| | | Bien plus loin qu'ailleurs [Libre] |  |
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Lim Chang Beom
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Sujet ?! : It's OK
|  Sujet: Bien plus loin qu'ailleurs [Libre] Ven 4 Sep - 22:24 | |
| Je me suis réveiller, il y a déjà quelques heures. J'avais même eu le temps de prendre ma douche, de m'étirer, de m'habiller... Bref, de m'occuper un peu de moi. Depuis quelques temps, en ce moment... Je me sens un peu bizarre. Un peu, cette impression d'être a l'écart. De ne plus faire partie du même monde. Je déglutit un peu avant de soupirer longuement. Regardant l'heure a mon bras. Avant de prendre les clefs de ma moto, oui, parce que j'en ai une et que je sais m'en servir, et rouler, cela va de soit. Je ferme les paupières, le temps de faire demi-tour. De regarder derrière moi. Le silence pesant de la villa des YS13. Quand tout le monde est encore coucher et que je suis l'un des rares membres, déjà lever. Mes yeux se remplissent de larmes. Et mon sourire se perds. J'ai vraiment cette sensation de ne plus être l'un des leurs, de ne plus en avoir le droit. J'ai cette envie de pleurer qui me reprends. Depuis que mon père n'est plus la, je ne sais plus sur quoi me raccrocher, sur quoi centrer mes idées. Je crois, que j'ai juste besoin de me sentir aimer... Je continue de rouler, sur le béton qui sépare les habitations, les unes des autres. Mon regard fuit tout ce monde, monde qui semble ne plus être le mien. Lors d'une fraction de seconde, lorsque j'avais rendu mes paupières closes. Une larme s'en échappa, et volait dans le vent, alors que la vitesse de ma moto s'accentuait. Mon regard se rouvre, et se pose sur un bâtiment désaffecter. Avec cette vitesse, mon cœur semble vouloir exploser, tellement qu'il bat vite, voir même d'une façon extrême, je l'entends même battre jusqu'à mes oreilles. Arriver près de cet énorme édifice, je stop mon véhicule a deux roues, en faisant criser les pneus sur le sol, traçant un "c" avec cette dernière. Retirant mon casque, mes gants, et les clefs du contact. Pour ensuite, pénétrer dans le bâtiment, mettre une musique de fond, posant mes affaires dans un coin. Avant de finalement, commencer a chanter, seulement avec mon cœur, la seule musique qui semblait m'animer. Me mettant même a danser, faisant virevolter la poussière dans la pièce. Utilisant même le décor, avec mon improvisation de l'instant même. Mon regard semblait tellement ailleurs, tellement triste. Tellement douloureux, en faite. Et dans un sens, c'était vrai. J'avais cette impression d'être torturer...Lorsque cette instant semblait être trop difficile, je tombais a genoux sur le sol, les mains devant le visage, le recouvrant, le cachant de mes traitresses de larmes. Celles qui blessent a la fois mon âme et qui me rendent humain. Un monstre parcourue de sentiment, surtout de celui que je voudrais haïr le plus. L'amour. Celui qui déchire une famille, quand un être disparait pour ne plus jamais revenir. En fait, quand j'y pense. Que deviendront les autres si un jour, je disparaitrais aussi ? Me pleureront - ils ? M'oublieront - ils ?... Leurs manquerait - je au moins ?.... J'en sais rien... je ne suis même plus apte a réfléchir. Je suis comme briser... comme si il me manquait quelque chose pour vivre. Pourtant, je fais des efforts, je me bat, surtout contre moi - même, et ses envies suicidaires qui me surprennent de plus en plus, chaque jours, car petit a petit, elles gagnent du terrains en moi, et de plus en plus, je m'efface, je disparais... Et bientôt, je ne serais plus la ? Ne ? ... Si on les choses comme je les vois... c'est plus YS13...Mais YS12... Ce n'est plus La famille... c'est encore une autre de brisée. J'ai peur de leurs faire du mal a eux aussi, en restant. J'ai tellement peur de les décevoir, de ne pas être a la hauteur de leurs espérance... De ne plus être le même qu'avant... Je porte les mains a ma tête, ma tête tourne horriblement. Je soupire avant de m'allonger par terre et regarder le plafond. Plus je me torture, et plus ca me rends malade. Je ne mange presque plus, bien que je me force a le faire. Je passe trop de temps a la salle de danse, plutôt que de "vivre". Je fuis les autres membres, les fans, les filles... tout le monde...Même encore maintenant. Si encore, y en aurait - il un qui aurait l'idée de venir voir ici... bien que ca m'étonnerait quand même.
- Suis - je au moins, fais pour ce monde ?
