de ce groupe, qui maintenant, semble être plus qu'une famille, que tout autre chose. Toujours assis sur fauteuil, le coussin dans mes bras, je ne savais plus m'arrêter de pleurer. C'était comme si toute les peines du monde me prenait a l'instant, et me rendait encore plus vulnérable. Je ferme les paupieres avant de m'allonger sur le canapé, pour ensuite, après quelques temps écouler, me retrouver endormit sur le fauteuil. Mes larmes m'avaient épuiser, et du coup, je m'étais endormis. Même si, j'avais fermer les yeux, et que je semblais être au pays de Morphée. Cela n'empêchait pas le fait, que je pleurais encore. Comme si c'était un geste automatique, et que ca avait toujours fait partit de ma vie. Je ne rêvais pas, je ne cauchemardais pas. Je me reposais... en quelque sorte. A present, allonger sur le dos, le coussin contre moi, sur mon torse. Ma main pendant dans le vide, avec mon bracelet, alors que mon collier reposait sur mon cou. Avec cette même preuve d'amour dans mon pendentif. Les membres au complet, en photo a l'intérieur. Ma respiration paraissait aussi paisible que quand je suis calme et heureux. Par contre, mon corps semblait parcourue de léger frissons, et mon front se voyait devenir de plus en plus brulant. Comme si j'avais eu un coup de chaud, alors que je devais surement avoir de la fièvre... serait-je tomber malade ? Remarque, c'est toujours mauvais de trainer dehors le soir...

[ok alors on continue <333]

Devant moi le regard de Min Hyukie est étrange, pleins de larmes aussi mais tellement expressifs que je comprends rien, j'ai la sensation quand même que mon estomac me chatouille désagréablement, j'me sens coupable, mais de quoi ?! Eeeh c'est pas comme si j'avais casser un truc non ? e_e Hein ??!! J'suis un boulet éternel de toute façon, mais ils m'en veulent pas, ils m'acceptent comme ça non ?
Honnie a l'air content d'abord que je le colle et puis même s'il fait comme s'il voulait que je m'en aille en me poussant je reste collé moi, pire qu'une sangsue èé Mais d'un coup il me relève avec lui et je sens que quelque chose a changé, parler de poissons rouge ci jamais bon pour le moral de toute façon éé
Il parle comme un robot, je frissonne malgré moi. c'est trop injuste ce qu'il lui arrive, si j'avais su que c'était aussi grave je serais resté dans mon coin, je gâche toujours ce genre de moments il parait (comme la fois où j'ai fait foirer le mariage de ma sœur T.T). Il me fait peur à parler comme ça, je me sens pas bien du tout, des grosses larmes roulent sur mes joues. c'est quoi ce sentiment horrible qui me comprime le cœur et le corps avec ?!
Il s'en va, me jetant presque, cette fois je sais pourquoi j'ai encore plus mal. Un court instant j'ai eu atrocement peur qu'il me repousse plus fort, si peur que j'ai un hoquet de surprise. Mais Min Hyuk est là et je me concentre sur Ji Hoon. J'acquiesce difficilement à sa proposition. Après tout, on peut pas le laisser seul ne ?!
Il a perdu son père... si c'était moi je serais dans quel état ? O_o'

Je suis Min Hyuk à petits pas vers le salon d'où on entend les pleurs de Ji Hoon. Il me donne envie de le serrer encore très fort contre moi mais j'ai trop mal au coeur maintenant, par peur de me faire jeter encore, et s'il était violent cette fois ? Je frissonne à nouveau et agrippe mon coude de mon autre main.

* allez Hyukie t'es pas un gamin, même Minnie il est plus courageux que toi !! *

D'abord muet à la question de Min Hyuk je le regarde quand même en me pinçant les lèvres pour tenter de lui faire comprendre que j'ai trop mal au ventre pour prononcer le moindre mot. J'suis à deux doigts d'avoir envie de vomir, heureusement que j'ai encore rien mangé ! ça me rappelle soudain que les autres devraient pas tarder à avoir faim et se lever ! Ji Hoon pleure toujours et s'allonge doucement jusqu'à finalement dormir. Enfin je crois, y'a toujours des larmes sur ses joues et ça me fend toujours le cœur.

