Oppa ... Sarang Hae .. (Yoo Him Oppa) TERMINE

La lumière qui émanait de mon ordinateur me brûlait les yeux, tant je me concentrais sur les pixel, les contrastes et la saturations des photos que j'étais actuellement en train de retoucher. Tant et si bien, que j'avais du me résoudre à mettre mes lunettes pour ne plus ressentir ce picotement désagréable aussi vivement. En quelques manœuvres habiles, je sauvegardai la nouvelle photo que je venais d'améliorer, et pressai la touche pour voir apparaître la suivante. Je souris en voyant apparaître le cliché sur lequel on pouvait voir des pâtisseries en vitrine, je souris non pas par gourmandise, mais parce que je les avais acheté un soir pour Ahn Hae et moi, nous n'avions rien à fêter en particulier, je voulais juste passer un moment "sucré" avec ma sœur.[La dire photo https://2img.net/r/ihimizer/img684/4975/tumblrky0ea5xqdx1qzeoim.jpg] Mais mon humeur changea soudain, et je poussai un soupir attristé. Ma sœur me laissait depuis quelques semaines dans un silence que je ne parvenais pas à comprendre, ni à briser. Peu importe par quel moyen je tentais de l'atteindre elle ne répondait pas, et nous ne nous croisions même pas, elle partant avant que je ne me réveille, et revenant souvent tard, et son départ en stage sportif n'avait pas arrangé les choses. J'aurais voulu comprendre... Poussant un nouveau soupir, je me levai de ma chaise et étirait mon dos endolori d'être si longtemps resté assis en face de mon ordinateur.

Je me dirigeai vers la cuisine dans le but de me faire un café, puis avisant l'heure si tardive, j'optai plutôt pour préparer le repas. En général je préparais pour moi, et en mettais de côté au four micro onde pour ma sœur. Elle mangeait ce qu'elle voulait, et jetait le reste. Je sortis donc la poêle, des légumes, des nouilles et un peu de viande, optant pour la facilité que représentaient les nouilles sautées. Une fois le tout sorti je m'étais stoppé dans mon mouvement et j'avais fixé le ciel, j'ignorais qu'à ce moment ma petite sœur faisait plus ou moins pareil. Je fixais l'immensité noire et teintée de blanc qu'était le ciel, je me souviens que petite, Ahn Hae croyait que lorsqu'une étoile s'éteignait, c'est parce que son ampoule avait claquée, et elle me demandait souvent si je savais qui changerait cette ampoule.

Je sortis de ma rêverie et commença ma préparation, j'entendis dans ma chambre mon téléphone sonner, m'indiquant qu'un message venait d'arriver, je finis donc ce que j'étais en train de faire, soit éplucher et couper les légumes avant d'aller le lire.Une fois dans ma chambre, le portable en main, je fus extrêmement surpris de l'expéditeur, en effet voir apparaître "Ahn Hae ~" sur mon écran, n'était pas arrivé depuis quelques semaines, cela me fit énormément plaisir, et peur à la fois. Je lus son message, il n'y avait rien d'alarmant, mais ne pu m'empêcher d'être inquiété. Pourquoi si soudainement alors qu'elle pouvait venir à la maison, pourquoi sur le toit de l'université, si tard ? Je fronçai mes sourcils derrière mes lunettes, au dessus de pull gris foncé, j'enfilai dans la précipitation un gilet en laine noir, très épais pour affronter le froid, et ne trouvant pas mon écharpe, renonçai à la mettre et prit la direction de la sortie, enfilant mes chaussures et enfonçant dans ma poche mon téléphone portable, laissant tout en plan pour aller retrouver ma cadette.

Dans le métro qui m'emmenait à elle je répondis à son message.


Puis j'attendis que le métro me mène à bon port. Le campus avait un aspect particulier la nuit, comme un autre monde, une description sombre sortie d'un livre fantastique, oui il y avait ce quelque chose de surréaliste à l'université la nuit. J'empruntai les escaliers qui me menaient jusqu'au toi, et y trouvai le petit bout de femme qu'était devenue Ahn Hae. Je l'avais toujours vu comme quelqu'un de plutôt fort, mais ce soir, de la voir toute recroquevillée sur elle même, je revis le visage de cette petite fille au visage rond et à l'imagination débordante qui me demandait comment rallumer une étoile. J'oubliai même ma rancœur que j'avais plus ou moins ressenti avec son silence. Je restai néanmoins en retrait en regardant ma petite sœur qui se levait en avisant ma présence, pas parce que j'étais en colère, mais pour lui laisser de l'espace, c'est peut être ce qu'elle avait cherché non ?

