Beautiful Rain Suite [ Min Rin ] ~ Terminé

Min Rin lui fit visiter la villa, c'était vraiment jolie pensa-t-elle.
Quand son amie lui parla de Sun Kyu, Miki fut surprise.
Alors comme ça elle cohabitait avec sa meilleure amie ? C'était une drôle de coïncidence.
Cependant, il semblait qu'elle n'était pas là aujourd'hui.
Elle lui parla aussi d'un jeune homme qui habitait ici aussi.

Miki : " Quel courage....habiter avec un homme."

Son amie lui sourit alors et la dirigea vers sa chambre.
Miki fût toute émerveillée, c'était une si jolie pièce et la déco était vraiment mignonne !
Elle resta pendant un moment à observer la chambre, les yeux scintillants. Il a fallu que Min Rin la tire vers son dressing pour qu'elle se "réveille" un peu.

Min Rin:" Alors, voici mon dressing. Je crois que les plus belles fringues sont au sale mais j'espère que tu trouveras quand même de quoi mettre. n'hésite pas à te servir."

La petite coréenne était très impressionnée par tous les vêtements qui se trouvaient dans ce placard.
Déjà qu'elle en avait beaucoup, son amie avait sûrement le double de ce qu'elle possédait !

Min Rin : "Bon et sinon, tu veux prendre une douche? Vu qu'on s'est prit une belle saucée et qu'il fait genre super froid..." poursuiva-t-elle alors.

Miki accepta timidement. Min Rin lui adressa un sourire puis partit en bas prendre quelque chose à boire pendant que la coréenne se dirigea vers le placard, prenant une petite robe simple blanche et entra par la suite dans la salle de bain.

Miki : " Hm...j'aurais pensé qu'elle serait plus grande que la mienne..."

Elle observa attentivement le lieu puis finit par entrer sous la douche.
Cependant, comme elle regardait toujours très attentivement la salle, elle ouvrit le mauvais robinet et un jet d'eau froide la mouilla ce qui lui fit pousser un cri.
La voix de Min Rin retentit alors derrière la porte, voulant savoir tout allait bien.

Miki : " o..oui oui, ce n'est rien ha ... ha ha"

Elle se sentait vraiment idiote et plongea sa tête sous l'eau.
Quand elle sortit de la salle de bain, elle marcha tout doucement à l'intérieur de la chambre tenant ses habits dans ses bras.
Min Rin était assise sur son lit, un plateau de fruits et des verres remplis de jus d'orange devant elle.
Elle l'observa de la tête au pied, regardant sa robe sur Miki puis posa ses mains sur ses joues, faisant tomber la fourchette qu'elle tenait.

Miki : " heu...ça va faire une trace..." dit-elle d'une petite voix mais son amie ne semblait pas vraiment l'écouter..

La réplique de Miki lorsque je lui avais dit que j'habitais avec un homme m'avait fait sourire. Tonton Ji Hoo, haaa lala Elle accepta de prendre une douche et, ça me rassurais. L'idée de la savoir trempée jusqu'aux os ne m'aurait en effet guère plus. Elle se dirigeait vers mon dressing lorsque mon ventre gargouilla. Il était temps de me nourrir et à mon avis, l'estomac de Miki ne devait être guère plus remplie que le miens. Je me rendais donc à la cuisine, préparer un plateau. Je ne savais pas vraiment quoi prendre. Des gâteaux ou plutôt des fruits? Du jus de fruit ou des sodas? Pour une fois, j'optais pour la nourriture saine et préparais un plateau de fruits. J'ouvrais le placard où se trouvaient les verres et passais quelques minutes à choisir le motif. Les motifs sur mon verre sont une chose vraiment important. Je décidais de ne pas prendre ceux avec des éléphants dessus. C'était assez enfantin et je m'en servais pour le petit déjeuner de nuit. J'en pris deux avec un joli motif floral grimpant sur le pourtour de chacun des verres.

Je poussais à peine la porte de ma chambre que j'entendis crier dans la salle de bain. Avec une agilité qui aurait surpris n'importe lequel de mes proches habitué à mes gaucheries, je me rendais d'un pas rapide à la porte de la salle de bain tout en tenant sur ma main droite le plateau en équilibre. Je demandais à Miki d'une voix inquiète:

- Ça va?

Deux mots, pas très recherchée comme question mais franchement, dans l'inquiétude d'une chute ou autre, la seule question qui me vient c'est "ça va?". Il faudrait que je réfléchisse à des phrases moins bateau. C'était rassurée que je m'asseyais sur mon lit et posais mon plateau sur mes genoux après que Miki m'ai répondu. Lorsque la petite poupée sortis de la salle de bain, elle avait revêtis une simple robe blanche taillé dans un tissu d'exception et dessinée, coupée, cousue par une femme d'exception. Sans vraiment m'en rendre compte, je faisais tomber ma fourchette sur mon lit et portais mes mains à mes joues alors que je replongeais encore une énième fois mon esprits dans les vestiges du passé. Une tache naissait déjà tout autour du fruit posé sur mes draps neuf. La voix de Miki, légère et discrète parvint à mes oreilles. Il est vrai que ça allait faire une tâche, d'autant plus que ce sont mes tout nouveau draps. Je réccuperais donc la fourchette en silence, perdue dans mes pensées avant de répondre à Miki:

- Arf, ils étaient tout neuf les draps! Ben tant pis! Tu as faim? Soif? Les deux? x)

Je l'invitais alors à s'asseoir à coté de moi . . .

Miki s'installa doucement sur le lit de son amie. Faisant soin de ne pas trop plier les draps blancs et de ne pas être trop proche de Min Rin.
En fait, elle était plutôt gênée.
Elle n'allait pas souvent chez ses amies étant jeune et depuis un moment, la jeune fille n'y allait jamais vu qu'elle n'en avait pas vraiment. Mais ça ne la dérangeait pas plus que ça, elle avait à présent le temps pour se consacrer entièrement à son instrument et à ses études. Ben oui, c'est comme ça qu'elle est devenue cette jeune fille brillante et sérieuse.
Oui bon, aussi froide mais ce n'est qu'un petit détail...quoique pas si petit que ça.