- Euh je sais pas... peut-être prévenir juste Shui-omma ? Ou Joo-appa ? Ils sauront quoi faire non ? e_e

J'ose pas vraiment regarder Min Hyuk dans les yeux, j'me sens faible de reporter la responsabilité sur Omma ou Appa alors que lui devrait pouvoir compter sur moi. Mais je n'arrive tout simplement pas à prendre une décision. J'avance quand même vers Ji Hoon, je veux essuyer ses larmes, il va avoir mal au visage après, je le sais par expérience ! J'attrape des mouchoirs d'une boite qui traine dans le salon et je m'accroupis pour lui passer doucement le tissu de papier sur les joues, les lèvres pincées par la concentration (l'air un peu débile XD).
Je fais un bond en arrière, ou presque. IL EST BRÛLANT !!!

- I.. Il.. il a de la fièvre Min Hyuk !!

Je déteste être malade, c'est horrible. Je ne supporte de voir les gens que j'aime être malade et même si je ne suis pas le meilleur ami de Ji Hoon au sein du groupe, j'ai soudain terriblement peur qu'il soit très très malade. Et il subit déjà assez comme ça ! Il faut qu'on prévienne le reste du groupe tout de suite. Et un médecin aussi. Je commence à paniquer, je le sens, j'ai la respiration plus courte et j'arrête pas de regarder dans tous les sens en me tordant les mains.

Invité

Attendant une réponse de la part de Hei Hyuk, je tourne mon regard vers lui. Je comprends en voyant l’expression de mon ami qu’il n’est pas en état de me répondre quoique ce soit. Comme je m’y attendais, voir Ji Hoon dans cet état doit le bouleverser, moi-même, je tente de garder mon sang froid au prix de maint effort… Hei Hyuk est pâle et je m’apprête à lui demander s’il va bien, même si j’imagine bien qu’il n’est pas au mieux de sa forme devant notre ami en larme dans le salon, mais le jeune homme répond soudain à ma question.

Je me rends compte à la fin de sa prise de parole qu’Hei Hyuk semble fuir mon regard, sur le coup je ne comprends pas bien pourquoi. Prévenir Shui Han ou notre leader est probablement une bonne idée, la meilleure chose à faire, avant d’alarmer tout le groupe, mais je comprends que mon ami se sent gêné d’insinuer par là qu’ils pourront mieux s’en occuper que nous… Peut-être se sent-il mal de décharger la responsabilité de la situation sur eux, alors je murmure à son attention, ne sachant même pas s’il m’entend tant son regard inquiet est fixé sur Ji Hoon :

- Tu as raison, Hei Hyuk, il faut le leur dire, dès qu’ils seront levés…

Je me tais, ne parvenant pas à trouver les mots pour le rassurer, pour le déculpabiliser. Les mettre au courant et attendre une aide de leur part n’est pas mal, ni faible ni lâche de notre part, seulement, plus on sera nombreux pour apporter notre soutien à Ji Hoon, mieux ça sera, sans aucun doute…
Pendant ce temps, Ji Hoon semble s’être endormis dans le canapé, et je ne peux m’empêcher de me demander « Quel sera son réveil, lorsqu’il se rendra compte que tout cela n’est pas un cauchemar ? » Mon estomac se tord, et j’ai l’impression que je ne pourrais plus rien avaler avant longtemps…
J’hésite à retourner vers les chambres pour aller réveiller Omma ou Joo Wan, le temps passé à attendre qu’ils se réveillent me paraît insurmontable, et je regarde Hei Hyuk s’approcher du canapé et prendre un mouchoir en papier avant de s’accroupir devant lui. Je comprends qu’il a l’intention d’essuyer les larmes qui inondent les joues de Ji Hoon, et je me retiens de lui dire de faire attention à ce qu’il ne se réveille pas… Je me sens mal de me rendre compte que mon ami sait déjà mieux s’y prendre que moi, il fait ce qu’il faut faire, alors que moi je tergiverse dans les hésitations et ne sais même pas comment m’occuper d’un ami… La fatigue du à la triste nouvelle de Ji Hoon et à son état critique me rend pessimiste et auto-dépréciateur, alors je secoue la tête et inspire profondément pour me donner du courage. Ce n’est pas le moment pour m’apitoyer sur ma personne !...

