Tout commence par un café | PV Pr. Go Yong In

Samedi – vers 8h35

Caché sous un journal du Korea Times, au fond du café collé à l'une des baie vitrée, Won Bin espionnait discrètement la vie qui se déroulait dans les rues du centre ville séoulien. Jouant le rôle parfait de l'homme d'affaire se tenant au courant des nouvelles de son pays et de ceux qui l'entoure, le jeune idole n'en était véritablement pas un. Ne comprenant que les stricts mots de base concernant l'anglais, comment voulez-vous qu'il soit attentif à sa lecture quand tout était écrit avec la langue de Shakespeare.
Le jeune homme avait été fort matinal et surtout de bonne humeur, ce fut sans doute ces raisons mais aussi son envie de liberté qui le poussa à débarquer en ville tel un inconnu. Voulant jouer au mec traditionnel, il s'habilla de manière classe. C'est donc vêtu d'une chemise blanche surmonté d'un blason gris, un pantalon noir et des converses assortit à son boléro que le garçon quitta le quartier riche où il résidait pour s'aventurer en plein cœur de la capital.
L'heure matinal avait également été pour éviter tout invasion. Il savait son visage ainsi que celui des autres YS13 placardés sur les arrêts de bus ou même diffusé sur les écrans géant des haut immeubles et centre commerciaux qui trônait dans les rues coréennes, donc impossible d'être sur de ne pas être reconnu. D'où la stratégie de mettre les pieds dehors, comme monsieur « tout le monde » , à une heure si matinal, pendant ce moment si propice pour dormir, il évitait donc d'être reconnu par une horde de groupies qui lui ruinerait sans doute son envie de passer incognito et de boire comme beaucoup un café avant d'aller au travail.
Comme il s'en doutait, les seuls personnes qui traversaient les pavés de la grande place du centre ville étaient ceux qu'on aime surnommé les BUSINESS. Tout ceux qu'on pouvait croiser était des gens qui travaillait dans un bureau entre tant d'autre, qui avait une pause déjeuner qui se résumait à quelques minutes et qui trimballer dans leurs mallettes de cuir leur bouleau. Ces gens le faisait rire, toujours préssés, leur vie se résumait au mot STRESS et leur dicton ne pouvait être que «  Le temps c'est de l'argent ». Beaucoup enviait leur place dans ces hauts building mais si ils savaient qu'à cause d'une petite négligence, ces gens là peuvent très vite perdre leurs place et être aussi rapidement remplacé … Ces gens là donnent bien plus qu'ils ne reçoivent … Un peu comme lui et ses amis.
Baissant légèrement la tête, sa vue devenue flou et son sens perdit tout importance, son cerveau venait de prendre le dessus. Une bataille venait de se déclarer et se dérouler dans sa petite tete brune. Certes il recevait beaucoup de ses fans, cette amour inconditionnelle qui en amène souvent à la folie mais matériellement ? Nous il ne parlait pas de ces cadeaux que le groupe gardait en partie mais de son salaire à la fin du mois. Il avait lu une fois dans un journal tel que celui qu'il tenait dans ses mains que leur paye était celle d'un ouvrier américain … Déconcernant nan mais si réaliste ! Voilà d'où venait son impression de donner bien plus de lui même que de recevoir mais une chose était sur, jamais il n'échangerais sa place. Ses fans, la popularité oui tout cela lui manquerait tellement et pourtant il enviait souvent les jeunes hommes de son âge qui d'après lui gouter à la réelle liberté.

Assis sur cette banquette rectangulaire, Won Bin reprit contrôle de ses pensées grâce à le bruit aigus de cette sonnette qui annonçait que la porte venait de bouger. Discrètement il baissa son journal par curiosité de savoir ce qu'il venait de se passer. Il aperçut donc un homme sortant et une femme y entrant. Raaa les femmes, l'une des plus belles passions du jeune métissé et celle là était plutôt jolie à regarder. Bien que commune, quelques choses qui pourrait faire croire que la jeune femme était du genre surprenante ressortit de son visage. Won Bin la fixa, jusqu'à ce qu'elle s'assoit à une table, qu'elle extirpe avec toute la grâce possible ses gants de ses doigts. Un sourire vint se montrer quand le garçon eut la réflexion que cette scène pourrait être digne d'un film à l'époque Charleston.