La petite coréenne se demandait alors ce que faisait les filles de son âge dans ces cas là. Quand elles voyaient leurs amies...
Elle réfléchit alors, comme à son habitude. Miki réfléchissait toujours pour tout, même les choses les plus insignifiante.
Perdue dans ses pensées, elle planta sa fourchette dans un bout de melon et l'enfouit dans sa bouche. Elle n'avait pas vraiment vu qu'il était assez gros et eut du mal à mâcher.
Ses joues étaient énormes et elle fronça les sourcils, essayant tant bien que mal de fermer ses dents sur le morceau de fruit.

Quand Min Rin commença à lui parler, celle-ci s'était tournée vers elle immédiatement.
Son amie écarquilla les yeux et à peine quelques secondes après, elle éclata de rire se tenant même le ventre.
Miki avait tout simplement une tête bien étrange avec ce bout de melon dans la bouche et les joues bien grosses...

Miki :" Hmmm te moque pas j'avais pas vu qu'il était aussi gros .... " parvint-elle à lui dire en fronçant légèrement les sourcils, après avoir réussi à avaler le morceau de fruit.

La jeune fille riait toujours pendant qu'elle se sentait de plus en plus gênée, puis à rire avec elle à son tour de cette situation un peu idiote.
Après qu'elles se soient calmées, Miki eut soudain l'envie d'en apprendre un peu plus sur son amie.


Miki : " Dis moi, pourquoi ne vis-tu pas avec tes parents mais en colocation ? c'est plus près de Yonsei peut être ?"

Elle avait pensé à sa situation. C'était tout de même différent, mais Miki ne vivrait plus avec son père mais irait dans le dortoir de l'école.
C'était une question de pratique mais aussi de liberté...
Le sourire qui était affiché sur le visage de MinRin, s'effaça peu à peu et elle détourna rapidement du regard.
A ce moment là, Miki comprit que ce n'était pas une très bonne question qu'elle lui avait posé et regretta aussitôt.

La jeune fille vînt s'asseoir sur le lit, laissant une petite distance entre nous. Je ne disais rien mais j'espérais vraiment qu'un jour je pourrais m'asseoir à coté d'elle, vraiment proche sans qu'elle en soit gênée. A mon avis, c'était juste une question de temps. J'avais déjà remarquée les petits coup d'éponge sur le sourire quand elle pensait et je me demandais ce à quoi elle pouvait bien pensé. J'avais dans l'idée que plus jeune, elle avait eu un quelconque soucis mais bon, je réfléchis et suppose trop. Je ne me fais peut être que des films mais j'espère qu'un jour, s'il y a quelque chose, je saurai. Je n'aime pas ne pas savoir, je veux dire avec les gens que j'apprécie. Pourtant il est aussi vrai que je ne connais Miki que depuis très peu et . . .

Voilà ce à quoi je pensais lorsque je vis l'énorme morceau de fruit que Miki tentai d'avaler. Sans pouvoir me retenir, je me mis à rire. Je continuai ainsi mon fou rire qui me mit la larme à l'œil, Miki allait me prendre pour une folle et en plus, je devais la gêner. Je tentai de me calmer puis, elle se mit à rire avec moi. J'espérais ne pas trop l'avoir gênée. Lorsque la crise de rire se termina, je plantai ma fourchette dans un morceau de fruit et Miki me posa une question que tout le monde pourrait juger de banal ou d'habituelle, pourtant c'était toujours aussi dur pour moi, l'évocation des raisons de ma venue à la villa ramenait forcément les mauvais souvenirs qui précédait mon emménagement. Lorsque je pris conscience de la perte de mon sourire, j'essayais de le recoller avec force sur mon visage mais ce fut presque impossible. Je me dépêchais alors de répondre à Miki:

- La villa familiale est effectivement située assez loin de l'université mais, j'aurai pu faire le chemin avec mon chauffeur. Ce n'était pas une distance insurmontable mais juste que j'ai préféré vivre seule, ne supportant plus les tensions rodant autour de chacun de mes proches. Nos relations sont assez tendus. Mon père et mon frère ne se parle plus depuis plusieurs années déjà, ma sœur à une santé fragile, ma mère est malade et m'a complètement oublié, je continue de voir mon frère alors que je n'en ai pas l'autorisation et des tonnes de futilités qui ajoutées les uns aux autres deviennent plus insupportable. Enfin, mon père s'arrange toujours pour me voir un nombre incalculable de fois alors qu'il est justement celui que je tente d'éviter. Que des conneries quoi ~ x)

Arf, notre famille, c'était vraiment du n'importe quoi. J'avais passé sous silence les infidélités de mon père, estimant que j'en avais peut être déjà trop dit. J'espérais que Miki ne trouverait pas ma situation des plus bizarre et qu'elle ne m'en voudrait pas d'avoir si peu de bon rapport avec mes proches. On pourrait se dire que les gens ne cessent pas de côtoyer d'autres personnes pour ces raisons mais pourtant, c'est ce qui m'est arrivé. Je demandais alors à Miki:

- Et toi, pourquoi tu n'habites pas seule ou en collocation?

La coréenne ne disait rien, restait silencieuse et attentive aux paroles de son amie.
Elle n'aurait jamais cru que la jeune fille devant elle avait autant de problèmes familiales...en fait elle semblait n'en avoir aucun et pourtant...
Miki se rappela de la première fois qu'elles s'étaient rencontrées. Alors son voisin était son frère ? Bien que ça n'avait rien de bien heureux, ça lui rendait plaisir que Min Rin lui ait raconté un peu plus sur elle.
Cela faisait des années qu'elle n'avait pas prit la peine d'en savoir plus sur les personnes qui l'entouraient. Elle ne prenait même pas la peine de leur parler même parfois...préférant largement la compagnie des livres.
Est-ce qu'elle avait tort finalement ?

- Et toi, pourquoi tu n'habites pas seule ou en collocation? lui demanda Min Rin.