L’exclamation de Hei Hyuk brise le silence et, en le voyant s’agiter nerveusement, pris de panique, je me précipite vers lui et pose ma main sur son épaule, ancrant mon regard dans ses yeux affoler en effectuant une pression de ma main:

- Calmes-toi… Il a passé la nuit dehors, c’est normal. Si on s’en occupe maintenant, ça devrait passer, ne t’inquiète pas.

Je lui fais un sourire que j’espère rassurant, avant de m’accroupir à mon tour et de poser le dos de ma main sur le front de Ji Hoon, qui semble être parcouru de frisson. Il n’est pas encore en sueur, mais est bien brûlant… J’ôte ma main en une infime caresse avant de me relever et de déclarer en passant à côté d’Hei Hyuk :

- Je vais chercher une compresse. Il faudrait pouvoir évaluer sa température avant d’appeler le médecin, mais je ne sais même pas si on a un thermomètre…

Je me sens coupable de ne pas savoir ça, à vingt-ans, je ne suis vraiment pas responsable pour ne même pas savoir si on a une pharmacie… Je me dirige vers la cuisine, prend un une serviette de tissus sous l’évier pendant que je fais couler de l’eau. Puis je passe mon doigts sous le filet glacé, vérifiant s’il est assez froid, avant d’en imbiber le tissus, le pressant légèrement pour qu’il ne soit pas trop gorgé, et de trouver une bassine que je remplis également d’eau. Je reviens à grand pas dans le séjour, pose la bassine et un autre bout de tissus propre sur la table basse devant le canapé où est allongé Ji Hoo, et je dépose délicatement le torchon glacé sur le front de mon ami, avant de faire tremper l’autre tissus dans la bassine, de l’essorer et d’en parcourir légèrement le visage ainsi que le cou de Ji Hoo.

- C’est pour aider à faire baisser sa fièvre. Il faudrait passer ce bout de tissus régulièrement comme ça, et changer la compresse souvent pour qu’elle reste bien glacée. C’est tout ce que je peux faire pour l’instant.

J’espère que Hei Hyuk ne m’en voudra pas de faire si peu, mais je suis trop dépassé par les événements. Etre l'un des premiers et seul à découvrir que mon ami vient de perdre son père, une personne si importante, chère à son cœur, pour lui, le voir totalement effondré et maintenant fiévreux, je n’ai jamais eu à supporter autant de souffrance dans ma vie que ce matin-là… Je cesse de passer le tissus trempé sur sa peau, essuie son visage avec ma main, doucement, avant de me relever en soupirant et en passant le dos de ma main sur mon front, sous ma frange. J’espère juste que ce que je fais ne fera pas empirer les choses…

[ hop là ! ^^ J'espère que ça ira. ]