" - Ahn Hae ah... Tout va bien ? Pourquoi me donner rendez vous ici, tu aurais du rentrer chez nous, tu vas prendre froid ici."

Chassez le grand frère inquiet, il revient au galop. Je fis un pas en sa direction, et plaçai mes mains sur chacun de des bras, plantant mon regard dans le sien, il y avait quelques chose dans ses yeux que je n'interprétait pas. Je frictionnai ses bras de mes mains pour la réchauffer, souriant tristement.

" - Tu vois, tu es gelée."

Je ne sais pas pourquoi je sentais que quelque chose n'allait pas, et je me sentais noué d'angoisse à l'intérieur, et j'aurais voulu que d'un sourire, elle essuie toutes mes angoisses, comme elle avait toujours réussit à le faire.

Je ne saurais expliquer pourquoi, mais je trouvais qu'il se dégageait de ma sœur, ce soir là, une fragilité, et une gravité que je ne lui avais jamais vu. Cet état m'alerta, mais je ne le comprenais pas. Pourquoi était elle dans cet état, pourquoi semblait elle si... Perdue ? Ce qui me désarçonnait encore plus étaient ses yeux qui me semblaient sur le point de laisser se déverser des torrents de larmes. Je commençais à réellement m'inquiéter, à me demander à quel point j'avais été un mauvais frère pour ne pas voir que quelque chose rendait Ahn Hae si malheureuse. Je me sentais coupable et désemparer, et ça n'allait plus être comme avant, lorsque je pouvais sécher ses larmes en lui racontant que peut être un jour je lui montrerai comment changer l'ampoule d'une étoile, ou qu'en écoutant dans un coquillage, elle pouvait entendre ce qui se passait dans un monde qui était dans un autre univers que le notre. Mais ce soir, ces techniques me semblaient si loin...

Elle dégagea assez violemment mes mains de ses épaules, cette réaction que je n'avais pas vu venir, me surprit complètement, et je la regardai sans savoir comment réagir et blessé peut être un peu aussi, par ce rejet aussi soudain.

« Yoo Him… Je.. Je suis désolée.. excuse-moi.. «

J'encaissai ce "Yoo Him" sans rien dire. Elle ne m'avait pas appelé par mon prénom depuis si longtemps, ne pas entendre Oppa sortir de sa bouche faisait naître en moi un manque douloureux. Je la regardai reculer sans pouvoir réagir, elle se débattait elle même, avec ce qu'elle me cachait et j'étais impuissant, je ne pouvais pas l'aider car je ne savais pas ce qui n'allait pas, j'étais un frère si médiocre. Elle tenta de me dire quelque chose, un papier lui échappa et en voulant le ramasser elle trébucha. Je n'eus pas le temps de réagir, encore abasourdi par tout ce qui se passait ce soir, sur ce toit, mais ce qui ne m'échappa pas, c'est qu'à aucun moment elle n'eut le réflexe de se retenir, et j'avais beau être perdu là devant elle, je savais reconnaître un fait anormal et hautement inquiétant.

Remis de ma surprise je revins à son côté, et l'aida à se redresser doucement, je pris son visage entre mes mains et l'examina. Elle saignait du nez, mais ne ne notai pas d'autres blessures. Je fouillai rapidement dans les poches de mon gilet, et y trouvai un mouchoir en papier, avec lequel je vins délicatement essuyer son nez rougis par son propre sang, mes sourcils étaient froncés d'inquiétude, quelque chose n'allait définitivement pas, et c'était quelque chose de sérieux, cela se sentait dans l'air chargé d'électricité autour de nous. J'embrassai néanmoins son front, en replaçant ses cheveux qui lui été tombés dans yeux suite à sa chute.

" - Ahn Hae, qu'est ce que tu m'as caché depuis tout ce temps ?"