Disais - je dans un murmure, presque somnolant... avant de finalement m'évanouir... légèrement a bout de force, ... ou a bout de force pour vivre ? | |
| | | | Cho Sang Min
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| | Sujet: Re: Bien plus loin qu'ailleurs [Libre] Ven 11 Sep - 21:31 | |
| Sang Min – « Enfin… »
Sang Min n’avait vraiment pas aimé dormir chez la famille de son père. Malgré le fait qu’il essayait sans cesse de se persuader qu’à part sa mère, c’étaient là les seules personnes qu’il lui restait mais… non. La sobriété de son père n’était pas avec eux, ils étaient si différents avec des valeurs abstraites ou sans fondement réel pour Sang Min. Par exemple, pour lui, l’argent n’avait de signification que lorsqu’il achetait de quoi manger ou boire, acheter des cadeaux, et d’autres choses du genre. Il ne voyait aucun intérêt à s’en venter, à dire qu’il pouvait faire telle chose et telle chose ou encore estimer des valeurs dont il n’avait strictement rien à faire. Puis, le fait que jusqu’à que son père finisse dans les flammes, jamais n’avait-il été reconsidéré par les Cho le rendait mal à l’aise. Lui, Sang Min, fils du déshérité naviguait comme il le voulait dans le manoir des Cho juste parce que ceux-ci l’aimaient bien. Quel chance direz-vous ! Et bien quel était ce sentiment de repos quand le coréen regagna et ce pour une année complète son dortoir ? Je vais vous le dire : à la surprise de certains, c’était du repos. Il se sentait étrangement mieux et plus chez lui dans ce dortoir où il retrouverait bien souvent Chan Hee… Il le savait, il était heureux de retrouver ce lit… mais alors quoi ? Oui, pourtant, depuis trente minutes, impossible de refermer l’œil. Ce n’est pas pour autant qu’il se sentait mal à l’aise, c’était juste quelque part frustrant de savoir qu’on retrouvait la chambre où l’on dormait et aimait dormir sans pouvoir y arriver les premiers soirs. Ce n’était pas une première, peut-être couvait-il quelque chose ? Allez savoir ! Ca lui ressemblait pas du tout… fainéant qu’il peut être – et fier de l’être ma foi – il ne se refuserait jamais à son lit, un de ses amants presque si vous attendez de moi une comparaison ! Et bien ça faisait déjà quelques fois que Sang Min s’accordait à prendre l’habitude de déambuler dans la chambre, couloirs, dehors même s’il pouvait et si l’heure n’était pas trop inappropriée. Habitude déjà prise au manoir, à croire que certaines expressions savent d’où elles viennent : « les habitudes ont la vie dure », et comment ! Mais gardons le meilleur à l’esprit : ce « enfin » marqué par le bonheur qui emplissait l’intérieur de Sangminou à se retrouver parmi sa famille d’adoption si on veut, la chaleur de son vrai foyer.
Un soupir, les yeux se refermant et un enchaînement rapide de mouvements, trois étapes vivaces qui mirent debout le garçon. Ca n’était pas sain de rester comme ça à penser, sans que personne ne soit en mesure de l’arrêter, alors il allait s’arrêter lui-même tant qu’il le pouvait. Il craignait réellement de réveiller quelqu’un, alors ce fut dans le plus grand silence qu’il prit une douche chaude qui en brûla presque sa peau à croire que le garçon faisait une addiction à la chaleur. Comme un chat sous des caresses et qui ronronnerait, il avait les yeux fermés la courbe exprimant la satisfaction simple de retrouver toutes ses sensations perdues. Il y a des endroits où peu importe la chaleur de l’eau ou de l’environnement, on se retrouve à avoir froid. Ici, il y avait toujours un aspect « chaud », même sortant parfois de lui pour être donnée à qui voudrait et pourrait la recevoir.
Il y avait à peine vingt minutes qui s’étaient écoulées entre le moment où l’asiatique se douchait et celui où il se retrouvait dehors. Le vent soufflait doucement avec une certaine fraîcheur contrastant nettement avec son état intérieur… Hein ? De quoi ? Sang Min dehors ? Oui, oui, à cette heure, le chenapan – quoi ? Laissez-moi être vieux jeu – avait trouvé moyen de sortir. Mais figurez-vous qu’il n’était pas le seul ! Soit, ça ne justifie pas son comportement mais ça le rend plus banal malgré tout. Vous voulez un exemple ? Tiens ! En voilà un tout frais pour vous, à peine avait-il fait quelques foulées dans le campus qu’il se retrouvait devant un trio de garçons surexcités.
xxx – « Oh Sang Min Hyung ?! Hyung ! Nous dis pas que tu vas au bâtiment désaffecté ! »
Sang Min – « Hm… Pourquoi ? »
xxx – « Hyung n’y va pas, c’est tout, on a entendu quelque chose de suspect là-bas… ! N’y va pas ! »
xxx² – « Je vous avez dit que le fantôme existait ! C’est tant pis pour vous si vous avez peur maintenant ! Sang Min Hyung, je te promet c’est vrai. Il y a personne là-bas et pourtant on a vu quelque chose, tu n’y vas pas hein ? »
Sang Min – « Vous y étiez bien non ? »
Marmonnement innocent du deuxième année, il les regardait comme s’ils avaient tous trois perdu leurs têtes respectives. Eux-mêmes marmonnèrent en réponse des « oui mais… » tout ça pour lui reposer sans cesse la même question « Y vas-tu ? ». Et bien, pour tout dire, ça n’avait jamais été dans ces plans… Il n’avait pas l’attention de répondre, il prenait ça hautement à la légère et savait bien que les premières années avaient vite fait de se monter la tête à propos de ce bâtiment. Arrachant alors des « Hyung ne parle pas beaucoup… » à ses Dongsaengs, il partit sans rien dire, les mains dans les poches et une simple courbette en signe d’au revoir ou de « à plus tard ». Il faisait souvent ça mais personne n’en tenait réellement rigueur, sachant l’esprit parfois diffus du jeune coréen. Mais revenons-en aux plans de celui-ci : il n’avait jamais envisagé d’aller à ce bâtiment mais maintenant qu’il semblait y avoir tant de mouvement pour effrayer nos trois mousquetaires façon Tom Sawyer, pourquoi pas ? Ce n’est pas comme s’il avait eu un quelconque plan réel. Alors même pas cinq minutes plus tard, il se retrouvait devant ce vieux bâtiment. Il y était déjà allé plus d’une fois, y était resté longtemps, avait même rit parfois et d’un coup il hésiterait ? Sûrement pas ! Cependant, les trois hors-le-règlement avaient raisons : il y avait du mouvement ici. Il cru discerner, entrant dedans, une ombre au sol. Même un murmure lointain… en fait le Cho n’était même pas sûr de l’avoir réellement entendu. Tout d’un coup, il repensa à ce qu’il était arrivé une fois à Shui Han et se dit avec horreur que c’était peut-être quelqu’un en train de mourir – oui tout de suite les grands mots de nounou Sang Min ! Il s’avança rapidement avant de mieux voir, avec une certaine angoisse, Ji Hoon… Son Hyung ? Qui semblait avoir pour philosophie le sourire et train de vie l’hyperactivité ? A terre ? Louche…
Sang Min – « Ji Hoon Hyung ? Hyung, c’est toi ? Hyung ? »
C’en était trop ! Même pas de réponses, ça ne lui ressemblait pas de l’ignorer de la sorte. Tant pis s’il cédait à ses instincts de pseudo infirmier ou s’il s’imaginait des situations n’étant pas : il était inquiet et préférait être certain. Il se précipita vers le corps au sol de son grand frère de cœur qu’il prit sans hésitation par les épaules. Doucement, il secoua, mettant ensuite une de ses mains sur le front de celui-ci.