Miki : " Et bien...il y a mon père. Je ne veux pas le laisser seul et même s'il peut être vraiment idiot parfois, ou peut être toujours, je tiens vraiment à lui... Il ne me reste plus que lui. "

Elle lui adressa un léger sourire. Oui, elle tenait tellement à son père. Elle ne permettrait pas qu'un autre membre de sa famille la laisse seule. Elle ne permettrait pas qu'une autre personne qu'elle apprécie l'abandonne... comme l'ont fait les autres.

Miki : " Et puis, je n'aime pas vraiment vivre à plusieurs de toute façon. A partir de la rentrée, je dormirai dans le dortoir de Yonsei aussi. C'est beaucoup plus pratique"

La jeune fille ne trouvait pas la nécessité de lui parler du personnel chez elle qui n'arrêtait pas de la coller.
Elle voulait s'éloigner d'eux, mais ce n'est pas parce qu'elle ne les aimait pas. Juste besoin de liberté...et de silence aussi.
Qu'est-ce qu'ils pouvaient parler ceux là...toujours à savoir si la demoiselle allait bien. Elle se porterait beaucoup mieux s'ils arrêtaient de la chouchouter comme ça !
A cette pensée, elle planta fortement sa fourchette dans un morceau de melon ( qu'elle trouvait vraiment bon ) en faisant attention d'en choisir un assez petit.

Le matelas bougea alors et quand elle tourna sa tête vers le côté, Min Rin se tenait à côté d'elle un large sourire aux lèvres.
Elle devait s'apercevoir de la distance qui les séparait et tenait à être plus proche de son amie.
Celle ci lui adressa un sourire gêné puis un blanc commença à s'installer entre elles.
Miki n'était pas vraiment bavarde et ne trouva pas de sujet de conversation...jusqu'à qu'elle aperçut un étui de violon, appuyé contre le mur.

Miki : " Ah, tu voudrais bien me jouer un morceau ? " lui demanda-t-elle toute souriante.

Ca devait être la chose qui la rendait la plus heureuse au monde. La musique.

Oh! Son père! Il avait l'air sympa. Farfelu mais ça devait être intéressant de vivre avec lui. Moi je serais contente si mon père pouvait être un peu moins centré sur le travail et le paraître. Mais, je comprend Miki. Moi aussi, j'aurai préféré ne pas laisser ma sœur seule . . . Alors comme ça, elle allait s'installer à Yonsei? Oh, c'est super! J'allais la voir souvent alors sans compter qu'on doit avoir le même âge. Je ne sais même plus si je lui ai posé la question ~ la honte. Je l'avais écouté sans dire un mot, mon cerveau réfléchissant à cent a l'heure sur tout ce qu'elle me disait. Lorsqu'elle eu finit de parler, elle planter sa fourchette dans un morceau de melon qui cette fois, pourrait rentrer dans sa bouche sans qu'elle ne ressemble à un petit hamster.

Je décidais de me rapprocher un peu de Miki puis le silence s'installa. Le silence ne me gêne pas mais ce n'est pas le cas de tout le monde. Je vis le regard de Miki se promenait dans ma chambre et s'arrêter sur mon étui à violon, elle me dit alors en souriant:

Miki: " Ah, tu voudrais bien me jouer un morceau ? "

Min Rin: "Bien sûr mais, je te préviens, j'ai beau en jouer depuis longtemps, je ne suis pas une virtuose . . . "

Mon entourage dit de moi que je suis trop modeste ou que j'ai peur du regard des gens alors, je descend ma qualité de travail. C'est peut être vrai mais, j'ai beau avoir remporté une multitude de concours avec ce violon depuis mon plus jeune âge, je persiste à penser que je pourrais encore m'améliorer et que ma musique est loin d'être parfaite. Je me levais du lit et saisissais l'étui. Je sortais précautionneusement mon violon blanc. C'était celui de ma mère et un de mes préférés. Je le posais sur mon épaule gauche et pris mon archet dans la main droite. Je restais quelques secondes à admirer mon instrument, toujours aussi lisse qu'avant. Il pourrait passer pour neuf, j'avais attendu si longtemps pour pouvoir le redonner un jour à ma mère, savoir que ce ne serait certainement pas possible me chagrina et je commençais à jouer. Une mélodie que j'avais entendu sur mon PC et que j'avais mis sur mon Ipod. Une composition de Yiruma, évidemment. Ça me rappelait mon APAL de jouer du Yiruma.

Je laissais libre court au flux musical qui parcourait mon échine, fermais les yeux et jouais en ne pensant à plus rien d'autre que ma musique. J'ai du enchaîner un second morceau sans m'en rendre compte. A la fin du second, j'ai ouvert les yeux et souriais à Miki. J'étais vraiment impardonnable moi . . . u_u

Elle était très douée, et sa façon de jouer était vraiment agréable à écouter.
Miki remarqua très rapidement qu'elle devait jouer depuis un long moment déjà grâce à sa technique, et ferma les yeux pour mieux sentir la mélodie.
Une de Yiruma. Beaucoup de gens l'appréciaient, c'était bien normal. Ces compositions étaient vraiment jolies et douces.
C'était la première fois qu'elle entendait une de ses mélodies en violon et franchement, c'était vraiment super.
Comme si c'était un hasard, la jeune fille remarqua les trophées posés sur l'étagère. Des trophées de concours.
Miki n'avait jamais voulu participer à des concours bien qu'elle faisait des concerts mais se mesurer aux autres...elle n'en trouvait pas l'utilité.

Quand MinRin arrêta de jouer son deuxième morceau, elle se tourna vers la petite coréenne un sourire aux lèvres.
Elle aurait tout de même aimé qu'elle joue un peu plus longtemps...

Miki : " C'était super, tu es vraiment douée MinRin !"

Son amie rougit alors un peu et la remercia, en répétant qu'elle n'était pas si douée que ça.
Aah, elle était bien modeste comme fille !

Miki : "Mais si, tu joues vraiment bien ! Tu es ma violoniste préférée à présent !" lui dit-elle en lâchant un petit rire.