Non Shui Han n’était pas serein. Ni tranquille, ni calme ou tout autre synonyme de votre choix. Oh bien sûr il était bon acteur, et avait rassuré la plupart des autres membres du groupe avec de belles paroles. Des paroles telles que « Ji Hoon est quelqu’un de responsable. Il ne nous aurait pas abandonné comme ça. Surtout qu’il aime son métier. Il a sûrement une bonne raison pour être partit sans nous avoir prévenu ». Plusieurs membres se sont sentit mieux grâce à ses paroles, mais c’était sans savoir que sous son masque, la omma du groupe était presque paniquée. Bien sûr Ji Hoon devait avoir une bonne raison pour être partit en catimini. Mais justement ! Cela ne présageait rien de bon. Mais vraiment rien. Shui Han espérait tout de même que ce qui arrivait à Ji Hoon n’était pas trop grave... S’il savait.
La soirée s’était passée dans le calme, chose qui arrivait très rarement, voir jamais. Certains regardaient tranquillement la télévision, d’autres s’étaient enfermés dans leur chambre pour mettre à jour leur Cyworld ou simplement pour s’isoler. Enfin, quelque uns dont Shui Han faisait partit, discutaient dans la cuisine. Mais ce soir là tous les membres du groupe qui restaient à la villa s’étaient couchés tôt. Tous sauf Shui Han. Inquiet pour son ami, il avait prit la décision d’attendre son retour. Alors, après les avoir tous envoyés au lit avec un « demain matin il sera là vous verrez ! », le jeune chinois s’installa sur le sofa et ralluma la télé pour pouvoir rester éveillé.
A minuit, toujours pas de Ji Hoon à l’horizon. La omma qui regardait la rediffusion d’un drama sans intérêt jeta un œil à sa montre avant de soupirer. Est-ce qu’au moins il allait rentrer ? … A 3 heures et demi du matin la télévision était toujours allumée mais elle servait avant tout à briser le silence qui régnait dans le salon. Une émission sur l’économie de la Thaïlande raisonnait faiblement tandis que Shui Han fixait désespérément sa montre.

C’est à quatre heures qu’il finit par abandonner, éteignant l’appareil qui avait fonctionné toute la nuit avant de se diriger vers sa chambre. Très vite après s’être allongé, Shui Han s’endormit. Mais malheureusement pour lui, Morphée semblait vouloir s’amuser de lui. Tout comme Min Hyuk, le chinois fit des cauchemars, se retournant sans cesse dans son lit. Jusqu’à ce qu’il sursaute et finisse par se réveillé, une goutte de sueur roulant le long de sa colonne vertébrale, la respiration saccadée. Un cauchemar, tout ça n’était qu’un cauchemar. Ji Hoon n’était pas mort. Aucune voiture ne l'a percuté. N'est-ce pas? Tandis qu'il hémergeait, ses souvenirs lui revinrent en mémoire. Ji Hoon allait bien, il était simplement partit sans donner d'explications.
Tout à coup, des bruits parvinrent aux oreilles du jeune chinois. Des voix plutôt. Certains membres se seraient réveillés avant lui ? Impossible, Shui Han était l’un des plus matinaux, voir le plus matinal de tous. A moins que le fait qu’il se soit couché si tard lui ait joué un tour ? Plutôt que de rester dans son lit à se poser des questions, il finit par se lever, les cheveux en bataille, et les yeux légèrement rougis par le manque de sommeil, un vieux jogging noir lui servant de pyjama.

Arrivé dans le salon, Omma écarquilla les yeux et se retint de pousser un cri de surprise pour ne pas alerter les membres qui dormaient encore paisiblement. Quelques pas précipités, et voilà que Shui Han se retrouvait près des membres présents dans la pièce.

« Ji Hoon ! » Lâcha-t-il finalement en apercevant le triste état de son ami. De toute évidence, il était resté dehors toute la nuit et avait attrapé froid. Shui Han s'accroupit près de lui et l'observa quelques secondes. Plus que malade, Ji Hoon semblait fatigué et malheureux... Se retournant ensuite vers ses deux fils préférés (les chanceux XD), Shui Han se mit à chuchoter pour ne pas réveiller celui qui semblait s’être endormi.