Sang Min – « Ya Hyung ! Réveille-toi… Hyung, tu m’entends ? Ca va ? »
Etant Sangminie il gardait son calme, mais son attitude ne trahissait pas : il craignait. Il scrutait le visage de son Hyung, captivant la moindre réaction, attendant quelconque conclusion avant d’agir. | |
| | | | Lim Chang Beom
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| | Sujet: Re: Bien plus loin qu'ailleurs [Libre] Ven 11 Sep - 22:18 | |
| Étant nulle part a l'abri de son cauchemar, j'avais du mal a me battre avec la realiter, retrouver ma conscience perdu, quelques part... Mais malgré les secousses minimes de mon donsaeng. Tout ce que je pouvais entendre, et voir également. C'était les bref moments que j'avais passer avec mon père. J'en pleurais même malgré moi, malgré mon état inerte... presque mort au fond. Plus les minutes passent, et plus le monde s'inquiètent... et pourtant, je me sent d'avantage beaucoup mieux. Quand je pense qu'il y a quelques jours avant... je ne me souciais que de notre groupe, de mon petit - frère de cœur, de mes amis... et maintenant, on dirait que la roue a tourner... comme si je devrais penser a moi, et plus aux autres. Mais comment dire a ceux qu'on aime qu'on as perdu la raison et l'envie de vivre ? Comment avouer au monde qu'on souffre et qu'on aimerais retrouver cette attention, cette amour que jamais personne, ne sauras remplacer... A moins que la personne idéal puisse nous aider a réparer notre cœur... et encore faut-il la trouver. Si tu savais le nombre de larmes que je verse chaque instant, quand je pense a lui, j'en deviens fou, a la limite. Est-ce trop demander de vouloir rejoindre son idéal plutôt que son rêve. De rejoindre celui qui est partit plutôt celui qui doit arriver, ou encore. D'attendre celui qu'on aimeras alors que de vouloir en finir avec la vie, c'est tout les jours...de plus en plus, pire... Chaque chose, au final, veut dire la même chose, ce n'est qu'écrit difficilement. On se ressemble tous sans exceptions. J'ai beau lutter contre moi - même, le supplier de me laisser en paix. Mais mon cœur est torturer, il appelle de l'aide et moi, je l'ettouffe pour ne plus souffrir. Hors, il faut un cœur pour vivre... et aimer... mais moi, je veux qu'il se taise... En faite, je crois qu'au final, j'ai peur de souffrir, plus que je ne souffre déjà. Les minutes passent encore, voir mêmes les heures, et finalement, j'ouvre lentement les paupières, avant de grogner et de gémir discrètement. Réalisant que j'étais soutenue par des bras... masculins, assez fins... Mon regard monte lentement, comme au ralentit vers son visage avant de croiser les pupilles de mon petit - frère de cœur. Mon dongsaeng... Sang Min. Dans les premiers temps, je sursaute avant de baisser le regard, et de me remettre a pleurer encore plus. Tournant légèrement sur le coter, pour me retrouver dos a lui. Me roulant en boule pour enfin me redresser en restant assis, amenant mes jambes contre mon torse et pleurer encore plus, comme une fontaine mais en version plus jolie, plus idéal a regarder. Je me sent tellement étranger... même par rapport a lui. J'ai peur de moi comme de lui. Je me remet face a lui, doucement, avant d'ouvrir les bras et le prendre contre moi, mettant ma tête contre son cou pour y verser mes larmes, si incalculables, soit - elles. Avant de murmurer, a douce voix presque inaudibles...
- Tant que je resterais en vie. Mon nouveau monde sera meurtri... J'ai besoin d'un idéal et non d'un rêve pour vivre... Mais depuis que mon appa n'est plus... Je part a la dérive... Miane Dongsaeng... Miane...
Disais-je avant de me remettre a pleurer tout en fermant les paupières.
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| | | | Cho Sang Min
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| | Sujet: Re: Bien plus loin qu'ailleurs [Libre] Lun 21 Sep - 20:39 | |
| C’était une des visions les plus horribles pour Sang Min. Voir quelqu’un à terre. Savez-vous qu’il avait beau paniquer énormément au fond de lui, il se savait d’un grand sang-froid quelque part ? Mais quand il s’était avéré que cette personne, ce quelqu’un semblait bien être Ji Hoon, son frère de cœur… Imaginez son trouble. Maintenant, il était totalement perdu, il avait beau être surnommé comme « Infirmier » ou que l’on pense que ce métier était une sorte de vocation naturelle, là, il n’y avait rien qui lui venait à l’esprit à part scruter avec appréhension le visage de son Hyung. Il se retrouvait complètement désarmé à se jeter devant son aîné, criant plus ou moins fort son nom en espérant le voir se réveiller d’un coup. Il se savait aussi à la tendance à dramatiser les choses, à s’imaginer très vite le pire, une catastrophe. Mais là… Il se dit très vite que ce n’était qu’un malaise, non que c’était qu’un jeu de Ji Hoon, ou sinon simplement son imagination encore et toujours. Tout d’un coup il se sentit mal à rester là comme ça. Et si en fin de compte c’était bel et bien grave ? Depuis le temps qu’il attendait rien qu’un petit mouvement, le moindre son manifestant que son ami allait bien. Mais rien… depuis un petit temps déjà. Bien trop long pour le jeune coréen. Alors il se dit qu’il devrait plutôt dans le doute appeler des secours ou prévenir quelqu’un. Autrement il s’en voudrait réellement de laisser celui qui lui avait donné tant de bons moments aller que plus mal.