Mais elle était sérieuse, parmi tous les violonistes qu'elle avait rencontré, ça devait être l'une des meilleures. La jeune fille lui dit alors qu'elle aussi jouait d'un instrument, son piano et que d'ailleurs elle voulait en faire son métier.
MinRin l'écoutait attentivement.

Alors c'était ça ce que faisait les filles quand elles se voyaient ?
Parler de tout et de rien ?
...elle devait l'avouer, ça lui plaisait.

Lorsque je m'arrêtais de jouer, la jeune fille posée sur mon lit comme une poupée me félicita en m'assurant une première fois que je jouais bien. Je rougissais à l'entente de ces propos. Je ne me montais pas la tête mais, j'étais toute contente qu'on me dise que j'étais douée mais, je pensais sérieusement que j'avais encore des efforts à faire. Peut être devrais-je levée un peu plus mon coude pour avoir un meilleur son? Ou plutôt l'incliner? Je ne sais pas trop, ou alors je devrais voir pour . . . Sans même prendre la peine de réfléchir plus, je contredisais quelque peu Miki mais cette dernière maintenait sa position, pour elle, je jouais bien. Que quoi? Sa violoniste préférée? Oh c'est trop mignon! Je rangeais mon violon et son archet dans l'étui en prenant garde à ne coincer ni l'une ni l'autre des deux parties formant mon instrument.

Je pris place à coté de ma petite poupée et je l'écoutais me parler. Alors comme ça, elle jouait du piano elle aussi? Elle voulait en faire son métier? C'est beau les passionnées. J'en restais presque béa d'admiration devant l'air déterminé qu'avait affiché Miki en m'annonçant son projet de vocation. Je lui fis alors part des impressions que je venais d'avoir sur ses propos et elle se mit un rire timidement puis, petit à petit, notre conversation dévia. On parlait de tout et de rien. Une chose que j'adore faire! Les circonstances de notre rencontre me revinrent en tête et, je scrutais alors le front de ma jeune amie. La bosse, disparue? Ses cheveux avaient séchés et sa frange lui couvrait une bonne partie du front. Je lui posais alors la question qui me triturais le cerveau:

- Ta bosse, elle est partie? :3

Voilà, dans une discussion ou aucun sujet n'est vraiment débattu pendant longtemps, je ne savais pas poser des questions longues et bien développée mais franchement, on s'en fiche non? En regardant ses cheveux sec, je fis une déduction assez simple. SI ses cheveux étaient secs alors le temps devait s'être sacrément écoulé! J'espérais tant qu'il ne soit pas l'heure qu'elle parte. Elle répondit alors à ma question.

- Ta bosse, elle est partie? :3

Alors qu'elles étaient en train de discuter de leurs saveurs favoris de glaces, Min Rin lui posa cette question après avoir bien observé son front, ce que Miki avait remarqué.
Elle lui sourit alors et répondit, gênée après s'être rappelée de leur rencontre, comment dire...légèrement humiliante.

Miki : " Hum...oui...elle n'était pas bien grosse..." lui dit-elle en frottant doucement son front à l'endroit où était sa bosse.

"Puis, c'est grâce à toi. Tu étais vraiment venue vite"

Elle se rappela de la vitesse qu'avait mit son amie pour venir jusqu'à elle.
Ca la marquera pour toujours sûrement !
Un rayon de soleil traversa alors la chambre et Miki sentit de la chaleur sur son dos.
Lorsqu'elle se retourna, elle vit à travers la fenêtre un beau ciel bleu, le soleil éclatant. Il ne pleuvait plus du tout contrairement à quelques instants.
Elle n'avait pas vu le temps passé et il devait faire beau depuis un bon moment déjà.

Miki : " il ne pleut plus..."

S'il ne pleuvait plus, il n'y avait plus aucune raison pour qu'elle reste ici.
Bien qu'elle aurait bien voulu discuter avec son amie un peu plus encore...mais ce serait la déranger.
Elle se leva sans un mot et se tient alors face devant MinRin avant de se courber légèrement et la remercier de ce qu'elle avait fait pour elle.
La jeune fille voulait vraiment pas partir, elle se sentait comme lorsqu'elle était petite et s'amusait avec d'autres enfants avant de devoir rentrer chez elle.

Je la vis toucher son front avant de me répondre que ça bosse avait disparu et, elle n'était pas bien grosse. Elle enchaina que c'était grâce à moi et qu'elle m'avait trouvé rapide. Ah bon? Voilà ce que je devrais dire . . . Enfin, c'est ce que j'ai dis.

Min Rin: "Ah bon?" O.O

Oui, j'étais étonnée. Je ne m'étais pas spécialement rendu compte, j'étais juste inquiétée par la blessure qu'elle pourrait avoir. Peut être que c'est l'adrénaline comme on dit mais, elle n'était pas en danger de mort non plus. Enfin me revoilà en train de divaguer lorsque je la vie regarder par la fenêtre. J'appréciais ses rayons du soleil qui traversait mes fins rideaux légèrement entrouverts en plusieurs longues trainées lumineuse. J'aimais la pluie mais, voir apparaître le soleil après un nuage gris, c'était toujours aussi impressionnant. Les gouttelettes perlant sur mes grandes fenêtres glissaient pour certaine le long du verre alors que d'autres s'éteignaient doucement avec la chaleur solaire. Miki se levait alors, sans un mot avant de se courber afin de me remercier. J'avais cassé son téléphone et elle me remerciait? J'hallucinais, cette fille était tout simplement indescriptible. Je lui avais offert la possibilité de se doucher, rien de plus enfin, je la trouvais trop cute et elle était toujours en train de me remercier. Ça me rappelais ma propre petite personne sans cesse en train de s'excuser. Enfin, l'important était surtout que je ne voulais pas quitter ma poupée maintenant. Il était certain que je m'étais réellement attachée à elle et au moment de la quitter, je savais que je serai triste et que j'aurai hâte de la revoir. Il n'était pas trop tard, elle pouvait bien rester encore un peu!