HS: Je trouve mon style d'écriture un peu spécial sur ce poste, désolé :S

Sans doute était pire au fait de devoir se lever tôt un jour où je n'avais pas cours le matin, le fait d'être brutalement réveillée par le bruit des perceuses, des voix graves et vulgaires des ouvriers s'affairant dans la cage d'escaliers à rénover les conduits électriques de mon immeuble. Enfin cette surprise et ce réveil tout sauf agréable était sans doute ma faute vu que je n'avais pas prêté attention aux différentes notes que la concierge laissait dans les boîtes aux lettres, ça m'apprendra tiens.

Le pire à cela était que le vacarme qui m'avait tiré du sommeil ne cessait pas. Alors que je prenais ma douche, les sons brutaux des outils qui s'entrechoquent, étaient toujours bien présents, et lorsque j'enfilai un jean déchiré de façon savamment étudié, et un large T-shirt blanc, je pouvais toujours les entendre bien distinctement, trop distinctement même. Je savais que ces braves ouvriers ne faisaient que leur travail, mais il n'empêche qu'une migraine commençait à battre à mes tempes, il devenait urgent pour moi de sortir, tant pis pour ma matinée de repos, tant pis pour le froid.

Après avoir enfilé un manteau gris que j'adorais et qui me tenait particulièrement chaud, et une paire de chaussures (à laquelle j'aurais du réfléchir plus longtemps au moment de choisir), avoir passé mes gants, et pris mon sac contenant principalement mon portefeuille, mon téléphone et une pochette de devoir que j'avais à corrigé, je me sorti de cet immeuble que je maudissais à cet instant précis, ne saluant ni les ouvriers, ni la concierge qui pourtant m'avait gratifié d'un sourire chaleureux. J'étais bien trop agacée par un tel démarrage de journée pour me montrer aimable, quel caractère me direz vous, oui et à trente ans, je ne pense pas être prête de changer.

J'étais allée jusqu'au centre à pieds, jusque là rien de bien impressionnant, mais je n'avais pas fait le meilleur choix quant à mes chaussures, et bien que le centre n'était pas si loin de chez moi je regrettais de ne pas avoir prit le métro, ou avoir tout simplement mit d'autres chaussures. Mais bon j'étais maintenant arrivée dans le nerf de Séoul, là où l'effervescence des hommes pressés vous saute à la gorge et où l'envie à votre tour de marcher vite et de bousculer les gens vous prend, juste parce que cette agitation est presque contagieuse.

Lorsque je me fis bousculer une énième fois, je capitulai et renonçai à accéder au café que j'envisageais depuis que j'avais quitté mon appartement le ventre vide, et je rentrai dans un des cafés les plus proches. Alors que je rentrai un homme sorti sans m'adresser un regard, je l'ignorai également et allai m'asseoir à une table ni trop proche, ni trop loin de l'entrée, et qui me permettait de voir et d'être vue de presque tout le café. Si j'aimais observé les gens, j'aimais encore plus être regardée, et je dois bien avouer que là j'étais servie puisque je sentis immédiatement le regard de quelqu'un sur moi, comme si j'avais acquis un sixième sens pour sentir les regards au fil des ans. J'ôtai mes gants en essayant de l'apercevoir d'abord discrètement. Mais je ne suis pas réellement douée pour la discrétion, je fini donc par le fixer à mon tour. J'haussai un sourcil alors que ma mémoire tentait de se souvenir où j'avais déjà aperçu ce visage, car oui il me semblait familier, mais je ne percutai pas qu'il s'agissait d'un de ces garçons de ce groupe de musique dont les visages étaient partout sur les murs et les panneaux dans les rues. Donc toujours dans le flou, je notais cependant qu'il était très bien fait de sa personne, plutôt bien apprêté et que quelque chose d'intrigant, dirais-je, se dégageait de lui, bref tout ce qu'il faut pour éveiller mon intérêt.