Pourtant, juste au moment où il allait se décider à se lever. Un grognement… presque si faible qu’il aurait pu passer inaperçu si Sang’ n’attendait pas que cet unique signe. Lueur d’espoir, de quoi peut-être se rassurer ? Gémissement du garçon qui semblait aller au plus mal… Au moins, était-il conscient. Un poids de moins sur le cœur de Sang Min, mais il voulait savoir pourquoi. Cela faisait si longtemps qu’il n’avait pas vu Ji Hoon, et quand enfin il revoit son grand-frère spirituel, c’est pour le voir à terre. Un sentiment désagréable s’était emparé de lui, venant des côtes, des entrailles, passant par le cœur supprimant la moitié de son souffle et enfin remontant jusqu’à sa gorge qui alors n’avait qu’une intonation tinté de ce sentiment inconfortable… Sentiment horrible qu’on s’épargnerait généralement bien, la peur. Alors peu importe ce qu’il arrivait à Ji Hoon, il pensa que c’était injuste qu’il soit comme ça… D’autant plus en le voyant fuir le court contact visuel qu’ils avaient eu. Il s’était apprêté à dire « Hyung, j’ai eu peur ! Vraiment je me suis inquiété pour toi… » mais il sentait que quelque chose clochait sérieusement. C’est injuste, peu importe quoi, que ça lui arrive à lui qui illuminait son visage d’un sourire qui apportait tant de joie à quiconque le connaissait, le dernier des Cho comprit. Il resta complètement ébahit et désarmé alors que son Hyung se redressait, commençant à verser des larmes qui étaient inconnues au Dongsaeng. Il se dit qu’il n’avait pas assez veillé sur Ji Hoon pour le voir qu’à présent dans cet état et ne pas même savoir le pourquoi. Sagement, il ne dit rien, attendant et ne souhaitant pas le brusquer quand finalement l’aîné le prenne dans ses bras, les bras de Sang Min s’enlaçant automatiquement autour de Ji Hoon. Le plus jeune inspira fortement, sans rien dire, sentant juste quelques larmes tomber sur son cou alors qu’il frottait de sa main doucement le dos du plus âgé, sans rien dire.
- Tant que je resterais en vie. Mon nouveau monde sera meurtri... J'ai besoin d'un idéal et non d'un rêve pour vivre... Mais depuis que mon appa n'est plus... Je part a la dérive... Miane Dongsaeng... Miane...
Sang’ avait examiné morceau par morceau chacune des phrases que son vis-à-vis avait prononcé. Il avait été question dès le début de « vie ». Cette phrase fit mesurer d’avance l’importance ou la gravité de la chose. Puis après, il avait été prononcé le mot « meurtri »… Il fallait pas qu’il dise ça. Puis encore, « vivre ». Il eut l’intime sensation que Ji Hoon ne tenait pas à la vie pour dire des choses comme ça. S’il n’avait pas été plus rapide que lui, le plus jeune se serait demandé « Hyung, pourquoi ? ». Puis alors, la raison de tout, « depuis que mon appa n'est plus »… Sang Min se sentit mal. D’un coup, il pouvait plus qu’essayer d’imaginer, il savait presque ce que ça pouvait représenter… presque. Les flashs de la maison en feu, lui perdu, son dernier souvenir de son père le réveillant pour le sauver des flammes, lui sortant avec sa Unnie alors qu’il avait perdu des yeux celui qu’il admirait. Puis la maison encore, brûlant sous ses yeux emplis de larmes, son père dedans.
Soudain une des mains se fit plus ferme sur le corps de Ji Hoon, sans – il l’espérait – lui faire du mal. Il pouvait presque comprendre, pas totalement : ‘Min était enfant quand c’était arrivé. Il avait eu la chance de ne pas tout comprendre. Mais Ji Hoon… « Je part à la dérive… » Il fallait pas. Il se sentit mal encore, mais pour lui.
Sang Min – « Miane ? Pourquoi ? Ne t’excuse pas Ji Hoon Hyung… Tu n’as pas à le faire. S’il-te-plait, prend soin de toi, je… peux imaginer que c’est dur, je le sais mais s’il-te-plait… Pense à ton bien être, ne dis pas des phrases comme ça… »
Il se sentait maladroit pour s’expliquer. Les mots sortaient, avant de vouloir être ravalés… Il calla sa tête contre celle de son aîné, frottant toujours son dos avec attention.
Sang Min – « Ca… ça fait longtemps ? … … … Hyung, je suis désolé pour… »
Il savait pas décider sur les mots. Il resta alors calme, retirant sa tête en arrière pour tenter de voir son aîné, simplement le voir, même s’il ne levait pas le regard vers lui. | |
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| | Sujet: Re: Bien plus loin qu'ailleurs [Libre] Lun 21 Sep - 22:09 | |
| Je sentais ses bras autour de moi, ma peine s'effaçait au fur et a mesure du temps qui passe, mes larmes s'estompèrent, d'elles - mêmes aussi. Comme si, c'était un peu la seule unique au monde qui savait me comprendre. En faite, non. C'est vraisemblablement, la seule personne qui compte plus que tout au monde a présent. Bien plus que le groupe, ma famille, ma vrai famille, ma seule mère. Mon Dongsaeng, Sang Min... Lui seul, a n'importe quelles permission sur moi, c'est bien rare, mais c'est vrai. On se comprends totalement, même si on se voit rarement en ce moment. Je l'adore... ou même plus par moment. C'est un lien unique qui nous lies, et personnellement, ca ne me dérange pas...
