Un quatrième habitat [ Min Rin ] ~ Terminé

La maison était remplie de cartons.
Elle n'était pas bien grande, mais bon c'était le but. Et pourtant Miki et sa famille avait de quoi se payer le double même le triple de cette maison.
Explications donc ... le père de la demoiselle eut une petite envie assez idiote, d'après elle.
Il voulut acheter une maison dans un quartier modeste pour "savoir" ce qu'était la vie des gens "normaux" disaient-ils. Miki se demanda alors ce qu'elle était si elle n'était pas normale. Ok, son père était un être étrange fasciné par les mangas et qui utiliser son argent pour des choses bizarres et inutiles...mais bon.
M. Park se trouvait en plein milieu du salon, observant l'une de ses nouvelles demeures, l'air satisfait.
Il s'était vêtu de façon différente que d'habitude, lui qui était en chemise et pantalon sombre, portait à présent un tee shirt troué et un short trop court pour lui.

Miki : " Papa...est-ce qu'il faut que je te rappelle que les gens vivant dans ce quartier là ne sont pas pauvres ! Et même les pauvres ne porte pas forcément d'habits troués ! A quelle époque vis-tu enfin ?"

Papa : " Mais c'est le jeu enfin >3< tu n'es pas marrante, je t'avais préparer une robe pourtant..."

Miki : " Je ne souhaite pas particulièrement porter un bout de tissu marron sur moi ! ce n'était même pas une robe en plus. Encore une fois, je trouve que tu as fait une chose complètement inutile. Dépenser de l'argent pour rien, on a déjà deux villas et une maison au Japon. A quoi ça te sert de... "

Son père avait posé son doigt sur sa bouche, et lui affichait un sourire radieux. Elle savait que ça ne servait à rien de lui dire quelque chose, ce qui était fait et fait, et puis de toute façon lorsque son père avait quelque chose en tête, il n'abandonnait jamais. Elle soupira un coup puis observa le plafond. Il était plus bas que dans sa villa.
M.Park s'agenouilla au dessus d'un carton puis commença à déballer. En fait c'était pas vraiment des cartons qui possédaient des objets déjà utilisés dans sa villa, c'était plus des nouveaux meubles et affaires qu'il avait acheté dans des magasins du coin.
Malgré la demande d'aide des domestiques et majordomes, le père de Miki voulait faire tout soi-même et vivre pendant un moment dans cette maison.

Miki dû se décider à le suivre pour ne pas le laisser seule, elle ne tenait pas particulièrement à rester qu'avec les membres du personnel. Et puis ça l'importait peu de savoir où elle dormait durant les vacances. Du moment que sa boîte à musique était avec elle.
Cependant, elle avait décidé que d'à partir de l'année prochaine, elle dormirait dans le dortoir de l'école. Trouvant ses maisons un peu trop loin de l'établissement malgré le fait qu'elles sont toutes à Seoul, et elle ne voulait pas acheter un nouvel habitat. Du gâchis.
Miki préférait utiliser son argent pour quelque chose de plus utile comme envoyer de l'argent anonymement à des associations, ce qui est devenue son passe temps.

Elle sortit de la maison, laissant son père déballer les cartons, tout excité comme un petit gamin.
Les murs n'étaient pas aussi grands que dans son quartier actuel, on voyait les maisons des autres personnes et des gens marcher dans la rue. Chez elle, il n'y en avait pas beaucoup et si c'était le cas, ils étaient tous en voitures.
Elle regarda un peu autour d'elle, c'est agréable ici, pensait-elle.

Le portail de la maison d'à côté s'ouvrit alors.

Ce matin, je vais pouvoir voir mon frère. Ça fait plus d'un mois. Pour certain ça peut paraître court mais pour moi, c'est déjà de trop. Le plus short c'est que je dois le voir dans l'aprem et que, je dois voir mon père aussi. J'ai tant bien que mal essayé de déplacer la visite chez mon paternel mais rien n'y fais. Bon, faut quand même que je me lève. J'ai paressé alors que je suis pressée. Je choisis toujours le bon moment moi pour paresser u_u
Je me dirigeais à la douche, extrêmement pressée, je ne passais pas une heure et demie dans la salle de bain. Vu que je voyais mon père, les jeans et autres étaient à bannir pour ma tenue. Ça m fait grave chier! Je sortis une simple robe blanche en dentelle avec des petites manches légèrement ballons, un ruban bleu pâle noué sous la poitrine laissant ma robe s'évaser jusqu'à la mi-cuisse. J'enfilais une petite paires de ballerines blanche, chopait un sac blanc également avant de sortir.
Je pris un taxi pour me rendre à l'adresse donné par mon frère. Je payais une fortune le taxi qui me déposa devant la maison d'un ami d'enfance à mon frangin, dans un quartier modeste. Durant le trajet, j'ai réfléchis à une activité que j'aurai pu pratiquer aujourd'hui, un truc à dire à mon père quoi ~ Je me suis pas cassé la tête, violon et télévision. Il y croira, enfin j'espère. Je sortis du taxi sans laisser de pourboire, nan mais faut pas abuser là! :O J'entendis une porte s'ouvrir, je pensais que c'était mon frère mais lorsque je me retournai, le palier était désert. Je soupirai et ouvrait poussait le portail avant de me rendre compte qu'une jeune fille était devant le palier voisin. Je lui souriait. Je ne savais pas trop quoi lui dire alors, je me contentai de la saluai.