Le serveur vint prendre ma commande, et en lui répondant que je prendrais un cappuccino et une de ces pâtisseries au chocolat qui était à la vitrine du comptoir, je ne levais pas les yeux une seule fois vers lui, ne regardant que l'Inconnu qui me fixai en retour. Je daignai néanmoins accordé un regard vers le serveur lorsque celui-ci s'inclina et reparti, j'en profitai immédiatement pour reporter mon attention sur cette personne intrigante, je fini par arrêter de jouer celle qui regarde sans vergogne et adressa un sourire à la base innocent, mais en fait savamment étudié au jeune homme, ignorant une différence d'âge certaine entre lui et moi, cela ne m'a jamais arrêté. Qui serait le premier à se déplacer ?

HS. J'aime beaucoup comme tu écris tu sais *w*

Le jeune Choi habitait bien heureusement dans un quartier calme, se faire réveiller par des perceuses ou tout autres chahut provenant de la rue avait don de l'énerver et voir le jeune homme contrarié pendant tout le long de la journée. Il n'aimait pas non plus se voir réveiller par une personne, sans doute le fait que se voir donner des ordres est fort désagréable pour lui, d'où le lien. Il avait besoin de repos, lui le savait autant que ses amis alors quand il pouvait en profiter c'était jusqu'au bout et donc jusqu'à ses petits yeux daignent s'ouvrir par eux même.
C'était assez rare de le voir matinal, sauf biensûr pendant la semaine où les cours l'y obliger mais pendant ces deux petits jours de repos, le jeune homme restait bien souvent sur sa couette jusque 10h30 – 11h … ouai elle est dur la vie !
Il était encore plus rare de le voir dehors de si bon matin et d'autant plus en cette période de froid.
Nous étions en plein hiver, un vent glacial offrit un ton rosé aux joues du garçon alors qu'il se dirigeait vers l'arrêt de bus. Oui aujourd'hui le garçon avait envie d'une journée banal mais surtout de ne pas se fouler. C'est comme cela qu'il décida de laisser sa voiture au garage et de prendre le bus. Il ne regretta pas le moins du monde son geste quand il vit des travaux et routes barrés vers le centre ville. Il aurait peiné à trouver une place, se garer et sa zen attitude se serait envoler en une flambé de minutes … Le seul inconvénient était la grandeur du bus: trop petit ou alors le nombre de personne qui arrivent à s'engouffrés dedans, voyez cela comme vous voulez. Le jeune idol ne prenais que rarement les transports en commun, le plus souvent il allait et venait dans des endroits accompagnés de ses amis donc voitures oblige … C'était assez impressionnant de voir tout ces bureaucrates aller en bus à leur travail, enfin en y réfléchissant eux aussi s'éviter le problème du créneaux et de place de parking. Pendant son long voyage, il se vit assis à coter de multiples personnalités. Tout d'abord une vieille dame avec son cabas à roulette qui gênait tout le monde, puis un homme d'apparence commune, en costume, se tenant droit et le regard ne divaguant sur rien d'autre que ce qu'il se passait en face de lui, comme une statut puis une adolescente d'une tenue des plus coloré et vulgaire, mâchant son chewing-gum comme une vache rumine de l'herbe. C'est en voyant tout ce monde autour de lui qu'il se sentit presque normal mais tellement en danger. Il s'imagina le chahut que cela provoquerait si son identité était mise à découvert … Ce fut sans doute pour cela qu'il enfonça son visage un peu plus dans son écharpe qu'elle ne l'était déjà. Un coup d'œil vers sa voisine et il comprit que ce ne serait sans doute pas à cause d'elle qu'il se ferait repérer, bien trop occuper à se limer les ongles et à secouer la tête au rythme de la musique émanant très fortement de son mp3. A part cette ambiance sonore, le calme régnait, personne ne parlait, on ne pouvait entendre que des toussotements toutes les 5 minutes de ces gens malades mais dont un jour de repos à se remettre sur pied est inconcevable aux risques de ne pas pouvoir boucler les fins de mois ou pire de voir sa place désigné à un autre. La vie Séoulienne était affolante, presque injuste quand on ne vient pas d'un monde comme celui-ci et Won Bin s'en rendit compte quand le bus arriva à l'arret de l'entrée du centre ville. L'affolement oui c'était bien cela, les gens se poussaient pour passer le premier, peur peut-être de ne pas arriver à l'heure au boulot. Presque cloué par ce qu'il se passait sous ses yeux, le jeune métissé revit un épisode des premiers jours de soldes ou alors celui d'une ouverture de barrière lors d'un concert. Le garçon descendit alors de son siege quand le passage fut plus fluide et contrairement à certaines personnes, lui ne sortit pas avec un mal de bras parce qu'il s'était fait pousser contre les portes ou autres choses.