J'enfuiais ma tête bien plus profondément contre son cou, collant un peu plus mon corps ainsi contre le sien. Vu son étreinte bien plus proche et plus intense, pour faire simple, dirons-nous. Je fermais doucement les paupières, avant de souffler un long moment, pour finalement, relever ma tête et regarder mon petit - frère de cœur comme depuis tout gosse, dans les yeux. Pour enfin, répondre a ses phrases.
- Tu as su toujours trouver les mots justes, même quand j'allais bien plus mal qu'en ce moment. Je t'envie... comme je t'aime aussi. Merci d'être la, Sang'Min. Je te remercierais jamais assez, comme je serais toujours autant désoler. Désoler... d'avoir cette impression que plus jamais je ne serais le même. Ni même, le même hyung qu'avant. J'ai peur de faire une bêtise... bien que j'en faisais certainement, pleins avant aussi, et pas seul, en plus. Excuse - moi... de ne pensez qu'a moi... c'est injuste... et en plus... je devrais pouvoir me changer les idées, mais j'y arrive pas... tout comme le faite, que j'ai aussi cette sensation de manque... comme si il me manquait un truc, c'est insupportable...
Puis, je baissais la tête avant de soupirer a nouveau, pour la relever en le regardant a nouveau, et passer une main dans les cheveux de mon petit - frère, tout en esquissant un faible sourire en coin, même si au fond, je suis vraiment en équilibre sur un fil... debout sur un bâton qui ressemble a une aiguille... Et qui ne veut que tomber... pour ne jamais remonter...
- Pas vraiment... Au debout de la semaine... Et ne soit pas désoler... Tu n'es pas fautif, personne ne l'est... sauf son cancer. Tu te rappelle... je t'en avais parler... y a quelque mois... son cancer a la gorge, et le fait, qu'on s'était déjà bien inquiéter, mais qu'on croyait que sa m... mo.. mort... se produirait dans plusieurs années, et non, dans quelques mois...
Finalement, je reposais ma tête a nouveau contre son corps... contre son torse. Mes bras qui l'enlacent a nouveau, et ma respiration qui se fait plus lourde et douloureuse. Comme si, j'allais a nouveau pleurer... encore.
- Tu crois qu'un jour, je retrouverais le sourire ?
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| | | | Cho Sang Min
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| | Sujet: Re: Bien plus loin qu'ailleurs [Libre] Dim 27 Sep - 12:53 | |
| Dans ses bras, il pouvait assurer la respiration de Ji Hoon plus ou moins saccadée avec les pleurs. Avec la douleur. Lui-même voulait la partager cette peine si son Hyung l'en autorisait, mais Sang Min ne le laisserait sans aucun doute pas dans tous les cas. Néanmoins le plus jeune s'apaisa, sentant l'aîné se calmer et les larmes qui tombaient comme de la pluie dans son cou, avaient fini par se faire plus rares. Le second année prit une grande inspiration, non pas de lourdeur mais juste pour marquer le calme. Il adorait Ji Hoon, lui vouait une certaine admiration et un respect, oui Sang Min aimait énormément son Hyung – jusqu'à même en friser l’indécence ou le peu raisonnable, il le savait bien – et ce même quand celui-ci prétendait à cet instant ne pas se sentir lui-même. Pour Sang' ça ne changeait rien, il était toujours son grand frère qui lui tient tant à cœur, sinon il ne serait pas si inquiet - il le serrait oui pour un inconnu mais le fait que ce soit Ji Hoon aggravait cette inquiétude.
Après les phrases du YS13, il se rendait simplement compte de l'état dans lequel il était. Lui-même, il avait eu peur à certaines phrases de son Hyung, peur pour lui. Il fallait qu'il se fasse maintenant la promesse de tout faire pour qu'il aille mieux. Le jeune homme n'était peut-être pas celui qui le ferait totalement remonter, mais essayer était ce qu'il lui devait.
Sang Min - « Hyung… »
Ce fut d'abord tout ce qu'il trouva à répondre. Touché bien-sûr, mais il savait que si la blessure était récente, la douleur était encore bien vive. Il ne savait jusqu'à quel point il allait mal, Sang pouvait juste comprendre ce qu'il ressentait par ce que Ji Hoon lui en disait. Mais il avait l'impression que c'était tellement peu. Un œil de Sang Min se ferma légèrement alors que Ji Hoon passa une main dans ses cheveux, il afficha alors un sourire pincé en voyant celui que lui offrait son vis-à-vis. Un sourire si peu confiant… Faible sourire. Comme s’il n’était plus sûr de comment sourire encore…
Sang Min – « Tu sais bien que tu n’as pas à me remercier… Ni à m’envier ou même rien du tout. Peu importe si tu as le sourire sur les lèvres ou non, tu restes Ji Hoon. C’est une impression désagréable, je m’en doute mais ça ne change rien, je t’assure. Ne t’excuse pas… … … C’est simplement injuste, oui je le sais… »
Ca pour le savoir mais… Il fallait que ça lui arrive à aussi à lui. Injuste, dans tous les cas mais Sang Min en expérimentant cette étape avait comprit que même arrivée bien trop tôt, il fallait accepter cette épreuve. Là était le plus difficile. Pourtant, il avait simplement soufflé ces quelques mots, très calme. La plaie était encore trop fraîche, début de la semaine… ça faisait si peu. Même Sang Min était surprit de savoir que c’était le cancer qui avait emporté cet homme, Ji Hoon lui en avait parlé mais jamais il aurait pensé que ça serait arrivé comme ça. D’un coup.