En étant persuadée de cette possibilité, je me levais d'un bon avant de prendre Miki par le bras et de partir en courant dans le couloir de la maison. Je courrais a vive allure et manquais de peu de prendre la porte d'entrée dans la figure. Alors que je pillais, Miki pillait également. Nos chaussures étaient juste à coté de nous, je les enfilais et Miki faisait de même en me demandant ce que je comptais faire. Sans rien n'expliquer, je repris son bras, mes clés et claquais la porte en hurlant que je sortais au cas où Ji Hoo serait rentré. Au début de ma course, je n'avais pas vraiment d'idées fixe mais à présent, je savais vraiment où je voulais entrainer Miki. Nous arrivions ainsi dans l'aile sud de Yonsei. [Oui, la villa ne se trouve pas trop loin de Yonsei] Je ne savais pas exactement le temps qu'il nous avait fallu pour y parvenir mais Miki semblait essoufflée. Peut être que la villa était loin en fait. Je me sentais un peu mal à l'aise pour le coup. Nous profitions de la fraicheur du couloir pendant que Miki m'interrogeait du regard. Nous arrivions rapidement dans la salle escomptée. La salle de musique. Comme déjà aperçu de nombreuse fois, le piano trônait dans la pièce. Par son imposante stature, il me faisait un peu penser au roi des instruments. Cette remarque enfantine tenue qu'à mon esprit, je ne pu empêcher un léger rire avant de me tourner devant Miki et de lui demander:

"- Joue moi un morceau s'il te plaît!"

J'attendais la réponse de la jeune fille, j'avais juste peur de me prendre une claque pour l'avoir fait courir comme ça et pour avoir pété son téléphone. u_u

Elle enfila ses chaussures comme MinRin se demandant toujours ce qui lui prenait.
Malgré le fait qu'elle lui posa la question à de nombreuses reprises, son amie lui attrapa le bras et elles reprirent la course, sortant à l'extérieur.
MinRin semblait pressée et la coréenne remarqua autre chose de plus. Elle courait vite. Très vite, mais ce n'était pas le cas de Miki. Elle n'aimait pas courir et se fatiguait très rapidement.
A peine quelques minutes déjà la jeune fille était essouflée, sa gorge lui faisait mal et des points de côtés surgirent.
Elle n'avait jamais été doué pour le sport, disons qu'on ne pouvait pas être bon à tout.
Soudain, son amie s'arrêta brusquement et ce ne fût qu'au moment où elle aperçut le piano devant elle que Miki su alors où elles se trouvaient.
La salle de musique de Yonsei.
Essouflée, elle posa ses yeux sur MinRin, l'air toujours interrogé.
Quand alors MinRin lui demanda.

"- Joue moi un morceau s'il te plaît!"

Jouer un morceau ? Maintenant ?
La jeune fille resta un long moment silencieuse devant son amie.
Elle ne comprenait pas vraiment pourquoi la coréenne ne lui avait pas demandé simplement. Elles auraient très bien pu marcher jusqu'à Yonsei. Et non courir.
Miki n'était pas en colère, non comment être énervée contre MinRin ?
La demoiselle ne comprenait juste pas...

Miki : " ... heu..si tu veux" parvint-elle après avoir prit une inspiration.

Elle se dirigea vers le piano doucement.
Même si elle avait accepté, le problème c'est que la jeune fille n'était plus vraiment sure de pouvoir en jouer vu comment elle était fatiguée à présent.
Mais elle fit un effort et s'assit alors sur la banquette.
Ce que ça faisait du bien de s'assoir !

Miki : " ... bon ben je commence..." avertit-elle d'une petite voix.

Ses doigts devant les touches, elle commença à jouer un morceau. Elle avait choisi "Dear old home" de l'animé Clannad. Un morceau enseigné de plus par sa mère.
Malgré le fait qu'elle ne voyait plus vraiment les choses qui l'entouraient et que sa tête tournait, elle se concentra sur la mélodie. Elle l'avait joué de si nombreuses fois que ce n'était pas très compliqué de le jouer bien.
Fermant les yeux, elle se balança d'avant et en arrière en jouant. C'était une habitude lorsqu'elle touchait les touches de l'instrument.
Se balançant en suivant le rythme de la mélodie, écoutant seulement le son du piano, oublier le monde réel et se retrouver dans une autre dimension toute seule, avec l'instrument.

Une fois le morceau fini, elle leva ses mains afin de les poser sur ses jambes et regarda un moment les touches avant de poser ses yeux sur son amie par la suite.

J'avais peut être été stupide de partir comme ça en courant, d'autant plus que courir, ce n'était pas une spécialité de la maison. J'avais remarqué que Miki avait les même difficultés que moi. Enfin, je ne regrettais en rien mon geste. On ne me referai pas, impulsive et stupide jusqu'au bout des ongles. Miki acceptait de jouer un morceau. Elle semblait encore essoufflée. Là, je commençais un peu à regretter mais ce qui était fait était fait et resterait inchangeable. Elle posait doucement ses petites mains toutes fines sur l'instrument. Elle m'annonçait qu'elle débutait son morceau. Les premières notes, légères, s'envolaient déjà à travers toute cette vaste salle et se répercutaient sur chaque murs, chaque sièges, chaque instruments de la pièce, y déposant comme un fin voile de mélancolie. J'eus le souffle coupé par la beauté de la mélodie s'échappant doucement du majestueux piano et dirigée par la jeune fille. Je glissais le long du mur derrière moi et eu à peine le temps d'apercevoir que Miki avait fermé ses yeux, tant les mieux s'embuaient doucement de larmes amères. Je repliais et rapprochais mes jambes de mon corps avant de les enserrer par l'étau de mes bras. Je déposais doucement ma tête sur mes genoux, mes cheveux glissant en avant. La mélodie que jouait Miki était de celle qui rappelaient une multitude de souvenirs et, qu'ils soit gais ou non, je ne pouvais que très rarement retenir des larmes, trop bouleversée par mes émotions. Le morceau se terminait bien trop vite à mon goût. Cela aurait pu paraître stupide mais j'aurai voulu que cela dur toujours. Le monde musical est tellement plus agréable que le monde dans lequel nous sommes . . . A cette pensée, je baissais ma tête, de façon a cacher mon visage à ma jolie poupée pianiste. J'essuyais rapidement et discrètement les larmes demeurées sur mes joues avant de me lever en un bond et applaudir la jeune fille.