- Annyeong.

Une jeune fille la regardait en souriant.
Elle portait une jolie robe blanche qui eut le don d'émerveiller Miki. Elle adorait les dentelles et c'était vraiment mignon, pensait-elle.
Elle fit une fixation sur l'habit de la fille, quand elle se rendit compte qu'elle lui avait parlé.

- Annyeong.

Miki posa son regard sur son visage alors. Ce qu'elle remarqua tout de suite, fût ses yeux. Ils étaient vraiment beau, elle se demanda si la demoiselle ne portait pas de lentilles. Après tout c'était si courant à Séoul.
Voyant la fille la regarder et qui semblait attendre une réponse, Miki lui répondit d'une petite voix.

Miki : " Annyeong."

Elle se retourna immédiatement et s'apprêta à rentrer dans la maison. Elle n'aimait pas particulièrement parler aux gens.
Mais, elle ne semblait pas avoir vu qu'un mur se trouvait juste derrière elle, et fonça dedans. Elle sentit une douleur aïgu au niveau du front et posa ses deux mains sur celui-ci pendant qu'un sentiment de honte s'empara d'elle.

Elle resta un moment a me fixer. Enfin, pas moi, je ne crois pas, j'en sais rien. Bon brefons ~ J'en profitais pour la dévisager. Elle avait un visage si jolie, like a doll! J'aurai bien aimé ressembler à une poupée moi aussi mais, ça devait pas être possible avec mon tempérament. Si une poupée me ressemblerait, les enfants l'acheterai pour en faire la méchante de leurs histoires . . . Et me voilà a nouveau en train de dérailler lorsque la jeune fille me salua à son tour. Sa voix me semblait douce mais surtout, très basse, presque comme un murmure!Quand je dis ça, on se croirait dans un film 8D
Elle se retourna alors, pour rentrer j'imagine mais, il y avait un mur derrière elle. Son mouvement fut si rapide que je n'eu pas le temps de la prévenir et la pauvre fille se prit le mur en pleine tête.
La barrière qui séparait les deux minuscules jardin n'était pas très haute. Je ne prêtais pas attention àun adolescent descendant la rue et sauta par dessus la barrière. Ça faisait tellement féminin u_u
On avait du voir ma culotte blanche, ben au moins le gosse aura eu de la chance . . . Mais qu'est-ce que je raconte moi!
En même temps que ces conneries traversaient mon esprit, j'ouvris mon sac, en sortis un mouchoir et un tube d'arnnica. J'espère que la jeune fille ne se soit pas fait mal et n'ai pas abîmé son beau visage :/
J'oubliai le fait qu'on ne se connaissait pas et la retournerai pour faire face à sa blessure. Je suis armée blessure, tu vas en avoir pour ton compte! Héhé
Avant d'étaler le gel sur le front de la demoiselle, je préférai lui demander son autorisation, pour une fois que je réfléchis . . .

- Je peux mettre ça sur ton front?

Pendant qu'elle se sentit toute honteuse de s'être cogné aussi stupidement au mur, elle sentit deux bras la retourner et elle fit face à la jeune fille d'il y a quelques secondes.

Elle tenait dans ses mains un mouchoir et un tube. Et la regarda en lui demandant.

- Je peux mettre ça sur ton front?

Miki écarquilla des yeux. Elle était impressionnée par la vitesse qu'avait mis la jeune fille pour venir jusqu'à elle et son attention la toucha.
Mais, il faut avouer qu'elle eut un peu peur, en la voyant "armé" ainsi.
Elle répondit affirmativement en hochant la tête en avant puis se laissa soigner pour la petite bosse qui s'était formée sur son front.

Ce n'était pas dans ses habitudes d'accepter de se faire soigner par une inconnue, enfin il faut dire que ça n'arrivait jamais. De un, elle n'était jamais blessée grâce à tous ses gardes du corps ( bon il faut avouer qu'ils étaient un peu utiles quand même...) et de deux, personne ne la soignait en moins d'une minute. Elle se demanda alors pourquoi elle avait accepter...ben il faut dire qu'elle avait un peu mal aussi. Mais c'était pas une raison.