Il resserra doucement ses bras autour de son grand-frère de cœur, la respiration de celui-ci menaçant de nouveaux des pleurs.
Sang Min – « C’est donc ça… »
La question de Ji Hoon cependant le troubla beaucoup. Dans le sens où de toute façon, lui, il ne s’imaginait pas pouvoir laisser son Hyung allé mal ainsi, ne plus jamais récupérer le sourire. Juste au moins pour que celui-ci se ressente à nouveau comme il est, comme son père l’avait connu durant son vivant. Comme son père voudrait qu’il soit ainsi que tous ceux qui l’aiment.
Sang Min – « Hyung, il y a beaucoup de gens qui t’aiment, et je suis sûr, faisant partie de ces gens, qu’ils feront tout pour que tu retrouves le sourire. Si ton sourire tombe et toi aussi, je suis là pour t’aider, je ne veux pas que tu sois malheureux. Ca… ça prendra du temps mais… je ferais en sorte que ça arrive. Hyung m’a aidé quand moi-même je pensais à mon père… Je veux être là maintenant pour toi aussi. Alors même si tu penses que c’est égoïste, demande-moi, dis-moi, raconte-moi. Mais s’il-te-plaît, ne fais rien de grave ou ne reste pas seul quand ça va mal, hum ? Si je peux faire quelque chose, je le ferai, juste dis-moi. Si tu as assez confiance en moi. »
Sincèrement, qu'est-ce qu'il ne ferait pas pour Ji Hoon ? Probablement bien trop. Fallait vraiment qu'il se remette en question avec son comportement à son égard. Mais la question n'était pas là pour le moment, il s'agissait qu'un jour ces larmes de peine cessent de couler du visage de Ji Hoon. C'était une promesse qu'il se faisait à lui-même alors que ses bras l'attiraient que plus près, sa tête se posant presque sur celle de son aîné. | |
| | | | Lim Chang Beom
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| | Sujet: Re: Bien plus loin qu'ailleurs [Libre] Dim 27 Sep - 13:51 | |
| Même si j'étais dans ses bras, ma douleur ne semblait que doucement et qu'un peu, a chaque fois. J'inspire une longue bouffée d'air avant de reposer mon regard remplis de larmes, face a lui, et lui sourire un peu plus sincèrement qu'avant et un peu mieux... Comme si avec lui, tout s'arrangeait, au final. Cependant... même si il me disait ces choses la... j'entendais comme au fond de moi, une mélodie peu commune, celle d'un piano, d'un compte a rebours... d'une marche en arrière... ou le temps se fait court et très lent a la fois. (30 Minutes instrumental de Tatu, si tu demande quoi xD) Des rires mesquins parvenaient a mes oreilles... La mort de mon père me hante, m'effraie et pourtant m'attire. Au moment ou je voulais ouvrir les lèvres pour lui répondre...Ces bras se resserraient sur moi, et ma tête retrouva son refuge contre son cou, mes larmes, disparaissaient pour de bon, mes paupières se referment, et ma respiration... devient plus facile, plus légère et moins présente... Finalement, quand le temps passe, ma douleur se calme, bien qu'elle ne s'efface pas. Mes bras, par habitude, se serre aussi autour de lui, même mon cœur réagis aussi. Il bat doucement mais tellement fort aussi. Je ne souris pas... mais je ne pleure déjà plus. Ensuite, j'écarte ma tête pour la mettre face a la sienne. Mes yeux brillent, d'un étincelle qui existaient déjà avant mais cette fois - ci, c'était bien plus fort que précédemment. Surtout quand lorsque j'ai croiser son regard, mes joues prirent vite faient le teint de rouge... ces mots, chacun des siens, m'arrachaient des frissons, certains doux, d'autres violents, mais tous furent présent. L'extremiter de ma langue passaient outre mes lèvres, juste pour les humidifiée un peu, alors que je baissais mon regard vers ses mains que j'attrapais doucement. N'effleurant que le bout de ses doigts avant de les serrer dans les miennes.
- Je te le promets... Dongsaeng. Sur ma vie. Tu en seras le premier au courant, pour quoi qu'il se passe... Et puis... tu es la seule personne qui m'empêche sincèrement, encore, de partir... dans tout les sens du terme. C'est pour et contre toi, que je me bats... Franchement... regarde - moi... dans quel état je finis, a cause d'un garçon ... comme toi.
Je déglutissait avant de me mettre debout, titubant un peu dans les premiers temps, alors qu'ensuite, je soupirais un peu avant de m'étirer et de bailler aussi, et de ne plus savoir ou me mettre quand je reposais mon regard sur Sang Min...
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| | | | Cho Sang Min
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| | Sujet: Re: Bien plus loin qu'ailleurs [Libre] Dim 27 Sep - 22:40 | |
| Rarement Sang Min avait autant parlé. Quoique avec Ji Hoon, il avait toujours trouvé le moyen de dérouler sa langue… mais là… Puis les mots de son aîné résonnait encore dans ses oreilles alors que son regard plein de larmes lui arracherait lui cœur si ça n’avait été le sourire que celui-ci avait réussit à faire apparaître sur ses lèvres. Le plus jeune lui rendit, doucement, du mieux qu’il put même si encore il se doutait que sa douleur ne s’en irait pas du jour au lendemain mais ils y travailleraient… même si encore il s’inquiétait… Et pourtant, il espérait que ces mots pouvaient l’aider, ainsi que sa présence. Qu’il pourrait être là… c’est peut-être pour ça qu’il le serrait peut-être un peut trop faire dans ses bras à chaque fois, pour lui dire qu’il était là, avec lui et qu’il voulait que Ji Hoon reste avec les gens qui l’aiment, avec lui aussi et surtout. Un autre faible sourire se pose sur ses lèvres alors qu’il sent que son Hyung se calme, à sa propre surprise en fait mais ce n’est pas comme si ça ne le rassurait pas. Moment de paix juste avant qu’il recroise les yeux du YS13, ses yeux brillants, une étincelle qui lui avait si souvent connu, un sentiment d’apaisement… Sang Min détaillait des yeux la moindre réaction comme depuis qu’il l’avait retrouvé au sol, ne sachant pas toutes les interpréter mais elles étaient suffisantes à Sang Min : Ji Hoon vivait et réagissait. C’était déjà amplement suffisant pour lui.