« Que lui ait il arrivé ? Il.. Il vous a parlé ? »

[Je m'incruste aussi ! ^^]

Minuit, Joo Wan était dans son lit, les yeux grands ouverts, il ne pouvait pas dormir. Quelque chose de grave s'était passé plus tôt dans la journée et il n'arrivait pas à trouver une réponse plausible aux questions qu'il se posait. Alors qu'ils étaient tous à s'entrainer à la danse, Ji Hoon avait tout bonnement disparu sans laisser de traces. Mais le pire dans tout ça c'est qu'aucun des douze restant s'en était aperçu tout de suite ! Le leader n'avait pas compris, Ji Hoon était pourtant dans son élément avec la danse. En même temps, il ne le comprenait pas toujours. Depuis le début ils n'avaient jamais été très proches à vrai dire. Bien évidement ils se parlaient mais si l'on demandait à Joo Wan de raconter la vie de Ji Hoon et bien il ne saurait même pas quoi dire. C'était triste, très triste même. Ahhhhhhhhhhh le leader pesta un peu contre lui-même; il aurait dû faire plus attention à Ji Hoon ! M'enfin maintenant ce qui était fait était fait. Il ne savait même pas pourquoi dès le début ils n'avaient jamais eut des atomes crochus comme lui-même en avait avec certains. Bref ce n'était pas le moment de penser à cela, il y avait plus grave. La disparition d'un membre des YS13, ça il ne l'aurait jamais imaginé, même pas en rêve. Il espérait que dès son retour, Ji Hoon aurait une bonne explication à leur donner, que rien de profondément grave ne s'était passé et qu'au final ils se seraient tous inquiétés pour rien. Il valait mieux cela ! Du moins il l'espérait fortement.

Une heure après, ne trouvant toujours pas le sommeil, Joo Wan se leva et alla boire un verre d'eau à la cuisine. En passant devant les chambres de ses amis et collègues de travail, il n'entendit que le silence, un silence pesant. Est-ce qu'ils dormaient tous ? Ce n'est qu'en arrivant à proximité du salon qu'il entendit un léger bruit, il s'approcha doucement et découvrit Shui Han devant la télévision. Télévision qu'il ne regardait pas vraiment d'ailleurs, mais il en aurait fait tout autant. Il se souvint des paroles qu'il avait dites pour tous les rassurer. Parfois Joo Wan se demandait si Hannie ne ferait pas un meilleur leader que lui ! Il avait toujours les mots pour apaiser chacun d'entre eux et Wannie se reposait beaucoup sur lui parfois. Un jour il fallait qu'il le remercie vraiment pour cela. Il fit un pas pour rejoindre Shui Han, mais se ravisa à la dernière seconde. Qu'est-ce qu'ils feraient de plus à deux ? Rien. Joo Wan décida ne pas troubler Hannie plus qu'il ne l'était, alors il se dirigea vers la cuisine sans un bruit. Une fois dans celle-ci il but rapidement un verre d'eau fraiche puis regagna sa couche aussi silencieux qu'à son arrivée dans cette pièce. Et finalement, à cause de la fatigue le sommeil s'empara de lui et il sombra à deux heures du matin.

Tout à coup le leader fut réveillé en sursaut ! D'un bond il se redressa dans son lit et se frotta les yeux. Etait-ce le fruit de son imagination ou bien entendait-il des voix ? Il resta à écouter quelques minutes mais se rendit compte qu'il n'avait bel et bien pas rêvé. Il se leva vite fait et débarqua en trombe dans le salon découvrant ainsi Hei Hyuk, Min Hyuk, Shui Han, qui visiblement venait de se lever lui aussi et surtout... Ji Hoon qui était là, endormi sur le canapé, et tout fiévreux. Le leader les regarda à tour de rôle avant de lâcher :

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Le ton était inquiet. Peut-être même plus que la veille. Joo Wan attendit, la peur au ventre.

De mon coter, j'avais de plus en plus, la respiration saccadée, ma fièvre qui semblait vouloir lutter contre les attention de Min Hyukie. De temps a autres, je parvenais même a tousser un peu ou de vouloir rester sur le dos, mais c'était impossible ! Je me tournais trop souvent dans tout les sens. Je pouvais rêver de ce que je voulais... mais pour l'instant... j'avais droit au cauchemar. Des rires sombres et graves, voir même inquiétants, des phrases sans buts et sens précis. J'avais vraiment l'impression de perdre les pédales.