Malheureusement rien ne fut plus calme à l'extérieur, tel une fourmilière, la population venait d'accroitre sa vitesse de marche quand 8 coups se firent entendre de l'horloge de la mairie. C'était à ce moment chacun pour sa peau, les gens n'hésitaient pas à vous pousser si vous étiez dans leurs passages.
Le jeune homme eut la soudaine impression d'avoir vécu dans un autre monde depuis tout ce temps, en vérité il ne connaissait pas la vie des gens qui l'entourait et le faisait vivre, ce qui le mit fort mal à l'aise. Puis en marchant cette impression le quitta, laissant place à celle de faim. Ba ouai le babo avait quitter ses appartements sans prendre la peine de grignoter un trucs. Tant pis, il mangerait mieux ce soir …. Et puis non ! C'est ces mots qui résonnèrent dans sa petite tête brune et qui l'entraina à pousser la porte du premier café à sa portée.

Première chose qu'il sentit ce fut la chaleur du commerce, puis cette bonne odeur de thé mélangé à celui du café ainsi qu'aux viennoiseries. Pas moyens de résister pour ce ventre sur patte qui alla s'asseoir au fond de l'établissement, à la table collé à la fenêtre. Doucement il déplia le journal local qu'il avait pris au passage sur une table non occupé alors que sa boisson chaude vint atterrir près de lui accompagné de quelques mots du serveur. Won Bin lui adressa un sourire et replongea sa tête sur un article parlant de bourse, ba ouai il avait pas non plus choisis le type de journal. Très peu intéressé par le sujet,. Il releva légèrement sa tête quand la sonnette se fit entendre et attira sa curiosité.

Won Bin la fixa, il ne put s'empêcher. Comment faire autrement quand la dame est aussi captivante que celle-ci. Elle avait de la classe, de la prestance et de la fierté dans sa manière … Chose qui le convaincu quand il vit son regard dessiné par du maquillage se poser sur sa personne et y rester. Petite joueuse ! Won Bin était obstiné au point de garder ses yeux amande sur la belle créature en face de lui tout en portant à ses lèvres rosés sa tasse de café pour ensuite exprimer une de ses grimaces après savoir bruler la langue. Délicatement il prit le crémier avec ses petits doigts pour y verser du lait, histoire de le refroidir et de le détendre un peu, puis y introduisit du sucre.
Légèrement gêné du spectacle qu'il venait d'offrir à une merveilleuse inconnue, le jeune Choi releva la tête, et haussa les épaules avec un sourire comme pour dire que cela arrivait à tout le monde. Il savait très bien qu'elle n'avait pas perdu une miette de cette jolie gaffe.

Entre deux regards avec le jeune homme que je m'amusais à fixer et qui me regardait en retour, j'ôtais mon manteau gris qui me couvrait les épaules, pour révéler ma stature plutôt fine, mes épaules frêles et un décolleté légèrement décolleté sans pour autant "révéler la marchandise" si je puis dire. Une fois chose faite je reportais mon regard sur le jeune homme qui avait retenu mon attention à mon entrée dans le café. Nos yeux se fixaient et je regardai le jeune asiatique porter sa tasse de café brûlante à ses lèvres, le liquide fumant lui brûla apparemment la langue au vue de sa réaction et de la grimace qu'il fit en reposant sa tasse sur la table. Je ne pu m'empêcher de sourire en le regardant s'agiter à mettre du lait et du sucre pour refroidir le tout. Au lieu d'être ridicule je trouvais cette scène vraiment amusante, et le jeune homme ne devint pas moins intriguant à mes yeux.