Il se mordit le coin de la lèvre, à croire que finalement regarder tout le temps son aîné n’était pas une excellente idée, il dut se faire violence en le voyant simplement passer sa langue ainsi que voir son regard se baisser. Fallait-il vraiment qu’il se remette en question à cet instant ? Non, pas maintenant, Ji Hoon commençait juste à peine à être plus calme… Alors il regarda simplement les mains que venaient de prendre son aîné, avant de remonter un regard curieux vers lui. « Et puis… tu es la seule personne qui m’empêche sincèrement, encore, de partir… » arf, et voilà, premier strike, ça l’avait complètement embaumé le cœur rien que d’entendre ça… Pourtant il resta calme, le regardant toujours ou plutôt le fixant des yeux. « C’est pour et contre toi, que je me bats » touché… coulé. Tant pis s’il se cassait la figure, c’était pas la première fois que ça lui faisait cette impression quand il était avec son Hyung. Il avait juré qu’il exagérait simplement, mais une fois, en essayant d’être honnête il s’était laissé penser qu’il avait probablement une trop vive admiration pour Hoonie, si bien que ses sentiments à son égard étaient allés plus loin qu’il l’aurait voulu. Alors soyons honnêtes, oui, quand on assemblait toutes les pièces du Puzzle et qu’on se référait à la seule expérience du genre du garçon de dix-neuf années, ce n’était pas comme si le seconde année était…? Aie, non… Pas d’un autre garçon ? Une première pour lui. Mais soit, si c’était un fait indéniable, il l’accepterait enfin à cette heure rien était sûr. Mais mince, il avait honte de penser à ça alors qu’encore cinq minutes plus tôt Ji Hoon était au point le plus dur de sa vie. « Franchement... regarde - moi... dans quel état je finis, a cause d'un garçon ... comme toi. » Ok, d’accord… Non, pas d’accord. Il n’avait pas encore assimilé l’information alors que le YS13 se levait déjà. Pourtant Sang Min semblait perdu dans des pensées, toujours à terre se disant qu’il ne devait pas se faire d’idées… l’imagination… !
Sang Min – « D’un garçon comme moi ? Et… C’est vrai ce que tu as dit ? »
Il se mit une claque mentale pour demander ça. Comme si Ji Hoon s’amuserait à lui faire avaler des mensonges ! Il se leva, se mordant de nouveau la lèvre et se massant le cou, visiblement gêné mais son regard était pas le moins du monde hésitant quand il se posa sur son Hyung.
Sang Min – « Hyung je… » puis il secoua la tête « Non puis rien, une autre fois… »
Il déglutit, se remettant une claque mental : ça n’allait pas !
Sang Min – « Juste, merci de te battre. Si c’est vraiment pour moi, je t’aiderai qu’encore plus alors pour que… jamais, jamais tu partes. J’ai pas envie de te perdre tu sais. Alors reste. Saranghae Hyung. »
C'était vrai tout ça, Ji Hoon et sa sœur était son unique réelle famille maintenant : étant éloigné de sa mère, son père n'étant plus là. Hum… m'enfin pour le « Saranghae » il se sentait un peu coupable de dire ça de façon innocente, comme un petit-frère à son grand-frère alors que rien était clair pour lui. Mais ça n’était sincèrement pas le moment pour ça, d’abord il veillerait sur Ji Hoon et son état, ensuite passera ses histoires personnelles, même s’il avait l’impression de ne pas être honnête. Il se massa toujours le cou, se sentant menteur toujours avant de se sourire faiblement à lui-même. Il prit une inspiration comme pour effacer sa gêne et tenter d’oublier l’instant précédant.
Sang Min – « Tu vas ou veux rentrer ? Ou tu… ? »
Il savait plus quoi dire, faut lui pardonner sa maladresse, troisième gifle mentale car jamais deux sans trois hein ? Il se réfugia dans la première idée qui lui vint à l'esprit pour ne pas dire une bêtise tout en ne brusquant pas non plus son grand-frère spirituel probablement encore touché. Le temps, c'est tout ce qui pouvait réellement l'aider, lui Sang Min il était là pour que Ji Hoon tienne ce temps, juste assez longtemps pour aller enfin mieux. Point barre de sa mission ? Arf ! Laissez jeune garçon, il n'est pas assez retourné ? | |
| | | | Lim Chang Beom
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| | Sujet: Re: Bien plus loin qu'ailleurs [Libre] Ven 9 Oct - 15:03 | |
| Sur le moment, je me retournais et le détaillait d'un simple mais sincère regard, je ne voulais pas lui mentir, et d'ailleurs, avec lui, je ne l'avais jamais fait et ce n'est pas demain, la veille, que je commencerais.
- Crois - tu que je te mens, Donsaeng ?
Je le regardais se lever par la suite, le voyant être aussi gêné que moi. Surement plus ou moins que moi, par moment. Ce garçon m'étonneras toujours, surtout quelques fois. Il est beaucoup plus imprévisible que moi.
- Tu ? .... Ho... okay...
Sur le moment, je baissais la tête, ne sachant vraiment plus ou je devais me mettre, j'hésitais entre le fait de m'enfuir, ou de rester .... mais rester pour me cacher, pas pour lui faire face.... et me sentir honteux et coupable.
- He ?.... hoo...
Pendant qu'il me parlait, je joignais mes mains avant de me pencher vers l'avant, les larmes aux bords des yeux, pour ensuite, lui répondre d'une douce voix, presque larmoyantes, tellement mon envie de pleurer se faisait voir.