J'avais toujours plus ou moins su qu'elle me cachait quelque chose, mais je ne pensais pas que ça serait quelque chose de si sérieux. Je croyais qu'il s'agissait de quelque chose comme un petit ami, un travail ou ... Mais je sentais qu'il ne s'agissait pas de ça, que c'était bien plus sérieux. Je me décidai à me saisir de ce papier qu'elle avait tant voulu me cacher, qu'elle le veuille ou non, ce soir je découvrirais ce qui n'allait pas. Je pris le papier, et me rendis compte qu'il s'agissait d'un papier, marqué du logo du Grand Hôpital de Séoul. Je le parcourus des yeux, et des mots me sautèrent aux yeux, me glaçant le sang. L'inquiétude que je ressentais à la base se transforma en panique sourde, mes mains tremblaient légèrement alors que je continuais de lire ces mots tristes et violent, m'informant de l'état de santé de ma petite sœur, qui était plus qu'alarmant. J'assimilai ses symptômes, comprenant certains des ses états ces derniers temps, et également le traitement, et ce qu'il impliquait. Je finis ma lecture qui était loin d'être agréable et je fixais Ahn Hae qui me semblait encore plus faible. Mon cœur se gonfla de peur, d'angoisse mais aussi de tendresse, et je passai mon bras autour de ses petites épaules et la serrai contre moi. Voilà, je savais enfin, c'est ce que je voulais non ? Mais je me sentais si mal... Je devais malgré tout me montrer fort pour elle, et je ravalais ces douloureuses émotions.

" - Ahn Hae... Tu aurais du m'en parler. Tu aurais du me dire, c'est tellement sérieux..."

Je ne savais pas quoi dire, ni comment la rassurer, alors qu'elle en avait tant besoin.

Mes mots avaient comme déclenché, débloqué quelque chose chez Ahn Hae, et pour la première fois comme je ne l'avais jamais vu, elle pleura. Elle pleura devant moi. Elle pleura contre moi. Cette scène était peu courante entre nous, pourtant nous étions si proches, pourtant les larmes, nos faiblesses nous avions toujours voulu les cacher à l'autre, pour le protéger peut être ? Et là, ma petite moitié, se montrait si fragile, si faible. Je ne pouvais que la prendre dans mes bras, alors qu'elle s'était effondrée à genoux au milieu de ses larmes, je la serrais compulsivement contre moi, embrassant son front froid, ses joues humides, caressant ses cheveux un peu emmêlés, tout en la berçant en espérant calmer ces terribles pleurs. A chaque sanglot, à chaque larme qui venait humidifier mon pull, ou mon cou, mon cœur se brisait un peu plus, et se gonflait encore plus d'amour, si cela était possible, pour ce petit bout de femme, que je tentais de protéger de mes bras, la protéger de ce monde qui lui voulait du mal, qui voulait me la prendre.

Cette révélation inquiétante quant à l'état de ma sœur m'anéantissait, mais je ne pouvais lui montrer, je ne voulais pas, je devais être celui qui l'a rassurerait. Mais j'avais tellement peur de la perdre. Imaginer ce monde sans elle, imaginer son cœur qui battait si fort dans sa poitrine à l'instant dans sa poitrine, s'arrêter me faisait crever de peur, d'angoisse, de chagrin. Mais le papier que j'avais lu parlait d'un traitement, d'une solution, ma chance de ne pas la perdre, parce que autant être honnête, je ne pouvais pas vivre dans un monde où elle n'était plus. J'avais déjà perdu ma grand-mère, que la vie veuille m'enlever aussi ma sœur me donnait envie de hurler de rage et de peine.

« Ce n’est pas comme si je l’avais voulue… Je ne voulais pas de sa !»

Je plongeais mes yeux, dans ses prunelles toutes humides de larmes, en lui souriant tristement avant de lui embrasser chaque paupière dans l'espoir de voir disparaître ses larmes qui coulaient si douloureusement.

" - Je sais que tu ne voulais pas ça... Personne ne l'aurait voulu. Mais on va s'en sortir."

Son cœur, c'était le mien, alors nous étions deux à être malade, à être faible, à partir de ce moment chacune de ses douleurs allaient être les miennes, comme nous l'avions toujours fait nous allions tout partager, et de cette même façon on la soignera, même si je devais lui donner mon propre cœur pour qu'elle puisse continuer à rire et courir partout sur cette terre.