Entre temps le serveur vint me déposer mon cappuccino et la pâtisserie au chocolat que j'avais commandé, je remerciai l'homme plutôt jeune d'un signe de tête. Je pris la tasse entre mes mains pour sentir sa chaleur réchauffer mes paumes alors que je regardai le jeune homme qui depuis le début m'intéressait, il me sourit d'un air de s'excuser de cette erreur humaine et je lui souris en retour d'un sourire complice tout en fronçant le nez dans une moue amusée.

Quand ce fut mon tour de boire, je fis bien attention à ce que ma boisson ne sois plus aussi fumante que lorsque l'on me l'avait apporté, et je fixai celui que j'avais déjà rebaptisé "mon Inconnu" dans ma tête, alors que je soufflai sur mon breuvage, en quelque sorte je lui montrai l'exemple à suivre, tout cela en ayant l'œil rieur évidemment. Je reposais le mug qui avait l'air énorme dans mes mains de petites tailles avant de regarder la pâtisserie que j'avais commandé. Elle était énorme et connaissant mon appétit plutôt légère à cette heure je savais ne pas en finir plus de la moitié. Je jetai un coup d'œil à l'Inconnu avant de finalement me décider.

Je mis rapidement mes gants dans mon sac, que je passai à mon bras, avant de poser mon manteau sur mon avant bras, je mis dans cette main l'assiette en carton contenant ce-colosse-au-chocolat comme j'avais décidé de l'appeler, et de ma main libre prit ma boisson avant de me diriger vers le jeune homme. Je me remerciai d'avoir de l'assurance, et j'allai m'asseoir en face de lui sur une chaise. J'aurais pu opter de m'asseoir à côté de lui sur la petite banquette, mais j'avais envie de voir son regard alors que peut être nous entamerions une discussion. J'avais toujours en tête le fait que le visage de mon vis à vis ne m'était pas étranger, et cette idée me revenait à l'esprit comme une mouche que l'on s'obstine à chasser l'été. Je me lançai à l'eau alors qu'il me regardait en haussant un sourcil, sans doute attendait il la suite des évènements. Il était l'heure pour moi d'en savoir plus sur cet intriguant-mais-non-moins-charmant-inconnu, je lui tendis donc un sourire pour amorcer la chose.

" - J'ai cherché des façons subtiles pour venir m'asseoir ici, quoique ce soit qui paraisse un peu moins brut que le fait que nos quelques sourires échangés m'aient intrigué, mais je n'ai pas trouvé. Je me permets donc de m'inviter à votre table, j'espère que cela ne vous dérange pas ?"

Sans vraiment attendre sa réponse je posai mon mug, l'assiette, et mis en place mon sac et mon manteau sur le dossier de la chaise que j'occupais à présent. Je souris au jeune homme en face de moi en poussant légèrement l'assiette, contenant la pâtisserie que je jugeais énorme en face de moi, gracieusement du bout des doigts.

" - Et puis il y a cette pâtisserie qui bien qu'appétissante me semble interminable, et n'aimant pas gaspiller il me faudra un peu d'aide pour la terminer."

Je lui souris malicieusement en évoquant son petit accident quelques instants plus tôt.

" - Et qui sait, le chocolat apaisera peut être votre langue, cela doit encore brûler pas vrai ?"

Je croisai mes jambes élégamment, et plaçai ma main sous mon menton, le coude légèrement appuyé sur la table, en contemplant le visage du jeune homme en face de moi, me permettant de le détailler sans retenue. Son visage bien que rond avait quelque chose d'enfantin mais extrêmement masculin à la fois, peut être ses yeux très surs d'eux et bridé ni trop ni pas assez à mon goût. Son nez était rond et sa bouche pleine, bref il était très bien fait de sa personne, et j'espérais qu'il avait autant d'esprit que de charme physique, cela rendrait ma matinée tellement plus intéressante !