"J'ai trouvé ton morceau particulièrement captivant. Il me serait difficile de le décrire mais, c'était tout simplement magnifique. Tu es très douée. Tu fais vivre les notes"

La jeune fille rougissait à mes mots, je m'y attendais quelque peu connaissant sa timidité et sa gêne. Je lui avais clairement dit ce que je pensais mais, je m'étais tût sans développer d'avantages, sinon, je ne me serais jamais arrêter de décrire sa façon de jouer et de lui expliquer ce que j'aimais. "Tu fais vivre les notes" Cela pouvait paraître stupide mais moi, je trouvais que cela avait du sens. Elle jouait du piano comme nul autre et, sa mélodie avait projetées tellement d'images dans mon esprits, j'en étais encore toute retournée.

Ses paupières étaient lourdes. Elle les ouvrit brusquement lorsqu'elle entendit les applaudissements de son amie derrière elle.
La jeune fille semblaient avoir les yeux mouillés, mais peut être que c'était ses yeux à elle même.
La fatigue faisait monter les larmes à ses yeux.
Après avoir remuer légèrement sa tête, elle parvint alors à entendre son amie lui dire.

"J'ai trouvé ton morceau particulièrement captivant. Il me serait difficile de le décrire mais, c'était tout simplement magnifique. Tu es très douée. Tu fais vivre les notes"

Vivre les notes ?
Ses joues se mirent à rosir.
Elle n'était pas vraiment consciente de la façon dont elle jouait et était bien trop modeste pour admettre qu'elle était plutôt douée.
Ce qu'un bon nombre de personnes n'arrêtait pas de le lui répéter.
Mais ce n'était pas parfait et elle devait atteindre la perfection.
Et pour devenir pianiste, il le fallait.
Une seule erreur est impardonnable. Enfin, les gens ne le lui reprochait jamais rien mais elle se mettait en colère contre elle même et s'entraînait encore plus durement que d'habitude.
C'était en quelque sorte la punition qu'elle s'infligeait.

Sa tête lui faisait atrocement mal et elle sentait la fatigue monter en elle.
Avait-elle attraper froid à cause de cette pluie froide ?
La jeune fille se leva alors, elle dût cependant se tenir au couvercle du piano pour ne pas tomber. Ses jambes tremblaient.

MinRin s'approcha alors d'elle, souriante et rayonnante de joie.
Mais à présent elle ne voyait plus MinRin.
Elle n'arrivait pas à la distinguer.
Puis du noir. Ce noir dont elle avait si peur.
Avant qu'elle ne plonge totalement dans l'obscurité, elle sentait le contact avec les touches du piano et le son cristallin qui en sortait.

C'est avec horreur que je voyais les yeux de ma poupée se voiler. D'affreux souvenirs me revenaient rapidement, les nombreux évanouissements de ma mère . . . Je ne me permettais pas de penser plus longtemps, Miki s'écroulant déjà devant moi. Rapidement, je passais un bras derrière le dos de la jeune fille en tentant de la garder debout mais bien évidemment, ses jambes toutes flageolantes, ses genoux fléchirent et je passais ma deuxième main derrière elle. Je n'avais pas assez de force pour maintenir une personne debout par la force de mes bras alors je la pris contre moi. Je perdis un instant l'équilibre et mon coude frappait avec une violence les touches du piano. Je tentai de garder mon calme mais il m'était hélas très difficile de ne pas céder à la panique. Je ne savais pas du tout ce qu'elle pouvait avoir, si c'était dû à une fatigue ou à une maladie, j'étais morte d'angoisse mais je me devais d'appeler les secours. Je tentai donc de m'éloigner du piano. Je me laissais doucement tomber sur les genoux tout en tentant d'allonger le corps à présent inerte de Miki. Je sortais mon téléphone et composait le numéro des urgences. Les quelques secondes avant la réponse me parurent interminable et lorsqu'une voix répondait enfin à mon appel, je me surpris à parler d'une voix calme et expliquant posément ce qu'il s'était passé.

Le temps que les secours arrivent, je vérifiais que la jeune fille respirait et je ne pouvais faire plus. je n'avais jamais bien compris les cours de secourisme et, lâchement, je ne m'en sentais pas la force. De mes mains tremblante, je caressais le front de la jeune fille dont la tête était posée sur mes genoux. Terriblement angoissée, une larme roula doucement le long de ma joue. Je parlas à la jeune fille, lui racontant tout et n'importe quoi. Dans mon esprit, je me disais peut être la rassurée mais elle ne devait certainement rien entendre alors, ne serait-ce tout simplement pas moi que je tentai vainement de calmer?

Les secours arrivèrent enfin et firent des premiers soins à Miki qui semblait petit à petit reprendre ses esprits. Cependant, ils étaient désireux de l'emmener avec eux à l'hôpital. J'acquiesçais n'ayant nullement d'autre choix et puis, si jamais c'était grave? J'insistais pour venir avec eux dans le camion et restais assise près de la jeune fille, lui serrant la main. A présent que je la savais entre de bonnes mains et que ces joues avaient repris un semblant de ton rosé, je me calmais un peu. Je m'en voulais, encore une fois, pour avoir eu un comportement lâche. Je m'en voulais tellement. Puis, si elle était rentrée chez elle et que je ne l'avais pas retenu, tout cela serait-il arrivé?

Miki : " Mais je vais vraiment bien je vous dit !"

Ils l'ignorèrent pendant tout le trajet, l'obligeant à s'allonger et à se reposer.
Ca faisait un moment qu'elle s'était réveillée et elle se sentait déjà beaucoup mieux, ce n'était qu'un simple malaise.
La colère commençait à monter et ils lui demandèrent à de nombreuses reprises de se calmer. Mais, ça avait tendance à l'énerver encore plus.
Min Rin tenait sa main, le visage inquiet. Même si elle n'avait rien dit, Miki avait très bien deviné que la jeune fille se sentait coupable.
Et elle dû la rassurer, une nouvelle fois alors.