Comme à l'époque de notre enfance, et de notre adolescence, elle colla sa paume contre la mienne [NdL : j'ai adoré ce passage ], et je constatai qu'elle n'avait pas beaucoup grandit cette petite fille que j'aimais si fort. C'était encore un bout de chou, et on lui faisait traverser tout ça. Alors qu'elle était encore aussi menue que la fillette aux cheveux bouclés, qui venait finir ses nuits dans mon lit, pour se sentir au chaud et rassurée par des bras qui l'aimaient réellement. Je refermai ma main sur la sienne, entrelaçant mes doigts aux siens. Par ce simple geste je retrouvais un semblant d'assurance, un semblant de force, j'étais le grand frère, je devais être fort, car quoiqu'il arrive je resterais fort pour elle, et nous allions nous en sortir.

Je m'assis plus confortablement sur le sol, et la fit s'asseoir sur mes jambes, calant sa tête contre mon torse. J'embrassai le haut de sa tête, tout en caressant le bas de son dos.

" - Maintenant que je sais, on va trouver une solution. A partir de maintenant, tes consultations à l'hôpital, tout tes rendez vous, tes examens, tes achats de médicaments, on fera ça ensemble. Tu ne vas plus te battre seule maintenant, je suis là, je l'ai toujours été. On ne va pas parler de ce silence, on va juste se battre d'accord ?"

J'allais être ce responsable, que demandait les médecins pour que le cœur de ma soeur puisse à nouveau battre de toutes ses forces.

J'avais beau être encore mort de peur, et d'inquiétude suite à cette nouvelle, je me montrais fort. Il fallait que je le sois, si je ne l'étais pas, Ahn Hae ne pourrait pas se battre sereinement en sachant que quelqu'un derrière elle la soutenait de toute son âme. Et cette personne c'était moi. Je me drapais donc dans cette assurance, dans cette certitude que je ne pouvais pas perdre ma petite sœur quoiqu'il arrive, et que dusse-je mourir, elle vivrait. Je vis naître sur son visage la naissance d'un sourire, et cette vision fit naître une bouffée de soulagement en moi, que je poussais un soupir de contentement en embrassant doucement le front blanc de ma cadette.

Je donnai une légère pression à sa main qui serrait un peu plus fort la mienne, puis la laissa se blottir contre moi, je l'entourai de mes bras que je voulais accueillant. Je n'étais pas particulièrement musclé, ou baraqué, mais la différence de taille entre elle et moi, faisait qu'elle devait se sentir à l'aise contre ce grand corps qu'était le mien. J'appuyai ma joue contre le haut de sa tête, lui fredonnant la chanson que notre grand mère nous chantait quand nous étions enfants. [https://www.youtube.com/watch?v=23_EUF3DcHQ]

« Oppa.. Sarang Hae… »

Sa voix sonnait plus fort que d'habitude, chargée d'une émotion nouvelle que je mis sur le compte des émotions fortes de cette soirée, et de l'état dans lequel elle était, ignorant son réel trouble. Je la serrais fort contre moi, embrassant son cou comme lorsque nous étions enfants, parce que je savais que ça la chatouillait, et en effet elle ria.

" - Na do sarang hae, dongseng ah."

Elle planta son regard dans le mien avant de se lever, je l'observai comme toujours avec tendresse et attention, je l'avais toujours fait, mais après l'avoir vu tomber avec autant de force devant moi, cette attention était décuplée. Ainsi lorsqu'elle éternua et commença à essayer de réchauffer son corps trop froid par elle même, je me levai, enlevai mon épais gilet noir avant d'aller le passer sur ses épaules, et je serrai son dos contre mon torse, frictionnant ses bras pour la réchauffer, ignorant moi même la morsure du froid qui m'agressait maintenant que je me retrouvais seulement en pull, alors que l'hiver battait son plein. Je tentai malgré tout de ne pas montrer à ma cadette comme j'avais froid.

" - Je t'avais dit que tu attraperais froid ! Tu aurais du me dire tout ça au chaud, il ne faut pas que tu attrapes froid, pas maintenant."