Miki : " m...merci. Tu as toujours ça sur toi ? demanda Miki en regardant le tube qu'avait la demoiselle dans sa main.

Soudain, elle entendit la porte de sa nouvelle maison s'ouvrir et vit son père, les regardant au sol. Il avait tout de suite remarqué ce qu'avait sa fille.
Il se précipita vers elles alors.

- MIKI ! OH MON DIEU ! OH MON DIEU ! Tu es blessée ? Ma fille ! Oh mon dieu !!
C'est toi qui lui a fait ça ???

Il était en train de fusiller du regard la fille qui venant de me soigner à l'instant.
Je me levai brusquement alors.

Miki : " papa arrête, c'est elle qui m'a soigné. Je me suis cognée contre le mur...et pourquoi tu portes encore ça ?! Oh ! excuse moi il est un peu... en tout cas, merci beaucoup." dit-elle en se courbant légèrement puis poussa son père vers la maison, qui ne comprenait pas vraiment ce qui se passait.

D'abord elle se cognait contre le mur devant elle, puis son père ( en mini short et tee shirt troué ) lui avait gueuler dessus.
Elle se sentit alors vraiment vraiment vraiment très honteuse.

Je craignais une réponse négative qui n'arriva jamais. Elle écarquilla les yeux, j'aurai aimé savoir pourquoi, je lui demanderai peut être, on verra. En tout cas, elle accepta mon aide et, je lui appliquai la crème sur sa bosse. J'espérais vraiment qu'elle s'en irait vite pour laisser place à ce si beau visage. Alors que je tentai de ne pas appuyer sur sa bosse, je réfléchissais à mon comportement des plus inhabituel. Depuis que je suis à Yonsei, mon comportement à changé. Je suis beaucoup plus ouverte et plus apte à aider les autres. Je m'étonnais d'avoir pu sauté la barrière aussi vite puis, je me rappelais les entrainements tous plus dur les un que les autres que mon père m'a fait suivre. N'avais-je jamais dis que mon père était parano? Je suis sûr qu'il me surveille à chaque minute mais, je ne peux le prouver. Enfin là n'est pas la question.
Je fus tiré de mes songes par la voix de la poupée.

La poupée: " m...merci. Tu as toujours ça sur toi ?"

J'étais contente qu'elle me parle, je ne savais pas trop quoi lui dire ou plutôt j'avais des tas de trucs à lui demander alors, ça m'arrangeait qu'elle ait parler la première. Je tentai de répondre d'une voix calme et de ne pas parler fort, une de mes très mauvaises habitudes guère appréciée dans la bourgeoisie d'ailleurs.

Min Rin: "Oui, on ne sait jamais."

La porte de la maison s'ouvrit à la volée, découvrant un père mort d'inquiétude pour sa fille; Il était étrangement habillé mais, je n'y prêtais guère plus d'attention. Il cria et s'affola devant sa fille assise au sol avec le front décoré d'une belle bosse. Il me fusilla du regard en me demandant si c'était moi qui avait fais ça. je n'eu pas le temps de rétorquer (c'était d'ailleurs mieux ainsi, je me serais emporté) car la jeune fille se leva d'un bond pour défendre ma cause.
Alors qu'elle emmena son père vers l'intérieur de leur demeure, une voix masculine me héla.

- "Héé! Frangine, qu'est-ce que tu fais? Ça va? Pourquoi t'es assises par terre?"

Je le rassurai en deux trois mots tout en me relevant, je balayais d'un geste les questions qu'il commençait à me poser. Il me demanda de rentrer, je devais faire vite, le rendez-vous de mon père approchant. Je saluai rapidement la jeune fille et me dirigeai vers l'habitation voisine. J'espérais avoir l'occasion de la revoir . . .

Allongée sur son lit, elle toucha légèrement sa bosse avec ses doigts. Une douleur surgit alors.
Un petit " aïe" sortit de sa bouche et elle posa sa main sur l'autre au ventre.
Durant ces vacances, il s'était passé pas mal de choses et elle avait rencontré pas mal de personnes...
D'habitude, elle faisait tout pour éviter les gens mais là c'est comme si elle tombait tout le temps sur quelqu'un.
Elle s'était pourtant promis de ne plus approcher personne vu qu'ils s'éloignaient tous d'elle un jour ou l'autre...
La jeune fille se releva sur son lit et soupira. Elle avait tendance à soupirer très souvent. Mauvaise habitude sûrement.