- Gamsahamnida, gamsahamnida...Et oui, c'est vraiment grâce a toi, et pour toi que je suis encore la... Je pourrais te mentir, et dire que c'est de quelqu'un d'autre, mais tu me connais aussi bien que moi, et tu sais que j'ai bien trop souffert pour te mentir... Et... moi aussi je n'ai pas envie de te perdre...Sang - Min - ssi...
Quand j'entendis son Saranghae se faire déclarer face a lui, cela eu pour effet, pour moi, d'avoir un feux d'artifice dans mon cœur, non seulement, j'étais désarmer, mais en plus, je me semblait perdu... et je ne savais comment réagir... soit rougir, soit pleurer, j'étais perdu... vraiment, mon regard fuyait dans tout les sens, et mon cœur niait d'entendre ce mot... il et moi ne voulions pas y croire... trop de personne m'avait berner avec ce mot... et jamais je n'en ai parler... pourtant seuls, Sang - min et moi, on la connais, tout les deux, mon histoire... les autres n'en connaissent que le début...
- Je... je ne sais pas.... et toi ?
Déclarais-je avant de regarder ailleurs, soupirant discrètement, omona que cette situation semble totalement stressante... du coup, je prie sur moi, comme a chaque fois, je m'avançais assez rapidement et d'un pas sur, vers lui, avant de lui décoiffer légèrement les cheveux et de rire légèrement...
- Tu veux qu'on passe la journée au parc d'attraction, Donsaeng ? | |
| | | | Cho Sang Min
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| | Sujet: Re: Bien plus loin qu'ailleurs [Libre] Sam 7 Nov - 20:54 | |
| [Pardon, c'est court x_x']
« Crois - tu que je te mens, Donsaeng ? » Quelle question ! Sang Min pourrait donner aveuglément sa confiance à Ji Hoon sans même se poser la moindre question. Il ne se pensait juste pas que lui pouvait influencer les pensées ou la vie de quelqu'un. Etant humble comme il est, jamais le coréen ne pensait que son aide pouvait réellement aider, jamais il s'imaginait faire suffisamment pour les autres et craignait leur être inutile. Il se disait faire tellement peu, ou faire que des choses insignifiantes, et même si c'était toujours fait de bon coeur et avec sincérité, jamais la prétention de pleinement aider ou avoir une importance dans la vie de quelqu'un ne lui viendrait réellement à l'esprit. Après tout, Sang Min ne faisait pas ça pour acheter leur amitié ou considération : ça venait tout seul. Cependant, entendre ça de Ji Hoon le toucha complètement, comme ça le désarma quelque part aussi.
Il finit par secouer la tête doucement, sagement, n'ajoutant pas un mot mais exprimant seulement le souhait de jamais décevoir son aîné. Maintenant debout, il ne savait pas quoi ajouter, même les mots ne voulaient pas trouver un sens correct dans sa tête, alors finalement rien ne pu sortir. Ou du moins tout ce qui sortit de sa bouche, avait des sens qu'il ne savait s'expliquer. Autant c'était ce qu'il pensait et ressentait, autant Sang Min avait l'impression que plusieurs choses lui échappait. Et comme un enfant, il laissait ce dur travaille de décryptage pour plus tard.
Cependant, le dernier Cho n'aurait jamais pensé toucher à ce point son Hyung, encore une fois, il ne savait pas que des mots issus de sa bouche pouvaient avoir autant d'impact. Un sourire reposé et calme se glissa sur ses lèvres en le regardant alors qu'il prononçait des paroles qui le fit fermer les yeux un instant, touché évidemment mais ne voulant pas rendre la situation plus « cheesy » qu'elle ne l'était déjà. Mais sincèrement, c'était la première fois qu'on lui disait de telle chose, il savait bien que tous ses amis le portaient dans leurs coeurs, mais là c'était tout autre chose. Aussi bizarre que cela était, il se sentait lui aussi reconnaissant envers Ji Hoon. Il ne fit que sourire toujours aussi sagement avant de croiser son regard d'un trait.
Sang Min - « Si Yoo Him m'entendait, il dirait que je parle comme une fille ! »
Il commença à rire bêtement à l'allusion de son meilleur ami et à ce qu'il aurait dit. Dieu merci, il n'était pas là effectivement. Il laissa aller soupir avant de poursuivre.
Sang Min - « Mais, merci Ji Hoon, pour ton honnêteté aussi. Et il n'y aucune raison qu'on se perde si on fait attention à nous hum ? »
Il passa une énième fois une main dans ses cheveux, tentant d'effacer et sa gêne et celle de Ji Hoon aussi en plus. Bon sang, il était complètement perdu, entre ce qu'il se passait dans la vie de son Hyung, la mort de son père et le comment il se sent, et les mots échangés, c'était trop d'un coup même pour le doté de sang-froid qu'était Cho Sang Min. Il ne voulait pas fuir, non pas à ce point, juste être insensible à cet instant ! A la place, il se réfugia dans une autre question, aussi maladroite que lui à ce moment. Partir, s'aérer, changer d'endroit, oublier même si possible !
Où lui voulait aller ? Où Ji Hoon voulait, où il se sentirait bien. Sang Min voulait juste qu'il aille mieux, ce qu'il voulait lui, son Hyung, passait avant ses envies et fantaisies à lui-même. C'est comme ça qu'il pensait. Le plus jeune des deux coréens allait encore se laisser emporter dans ses pensées quand il sentit l'aîné le décoiffer, le faisant grimacer un peu avec un air néanmoins amusé. Il riait. C'était tellement déjà beaucoup.
Sang Min - « Le parc d'attraction ? Hmm... Oui, ce que tu voudras Hyung ! » [TOPIC CLOS] | |
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