Ma voix avait beau être douce, elle montrait bien l'assurance que j'avais à présent, la certitude que ma sœur venait de se mettre en danger en ne sortant qu'en pull, malgré le fait qu'elle portait mon écharpe autour du cou, j'aurai d'ailleurs pu la chercher longtemps avant de partir.

" - D'ailleurs, pourquoi as tu voulu qu'on se retrouve ici ? Tu aurais pu à la maison aussi tu sais..."

Où qu'elle m'apprenne une telle nouvelle, je n'aurais pas fuit, je l'aurais soutenu peu importe ce qu'elle m'annonce, et peu importe l'endroit.

Sans trop réellement comprendre, Ahn Hae parvenait toujours à me faire faire des choses improbables, et donc je me retrouvais sans comprendre un bras dans mon gilet, l'autre collé à la taille de ma cadette qui avait elle son autre main dans l'autre manche du vêtement. Pour couronner notre allure des plus fines, nous avions autour du cou, une seule et même écharpe, nous donnant l'allure d'un duo comique, sorti d'un film loufoque, mais au moins, notre gilet était à la base, très classe. Je remontai mes lunettes de vue, que je n'avais pas enlevé en quittant l'appartement, mes yeux m'avaient brûlés toute la journée à cause de mon travail sur l'ordinateur.

« Oppa. Il fait froid enfaite… »

Je ris et la serrai un peu plus, en espérant la réchauffer par la chaleur de mon corps, mais là ce qui pourrai nous réchauffer serait surtout de nous retrouver au chaud de notre maison, devant un bon repas avec un thé, ou un café ou un chocolat brûlant. L'idée me faisait saliver.

Notre position n'était pas des plus confortable, il faut bien avouer qu'être ainsi placer dans un vêtement avec une écharpe qui parfois vous étrangle un peu, mais j'avais ce soir retrouvé ma sœur. Elle était malade certes, c'était sérieux, et nous allions devoir nous battre, elle surtout contre ce mal qui la rongeait, mais je l'avais indéniablement retrouvé. Elle m'avait parlé, souris, serré dans ses bras, j'avais retrouvé cette petite femme que j'aimais tant, et pour le moment j'allais me concentrer sur ça, c'est ce qui me semblait le plus important, et dès le lendemain, nous irions commencer le combat à renfort de médicaments et de consultation à l'hôpital, pas question de la perdre.

Tout en la tenant contre moi, je levai les yeux au ciel, et regarder les étoiles briller, elles scintillaient avec une telle force que je n'arrivais pas à me dire que c'était un ciel de mauvais augure, c'était un ciel plein de clarté, de promesses et d'espoir, les ampoules magiques brillaient pour moi.

« j’ai préférer venir ici, car le ciel était remplis d’étoile. Comme la nuit où tu m’a annoncé que tu partait, il y a bien longtemps. Je ne dis pas que je vais partir. C’est juste… une prévention. »

Je la regardai très sérieusement, sans avoir réellement envie de rire, car en aucun cas à mes yeux, ce moment entre elle et moi était un au revoir, ou quelque chose qui s'en rapprochait, en aucun cas nous risquions d'être séparés, comme je l'avais lâchement abandonné en partant de la maison pour l'université.

" - Et dans tout ça tu n'auras gagné qu'un gros rhume... Mais avoue tu as fait ça pour que je te cajole tout le temps que tu seras enrhumée c'est ça ?"

Je lui donnai un petit coup de coude en riant, j'aimais pouvoir la taquiner à nouveau, rire avec elle, la serrer dans mes bras. Et elle savait parfaitement que m'occuper d'elle de cette façon serait un réel plaisir, et que j'en ferais même plus que ce qu'il faudrait.

« Oppa ! On rentre ? J’ai faim ! »

Je ris, et lui ébouriffai les cheveux, me souvenant que en soi, j'avais commencé un repas, et qu'en rentrant je finirais de le lui préparer.

" - J'étais en train de préparer des nouilles sautées lorsque j'ai reçu ton message, on rentre et je finis de te préparer ça ?"

Tout en parlant, j'avais commencé à avancé et elle aussi du coup, vers la porte qui allait nous mener vers les escaliers et nous permettrait enfin de quitter l'université et rentrer au chaud, chez nous.