Au fond de moi, je savais que je n'étais pas seul, dans cette pièce... oui, bon, y a les membres qui viennent juste d'arriver qui sont au nombre de 4. Mais ce n'est pas de eux, que je parle. Mon appa~ est la, j'en suis même sur et certain. C'est lui qui se rapproche de moi, posant sa main fantomatique sur mon torse, effectuant une petite pression, presque pas du tout visible sur ce dernier, avant de m'embrasser le front. Comme il l'avait toujours fait avant. Quand il le pouvait encore. Ma fièvre avait disparu, et mon sommeil semblait paisible. Parfois, il y a des choses qu'on explique pas. Et cette fois, c'est bien le cas. Moi qui ai peur des fantômes, si je savais que mon père avait fait ca, pour m'apaiser, je crois que j'aurais été bon, pour l'hôpital psychiatrique.

Lentement, je rouvre les paupieres...les ouvrant et refermant aux cause de la clarté de la pièce, chose qui me faisait un peu mal aux yeux. J'inspire profondément avant de m'etirer pour ensuite croiser le regard de 4 personnes. Lorsque je me redresse, j'aperçois un tissu sur mon front, qui tombe sur mes jambes. Je déglutit un peu avant de baisser le regard. Portant mes mains a mon visage avant de remarquer que mes joues semblait irriter, vu le nombre de fois ou j'avais passer mes mains pour les essuyer. Je voulais ouvrir les lèvres pour parler... mais c'était comme si j'avais perdu tout envie, tout espoir de le faire.

Je pose mes mains de part et d'autre de mon corps encore un peu endormis, avant de me relever, perdant un peu l'équilibre. Pour ensuite retomber assis, et finalement, je me rallongeais... portant mes mains a ma tête, grimaçant longuement avant de grogner légèrement. Je levais doucement ma tête vers Omma, Appa, mon jum' de coeur et mon nouveau confident. Soupirant un peu avant de tourner sur le coter, mettant mes mains jointes sous la joue qui était contre le canapé. Refermant mes paupieres sans prendre la peine de parler. Je me doutais de la raison de leurs présence dans la pièce, mais je n'osais plus parler... J'en avais plus l'envie, j'en avais même plus le courage... J'étais comme perdu. Je rouvre mes paupieres en reniflant, essuyant mes joues qui me faisaient un peu mal. Respirant plus consciencieusement qu'avant, d'un air a la fois calme, mais tellement triste aussi.

* Je panique, je panique, je sais que je panique, je sais que je dois pas et je panique encore plus parce que je peux pas m'arrêter de paniquer !! En même temps je.. *

La main de Min Hyuk se pose sur son épaule et ses pensée s'arrêtent de tourbillonner. Ça va mieux. Hyukie ne panique plus, il regarde intensément son cadet lui parler, le calmer. À la fin de la déclaration de Minnie, il respire à nouveau. Difficilement mais ça va mieux. Il l'écoute attentivement et cela apaise les battements de son cœur. Il se pince les lèvres en acquiesçant et suit son ami des yeux. Il observe chacun de ses gestes tout en jetant un œil à Ji Hoon toutes les cinq secondes. Il ne panique plus mais il est toujours inquiet, c'est plus fort que lui. Et puis il se sent invariablement coupable d'être si irresponsable. Pourtant il sait que ça ira mieux quand la situation se sera calmée, que Omma et Appa seront là, il a besoin d'être sous la responsabilité de quelqu'un.
Zuizui regarde son camarade faire et prie pour que les autres se lèvent bientôt parce qu'il a absolument pas le courage ni d'aller les réveiller ni d'appeler un médecin. Min Hyuk est optimiste non ? Alors ça ira. Non ? Et puis tant pis pour le thermomètre, Hei Hyuk a beau chercher dans sa tête, il ne trouve pas trace d'un quelconque appareil de cette espèce dans la villa. Dure la vie de star insouciante mêlée d'un gamin quasi-naïf.