Miki : " je t'assure que je vais bien, et c'est parce que je me suis habillée si légèrement sous la pluie, j'ai juste attraper froid"

Son expression restait inquiet et la coréenne se sentait de plus en plus embarassée devant elle. Ce n'était vraiment pas de sa faute mais comment lui faire comprendre cela ?
Le camion s'arrêta et ils la portèrent jusqu'à l'intérieur bien qu'elle les ordonna de la poser à terre ce qu'ils durent obéir après avoir croisé son regard.
Un malaise ! Ce n'était rien qu'un malaise enfin !

Après une petite consultation, Miki sortit de la pièce avant de trouver son amie, assise sur un siège le visage baissée sur ses jambes.
La petite coréenne lâcha un léger soupir puis s'assit à côté, un siège entre elles.
Quelques secondes plus tard , elle se leva puis se posa sur ce siège.

Miki : " Désolée, je crois avoir gâché la fin de ta journée. Je suis assez douée pour gâcher la vie des gens" lui dit-elle un petit sourire au lèvres.

Tout de même, le fait que son amie s'inquiètait pour elle la toucha et elle s'excusa intérieurement pour lui causer autant de soucis.

Miki reprenait des couleurs à mesure que les minutes défilaient. Elle commençait à s'énerver en assurant que tout allait bien mais, les individus ne prêtèrent attention à ses propos. Une fois arrivée à l'hôpital et sortis du véhicule, Miki s'énervait tellement que ses yeux jetaient des éclairs. Finalement, elle parvînt à sa première requête et ils la laissèrent alors aller en consultation. J'allais me poser sur un siège dans cette salle d'attente aux murs blancs et à l'odeur médicinale qui commençait vraiment à me rappeler trop de mauvais souvenirs.

Beaucoup de pensées plus ou moins sombres se bousculaient dans ma tête et j'en perdais le fil, cherchant des réponses à des questions n'ayant pas forcément de rapport avec l'incident de cette après-midi. Enfin, une partie de mes questions étaient bien évidemment tourné vers cet événement plus qu'imprévu. En effet, je me demandais: pourquoi? Est-ce qu'elle allait bien? Puis, j'essayais d'analyser ses sentiments que j'avais ressenti en la voyant tomber et la panique qui avait grandi comme ça en moi puis toutes ses questions qui ne cesser d'arriver dans ma tête ~ Raaaah lala, même moi je m'y perds!

J'entendis quelqu'un s'asseoir non loin de moi puis bouger. Je ne relevais pas la tête, trop préoccupé. Une voix parvint à mon oreille, les propos en étaient si stupides. Franchement, ma petite poupée, faut pas dire ça! Je m'empressais de la contredire:

"- T'inquiète, tu n'as pas gâché la fin de ma journée! J'ai eu peur pour toi mais si ça va mieux pour toi alors ça va mieux pour moi! Et ne dis pas que tu es douée pour gâcher la vie des gens quand tu es avec moi, compris? Moi ma petite vie de gosse de riche, tu me l'as rendu tellement plus agréable ces derniers temps alors au lieu de gâcher, comme tu dis, tu la amélioré!

Bon et sinon, qu'est-ce que tu as eu?"

Après que Miki m'est brièvement raconté la cause de son malaise, je me tournai vers elle préoccupée mais certainement pas pour les raisons auxquelles elle devait penser.

[désolé, mon rp est un peu bizarre u.u Et puis, j'ai mis du temps à répondre, vraiment désolé!]

[ t'inquietes ci pas grave, moi j'avais pas vu que t'avais répondu >< et désolée pour la petite réponse ... ]

- - - -

"- T'inquiète, tu n'as pas gâché la fin de ma journée! J'ai eu peur pour toi mais si ça va mieux pour toi alors ça va mieux pour moi! Et ne dis pas que tu es douée pour gâcher la vie des gens quand tu es avec moi, compris? Moi ma petite vie de gosse de riche, tu me l'as rendu tellement plus agréable ces derniers temps alors au lieu de gâcher, comme tu dis, tu la amélioré!

Ses yeux se mirent à s'agrandir. Elle ne s'attendait vraiment pas à ça...
Elle ? avoir amélioré la vie de quelqu'un ?
Cela lui paraissait tellement incroyable, impensable, inimaginable...

MinRin lui demanda alors ce qu'elle avait eu exactement. La jeune fille lui répondit alors que ce n'était dû qu'à la fatigue , la pluie et le froid.
Il fallait juste quelques jours de repos et elle sera en pleine forme.
Son amie se tourna alors vers elle, l'air inquiet.
Pourtant elle lui avait dit que ce n'était rien, juste un coup de fatigue...alors pourquoi continuait-elle à s'inquieter comme ça ?

Miki : " ... Min..je vais vraiment bien."

Pour la rassurer encore plus, elle se leva et sautilla sur place. Oui bon c'était idiot mais c'était juste pour lui prouver que tout allait bien et son amie ne semblait pas être certaine de cela, mais elle afficha un léger sourire.
Juste un léger.
Miki se rassit alors à côté d'elle, penchant sa tête de côté.

Miki : " Qu'y-a-t-il exactement... ? "

Devant mon air préoccupé, Miki m'assurait une énième fois qu'elle allait bien avant de se lever et de sautiller sur place. J'affichais un sourire contrit. J'étais dans un petit merdier mais qui me dérangeais du plus haut point. Ma petite poupée reprit place à coté de moi puis pencha la tête avant de me demander:

"- Qu'y-a-t-il exactement . . . ?"

Je n'estimais pas avoir le temps de lui répondre et me levais en un bond, attrapais le poignet de Miki et nous dirigeais vers la sortie. Une voix m'interpellais:

"- Min Rin?"