Elle avait prit sa boîte à musique dans ses mains et avait écouter la mélodie qui en sortait.
Elle en sortit de l'intérieur un petit carnet rose.
C'était là qu'elle écrivait à sa mère. Miki prit un stylo puis écrit.



La porte s'ouvrit alors. Elle vit son père derrière qui affichait un air inquiet.

- Miki chérie...tu veux qu'on appelle le docteur ? Tu te sens bien ? tu veux aller à l'hôpital ?
- je vais bien, c'est rien du tout enfin.

Voyant qu'il ne partait toujours pas, elle devina rapidement qu'il voulait autre chose. Elle lui demanda et il répondit, un large sourire au lèvre.

- J'ai...vu un homme mettre des lettres dans la boîte aux lettres...je crois que ça s'appelle un facteur...tu veux aller ouvrir la boîte ? hein ? tu veux ?

Il me montra une clé, ses yeux semblaient scintiller.
Miki le regarda. C'est vrai que c'était toujours son secrétaire qui lui apportait son courrier...mais de là à pas savoir ce qu'était un facteur. Elle s'inquièta légèrement pour son père inculte. Même si elle répétait qu'elle ne voulait pas aller ouvrir cette maudite boîte, son père insista pour une raison inconnue et elle se força à y aller.

Lorsqu'elle fût arrivée dehors, elle ouvrit la boîte et vit un journal et quelques magasines ainsi que deux lettres. En les prenant, elle fît tomber une petite feuille par terre.
Elle le ramassa et fût légèrement surprise.

Je quittais le jardin de la poupée pour rejoindre mon frère. Un mois, presque jours pour jours. Ça avait été long. J'ai comme l'impression que nos retrouvailles ont sans cese étaient perturbés et décalé de façon volontaire. Je en continuerai pas dans se raisonnement avant d'en trouver l'explication (que je suis presque sur de connaître) car, je finirai pas entrer dans une colère noire. Hors, ce n'était ni le lieu ni le moment.
Je fermais le portillon de la maison de l'ami d'enfance à mon frère et courrai presque pour me jeter dans les bras de mon fragin. Je me heurtais à un corps beaucoup plus dur que dans mes souvenirs.

- Oh la vache! Tu as fais de la gonflette toi, non?
- Ouai, ça se voit tant que ça?
- Bof, ça se sent surtout.
- Tu aurais pu éviter de me casser et me dire que ça se voyait.
- Tu me connais non?
- T'aurais pas rapettissi toi par hasard?

Je m'écartais de mon frère en lui balançant un de mes "ta gueule" habituel à ne surtout pas prendre au premier degré. Il était beau mon frère. Puis il était sympa. Il me fit entrer à l'intérieur. Quelle ne fut pas ma surprise quand l'ami de mon frère, après m'avoir salué, passa son bras autour du torse de mon frère.

- Tu . . . Vous . . . Toi . . . Euh
- Tu fais de la grammaire?

Trop fort le frangin! N'empeche que là encore, je passais pour une conne.

- Tu es gay?

Il contenta de sourire. Ça ne me dérangeait pas, je les trouvais mignon tout les deux et, la seule chose que j'espérais était que mon père ne le sache jamais.

Lorsque je pris le taxi avant de rentrer à Yonsei, j'étais fière de moi. j'avais glissé mon adresse msn et mon numéro de téléphone inscrit sur un bout de papier dans la boîte aux lettres de la poupées.

Il y avait une adresse msn et un numéro portable.
L'écriture de la personne était particulièrement jolie, on aurait dit que c'était trouvé dans un livre.
Le seul problème sur ce bout de papier c'est que...

Miki : " Qui c'est qui a écrit ça ?"

En effet, il n'y avait pas de signature.
Miki pensa à la jeune fille de tout à l'heure, mais c'était impossible d'après elle. Pourquoi est-ce qu'elle voudrait contacter la fille qui s'était prit un mur et qui avait un père un peu loufoque.
Elle rangea le papier dans sa poche puis retourna dans sa maison, prenant ses affaires pour aller à Yonsei.
Ca n'avait pas d'importance de tout façon.

~

Le soir tomba vite, elle était rentrée épuisé et s'était affalée sur son lit.
Elle sentit quelque chose lui faire mal en haut de la cuisse, puis glissa sa main dans sa poche. Elle en sortit son portable blanc à clapet et un bout de papier écrasé et plié.
La jeune fille ouvrit le clapet et regarda l'écran. 2 messages. L'un était de sa meilleure amie, l'autre était une chaîne.
Après avoir répondu au premier sms, elle posa ses yeux sur le papier dans sa main.
Elle se souvint de l'adresse ainsi que du numéro anonyme.
Est-ce que elle devait appeler...
Non, c'était un inconnu !

Malgré tout...la curiosité l'emporta et elle commença à écrire un message.