- C'est... c'est très bien tu sais. M... merci.

Hyukie ne sait pas très bien quoi dire mais il a réussi à parler. C'est un peu comme s'il découvrait le sens de ses paroles après les avoir prononcées mais après ça, il a la sensation que ça fait du bien à Min Hyuk. Il se rend compte que son cadet n'est pas dans un très bon état non plus. Vivement que...

* Omma ? Oo *

Nécessaire en pensée voici la "maman" du groupe qui arrive comme par enchantement dans le salon. Choqué(e) visiblement par la situation, Shui Han se précipite vers eux, ou plutôt vers Ji Hoon. Hyukie Zuizui le soupçonne à en remarquant ses cernes de ne presque pas avoir dormi, de s'être énormément inquiété. Certes pas pour rien, mais probablement bien plus que lui-même. Malgré tout le pauvre danseur a un ÉNORME besoin d'être rassuré. Au lieu de répondre à sa Omma d'adoption il se colle soudain à lui, son visage contre son torse recouvrant ce cœur fragile qu'il a apprit à aimer autant que les autres voir même plus, l'entourant de ses bras fins. Les larmes coulent, mais Hei Hyuk s'en veut à peine a-t-il accompli son geste. C'est tellement irresponsable de sa part, tellement. Il renifle en tentant de ne pas trop faire de bruit et cligne plusieurs fois des yeux dans le but de détacher les larmes de ses cils avant de se rendre compte qu'il peut simplement lâcher Shui Han et s'essuyer de ses mains. Il le fait en s'écartant, tout penaud, assis à genoux sur ses pieds.

- Mi... mianhae Omma... Hoonnie-

Hei Hyuk n'a pas le temps d'entamer sa pitoyable phrase qui lui arrache pourtant la gorge rien que d'y penser que le leader, Joo Wan, entre soudainement dans le salon à son tour. C'est le défilé tout à coup ou quoi ? Oo

- Appa !

Le jeune homme esquisse un mouvement pour se lever mais il n'a vraiment plus aucun courage, et toujours une furieuse envie de pleurer, de se réveiller en sueur dans son lit, de plaisanter au petit-déjeuner avec les autres sur ce stupide cauchemar. Pourtant c'est là. Et Ji Hoon semble subitement aller mieux, même se réveiller alors qu'il, et probablement les autres aussi, ne s'y attendait pas. Il ouvre les yeux sous ceux ébahis de Hei Hyuk. Il s'assoit, laissant tomber le tissus que Min Hyuk avait posé sur son front. Toute cette scène semble irréelle, Zuizui n'arrive pas a y croire, à trouver quoique ce soit de tangible. Puis Ji Hoon tente de parler et se ravise. Lorsqu'il tente de se lever Hei Hyuk est bien plus rapide et pose à peine ses mains sur les bras de son ami avant que celui-ci ne retombe. La peur soudaine qu'il ne se blesse paralyse le jeune danseur cirquophile et il se laisse à son tour tomber sur le sol mais sans bruit. Malgré tout il entend con petit cœur d'enfant se fissurer, ça fait si mal !!
Hei Hyuk a besoin d'enlacer Ji Hoon, mais il n'ose pas, parce qu'il s'est déjà fait repousser, parce qu'après tout il ne le comprend pas. Cette frustration le blesse, néanmoins il n'en veut pas à son ami, à cause du regard qu'il lui tend. Hyukie non plus, à l'époque de l'arrestation de son oncle, ne voulait pas des gens qui le serraient si fort dans leurs bras qu'il les aurait bien repoussé sans ménagement s'il n'était pas si gentil. Quelque part il comprend. Mais il souffre, et ne sait pas quoi dire.

[hrp : j'ai essayé de pas faire trop long pour pas surcharger la personne qui est avant moi et qui devra répondre à 4 rp ^^ et désolée, sur une grande partie j'ai un peu bu alors c'est bizarre, hésitez pas à me demander par mp si vous saisissez pas un truc que j'ai écrit =) ]