Miki se tournait alors vers moi avec un regard interrogateur. Je lui assurais de lui expliquer une fois dehors. Elle accepta et nous sortions de l'hôpital. J'appelais un taxi et me postais dans un coin assez sombre à l'extérieur de l'hôpital, ma petite poupée à coté de moi. Comme promis, je lui expliquais:

"- C'était mon père. Il m'a appelé ces derniers jours et j'ai fais comme-ci je n'étais pas là. Je ne tient pas à lui parler pour l'instant après ce qu'il a fait."

Il faisait frais dehors et le taxi arrivait rapidement. A l'angle, la silhouette d'un homme au téléphone s'agitait. Ça ne pouvait être que lui. Je demandais à Miki de bien vouloir rentrer à l'intérieur du véhicule. Non, je ne comptais pas rester là à régler les comptes avec mon père stupide et con. Dans la voiture, je me tournais vers Miki et lui demandais si elle voulait rentrer chez elle.

[t'inquiète pour la réponse, la mienne aussi est courte u.u ; excuse moi, j'ai pris quelques liberté ~ si ça te dérange, je verrais pour réécrire le rp x)]

Son amie ne lui répondit pas et se leva brusquement attrapant son poignet et se dirigea vers la porte.
Quelque chose se passait mais quoi ? Et puis il n'était pas nécessaire qu'elle lui en parle, elles se connaissaient que depuis peu de toute façon...
Quand soudain une voix retentit derrière elles. Miki se retourna mais n'eut le temps que d'apercevoir une silhouette d'un homme qu'elles étaient déjà dehors.
Min Rin la conduit alors vers un coin sombre près de l'hôpital puis appela un taxi.
Elles restèrent muettes pendant un certain temps. La petite coréenne se décida alors enfin à rompre le silence.

Miki : " Min...qu'est-ce qui se passe ? "

Elle vit son amie soupirer puis se tourner vers elle afin de lui répondre.

"- C'était mon père. Il m'a appelé ces derniers jours et j'ai fais comme-ci je n'étais pas là. Je ne tient pas à lui parler pour l'instant après ce qu'il a fait."

Miki : " Après ce qu'il a fait ? "

Elle n'eut pas le temps de lui répondre que le taxi arriva devant elles. Min se retourna pendant qu'elle lui demandait d'entrer dans la voiture, ce qu'elle fît.
Malgré la nuit, Miki avait aperçu l'expression de colère sur le visage de son amie.
Mais avant qu'elle ne pût demander quoique ce soit sur ce qui venait de se passer, elle lui demanda si elle voulait rentrer chez elle.
En vérité, la jeune fille aurait aimé savoir ce qu'avait exactement Min avant de rentrer, mais comme elle ne semblait ne pas vouloir en parler vraiment...

Miki : " Oui...c'est vrai qu'il commence à se faire tard" répondit-elle d'une voix à peine audible.

Elle indiqua alors l'adresse au chauffeur qui s'arrêta en à peine 2 minutes.
C'est vrai que la villa était près de l'hopîtal.
Miki descendit alors de la voiture suivi de son amie qui affichait à présent une expression d'épuisement.
Elles se saluèrent, se souhaitant une bonne nuit puis la petite coréenne entra par le portail, où le gardien la salua.
Mais la jeune fille s'arrêta puis se retourna.
Min s'apprêtait à monter dans la voiture avant de s'apercevoir que Miki la regardait.

Miki : " Tu veux dormir ici ce soir ? "

La jeune fille n'était pas rassurée à l'idée de la laisser seule chez elle, aussi tourmentée.
Min Rin la regarda surprise puis avança timidement vers elle.
Miki lui sourit puis prit sa main et marcha lentement vers la villa.
Il s'en était passé des choses aujourd'hui, et d'une certaine manière tout cela les avait bien rapproché...

[ On termine ici ou bien tu veux continuer ? ]

Je m'en voulais un peu de mon comportement. J'avais pressée Miki dans les couloirs de l'hôpital jusqu'à l'extérieur alors qu'elle était en état de faiblesse. Sans lui donner aucune véritable raisons, qu'elle belle égoïste je suis à ne penser qu'à moi. Puis maintenant, me voilà à la laisser sans réponse à sa question. Enfin, je pense qu'il vaut mieux qu'elle rentre chez elle. Je serais plus rassurée de la savoir au chaud chez elle que dans la fraicheur de la nuit.

Intérieurement, j'étais rongé par mon comportement. Non, pas à l'égard de mon père parce qu'il pouvait aller se faire foutre, j'en avais rien à faire. Mais vis-à-vis de Miki. Je craignais un peu qu'elle m'en veuille pour mes agissements, j'avais été lourde depuis son évanouissement puis, je ne savais pas comment briser le silence qui s'était installé. Nous arrivions rapidement devant l'habitation de Miki. Je sortais du taxi juste après Miki afin de la saluer. Je comptais remonter dans la voiture mais je me permettais un dernier regard vers mon amie. Cette dernière me regardait, j'aurai oublié un truc ou fais un truc ou . . . bref, j'ai tendance à être parano je crois! C'est alors que ma petite poupée prit la parole pour me demander un truc auquel je n'aurais jamais songé:

" Tu veux dormir ici ce soir ? "

A ça demande, je restais deux secondes sans mouvements avant de sortir vivement de quoi payer le taxi, de claquer la portière et avançait timidement vers ma jeune amie. Je prenais le bras de Miki alors qu'elle me dirigeait vers l'entrée de sa demeure. J'étais stupéfaite du bilan de la journée, beaucoup de choses faites ou dites et j'avais comme dans l'idée que nous avions avancé sur la route de l'amitié. Cette pensée eu le don de me donnée le sourire et la perspective d'une nuit avec Miki ne pouvait que me réjouir. J'en oubliais très rapidement mes autres petits tracas et tout ce qui avait bien pu se passer de pas cool ~ aujourd'hui.

[ben si on continue le rp, faudrait penser à le faire ailleurs. Je te laisse le libre choix de décider d'une suite ou non. Et si oui, si on y compte la nuit ou autre chose. Voilà ]